Pour résoudre l'impasse politique

En finir avec cette monarchie illégitime

Tribune libre


Une très vaste majorité de Québécois sont en faveur de l'abolition de la monarchie britannique au Québec. D'année en année, les sondages le démontrent bien, et ce, depuis fort longtemps. Ceux qui pourraient changer cette situation coloniale nous disent cyniquement que c'est pratiquement impossible.
Nos politiciens sont-ils des eunuques ? N'y a-t-il personne pour se lever et dire que cette situation inadmissible a assez duré. Il y a ici outrage à la volonté populaire. Les institutions monarchiques sont anti-démocratiques (des non-élus) et illégitimes (jamais ratifiées par le peuple ). La constitution la rend quasi impossible à réformer. Une véritable farce ! Elles équivalent à une dictature.
Les représentants du peuple doivent se lever à l'Assemblée nationale, abjurer leur serment à la reine et abolir la monarchie britannique sur le champ, ici au Québec, le plus tôt possible. Je parie que la reine d'Angleterre nous redira qu'il nous revient à nous, Québécois, de décider de notre avenir politique. Elle a déjà accepté des situations semblables ailleurs dans le monde.
Nous sommes fin prêts pour un changement de régime après 254 ans de celui-ci. Il restera à nos élus à proclamer la République du Québec.
Élus, enfreignez ces vieux règlements imposés par le régime parlementaire monarchique britannique odieux pour notre peuple depuis si longtemps. Entrez en mode résistance pacifique et désobéissance civile. Soyez leader du peuple. Levez-vous et décrétez, s'il le faut. Et si cette attitude politique mène à une crise politique, eh bien, à la bonne heure et tant mieux. Il y a de bonnes chances qu'elle soit salutaire.
Quant au gouvernement d' Ottawa, il pourra toujours protester et convoquer la Cour suprême...Nous n'aurons, alors, plus d'allégeance ni obéissance envers ce pays voisin et ami...s'il le veut bien.

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2014

    J'aimerais que vous jetiez un coup d’œil sur ce projet de société en 7 actions M. Raby, qui ressemble beaucoup à ce qu'on veut. Participez à un projet de société en 7 actions qui assure l’indépendance du Québec automatiquement, qui va créer de la richesse pour chaque citoyen qui vie au Québec, peut importe l’âge ou la classe social, fini l’austérité, le simple fait d’exister est une richesse pour la communauté. Ensemble, ayons le courage du changement et accéder à un niveau de vie qu’on aura jamais cru possible.
    Vidéo 1 http://www.youtube.com/watch?v=V_hTJrQvA78
    Vidéo 2 http://www.youtube.com/watch?v=yDzOwX9RwS8&feature=youtu.be
    Vidéo 3 http://www.youtube.com/watch?v=3LqtbpRA_0E&feature=youtu.be créer
    Vidéo 4 http://youtu.be/a1puLGHkzFw
    Et le site www.monpayslequebec.org
    Et procurez vous le livre du chef M. Claude Dupré (L’avenir d’un peuple)
    http://www.editioncd.com/

  • Alain Raby Répondre

    14 janvier 2014

    Il faut commencer à penser une stratégie de désobéissance civile. Que suggérez-vous ?

  • Alain Raby Répondre

    10 janvier 2014

    Message d'un républicain Australien
    "Thank you for contacting us at Republic of Australia face book page.
    It is always good to hear from people in other countries who are also against Britain s dominance of their homeland.
    The Australian Republican effort is very active. We presently have a Monarchist Prime Minister but he has actually created more interest in Australia getting rid of the Queen.
    About 65% of Australians want Australia to become a republic. In 1999 we held a referendum on the issue which was defeated. However it was organized by a previous Monarchist Prime Minister who set it up to fail. However we still got 47% of the vote.
    Please keep in touch with us at Republic of Australia Facebook page.
    Regards" 10/01/2014
    John Bund, Melbourne
    J'ai bien essayé de traduire numériquement, mais c'était vraiment mauvais.

  • Alain Raby Répondre

    10 janvier 2014

    En effectuant quelques recherches sur la vitalité de la monarchie anglaise dans les principaux pays où elle est encore dominante, on se rend compte que sa cote est plutôt à la baisse.
    Rappelons-nous qu'elle fut aboli en Irlande et en Afrique du sud.
    En Australie, l'actuelle première ministre et la lieutenante-gouverneure sont pour l'abolition de la monarchie. Les Australiens ne s'entendent toutefois pas encore sur le régime qui remplacerait.
    En Nouvelle-Zélande, le dernier sondage répertorié sur google, en 2006, donnait 47% pour et 47% contre.
    En Jamaïque, La première ministre suggère aussi l'abolition de la monarchie, comme fut abolie, jadis, l'esclavage.
    Au Canada, bien que l'attitude monarchiste rétrograde du premier ministre actuel se voit dans tous les média, bon nombre de canadiens sont pour l'abolition de cette institution coloniale
    Au Québec, la très vaste majorité des citoyens, tous groupes culturels confondus, sont depuis toujours en faveur de la disparition de cette monarchie anglaise, institution périmée, qui rappelle de bien mauvais souvenirs aux Québécois, aux Acadiens, surtout.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2014

