Antiracisme

De la nécessité de la cécité

Le fanatisme ordinaire d'Émilie Nicolas

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