    J'apprécie votre humour. L'humour force le trait en prenant ses distances avec la rigueur, c'est très souvent son point de départ. Humour mis à part, je ne tourne pas le dos à 400 ans d'histoire pour laver plus blanc que blanc dans la laïcité.
    Pour revenir à cette tribune, le sentiment contre la monarchie est plus répandu au Québec que partout ailleurs au Canada. Contrairement au ROC, nous ne traînons pas avec nous cet amour de la Reine qu'ont apporté avec eux les Loyalistes et que remet en vogue le gouvernement conservateur. Si nous sommes une nation, il est logique de revendiquer que nos représentants ne refassent plus ce serment d'allégeance à la monarchie britannique ou qu'ils l'assortissent de la convocation d'une assemblée constituante pour que le peuple puisse disposer de cette question. Si le ROC emboîte le pas, ce que vous posez comme hypothèse mais qui m'apparaît hautement improbable, on pourrait finir avec une république du Canada. Selon moi, le scénario inverse, plus plausible, provoquerait une rupture irréversible entre les deux solitudes.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    9 janvier 2014

    @ Gilles Verrier
    Permettez-moi de vous faire remarquer avec humour que ...
    Votre église catholique romaine toute entière prête allégeance à un souverain étranger en la personne du pape, évêque de Rome et monarque de l'État du Vatican.
    Votre allégeance au pape, ne constitue-t-elle pas, pour reprendre vos paroles, "un geste de soumission considérable que rien ne peut justifier"?
    @ Alain Raby
    Il y a ~45 monarchies dans le monde (Élisabeth II, est souveraine de 16 pays et territoires et François Hollande est co-prince français de l'État d'Andorre*).
    Dans presque chacun de ces pays et territoires (sauf au Vatican - on se comprend ), existent des groupes, des mouvements d'opinion, des partis républicains qui ont pour but l'abolition de leurs propres monarchies.
    Au Canada, le groupe Citoyens et citoyennes pour une république canadienne a comme objet de "promouvoir l'idée de remplacer notre constitution monarchique par une république démocratique" et pour but "d'améliorer le contexte politique canadien", savoir: " modifier la constitution canadienne afin de permettre à ce que le chef d'état soit canadien ou que le poste du représentant de la couronne, c'est-à-dire du gouverneur général, soit aboli".
    Ainsi que vous le remarquez dans vos articles récents, CCRC écrit sur son site : " Les sondages nous indiquent coup sur coup qu'un grand nombre de canadiens et de canadiennes préférerait se défaire de la monarchie. Par contre, il n'existe aucune initiative organisée cherchant à modifier le statut quo. Peut-être serait-ce dû au peu d'importance que porte cette institution dans notre quotidien; mais peut être aussi serait-ce dû à l'absence d'un véritable mouvement républicain d'envergure nationale, un mouvement qui pourrait faire la promotion des bienfaits tant au plan de la fierté et de l'unité nationale qu'au niveau du prestige du Canada aux yeux de la communauté internationale. Voilà le rôle que nous voulons jouer."
    J'espère donc de tout cœur et ce n'est pas dérision, que de nombreuses associations antimonarchistes en provenance des quatre coins du Canada se joignent à votre marche antimonarchiste et républicaine cette année. Qui sait, viendront peut-être des représentants du Australian Republican Movement, de Republica (Tasmania University Society for an Australian Republic), du Republican Movement of Aotearoa New Zealand ainsi que du mouvement "Republic" d'Angleterre et d'Irlande du Nord. Mais je suis loin d'être convaincu que tous partageront l'idée selon laquelle par la magie de l'abolition de la monarchie canadienne ou par les "abjurations" incantatoires de nos députés, le Québec "avancerait d'un grand pas vers son indépendance".
    @ Danièle Fortin
    Le Québec ne peut devenir une république à l'intérieur du Canada. Tant que le Québec n'aura pas accédé au statut d'État indépendant, toutes les assemblées constituantes auxquelles vous rêvez ne seront que vent, rien que vent. Après, on verra.
    (*) http://journalmetro.com/opinions/secrets-detats/233010/le-jour-ou-francois-hollande-est-devenu-prince/

  • Danièle Fortin Répondre

    8 janvier 2014

    Jean-Pierre Bélisle : « L’ensemble des provinces canadiennes pourraient, par les mécanismes constitutionnels connus, décider d’abolir la monarchie et de faire du Canada une république fédérale (ou unitaire, un coup parti) et le processus menant à l’indépendance n’aurait pas avancé d’un poil. »
    Monsieur Bélisle croyez-vous sans rire qu'un jour TOUS les députés de TOUTES les assemblées législatives du dominion canadien, ajoutés à TOUS les députés de la chambre des communes à Ottawa, qu'un jour donc, tous en choeur, voteront pour l'abolition de la monarchie et l'établissement d'une république canadian ?
    Qu'en disait l'avocat spécialiste de la question, Me Binette :
    « - [L]e Parlement britannique peut abolir la monarchie par une simple loi, alors qu’au Canada il faudrait suivre la procédure la plus exigeante de modification de la Constitution, à savoir l’unanimité du Parlement fédéral et de chacune des dix assemblées législatives des provinces. »
    BINETTE, André, « La succession royale, la constitution canadienne et la constitution du Québec », in « L'Action nationale ».
    http://www.action-nationale.qc.ca/2011-06-30-23-44-4/83-numeros-publies-en-2008/avril-2008/142-la-succession-royale-la-constitution-canadienne-et-la-constitution-du-quebec
    Si le Québec n'est pas encore une république cela tient seulement au manque de volonté du Parti québécois et des autres partis dits souverainistes-indépendantistes qui craignent je ne sais quelle colère des dieux pour mettre en œuvre une assemblée constituante et ainsi faire du peuple québécois la seule autorité suprême de l'État et de la nation. Une crainte qui s'explique sans nul doute par le fait que ce régime ( la république ) pourrait mettre en péril les institutions britanniques qui apportent tant de privilèges à nos élus.
    À ce propos, je vous renvoie à un autre article, cette fois-ci du professeur Marc Chevrier, publé dans « Le Devoir » :
    « C’est parce qu’en régime de type britannique la souveraineté appartient aux parlementaires et à la Couronne que le peuple n’est pas juridiquement souverain [...].
    C’est parce que nos premiers ministres ont récupéré les pouvoirs de Sa Majesté qu’ils agissent en monarques souvent sourds aux réclamations populaires. »
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/369459/le-veto-symbolique-et-reel-de-sa-majeste
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2014

    C'est un sujet qui est rarement abordé par la classe politique car c'est un sujet gênant. Il faut donc aller dans les tribunes libres pour que ce soit abordé de temps en temps.
    La constitution canadienne oblige les représentants élus à prêter allégeance à une souveraine étrangère. C'est un geste de soumission considérable que rien ne peut justifier. Ici, contrairement à l'opinion de tous les pays du monde ou presque, on aime bien partager l'idée qu'il n'y a rien de grave là-dedans.

  • Alain Raby Répondre

    8 janvier 2014

    En éliminant la monarchie, talon d'Achille de la fédération canadienne, nous nous rapprocherons, de toute évidence, d'un régime républicain et de l'indépendance du Québec. Il est possible qu'il y ait une période transitoire et une constitution temporaire, mais nous avancerons d'un grand pas vers l'indépendance du Québec. Il s'agit ici d'une stratégie politique pour parvenir au but partagé. Plusieurs associations dont le groupe Carré Bleu organisent une marche anti-monarchique et républicaine encore cette année. Elle se produira le 1er juillet, à Montréal. Voyez Facebook. Des centaines de patriotes ont déjà donné leur nom pour y participer. Bienvenue ! Auriez-vous une autre stratégie à nous suggérer pour accélérer le processus de libération ? Il est bon qu'il y en ait plusieurs.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    8 janvier 2014

    Monsieur Raby,
    En toute déférence, je suis d'avis que l'abolition de la monarchie ne constitue pas l'aspect principal du débat sur l'indépendance du Québec, ni ne constitue quelqu'étincelle ou amorce efficace que ce soit pour parvenir au changement de statut souhaité.
    L'ensemble des provinces canadiennes pourraient, par les mécanismes constitutionnels connus, décider d'abolir la monarchie et de faire du Canada une république fédérale (ou unitaire, un coup parti) et le processus menant à l'indépendance n'aurait pas avancé d'un poil.
    Par ailleurs, le Québec pourrait tout aussi bien accéder à l'indépendance politique (changer de statut) tout en maintenant pour un temps un régime de monarchie constitutionnelle.
    La France a cédé la Nouvelle-France à la couronne britannique. Hiérarchie catholique à part, nous en avons gardé de très mauvais souvenirs, mais ceux-ci ne rendent en rien la monarchie illégitime.
    La constitution de 1982, elle, est illégitime et nous pouvons encore surfer un bout de temps là-dessus, avec prudence.
    C'est avec la fédération canadienne qu'il faut en découdre et en finir. La monarchie britannique n'est qu'une cible fantôme qui occulte la nature du véritable combat à faire. La "Reine du Canada" ne représente plus rien comme centre réel de pouvoir, sauf dans nos sentiments passéistes.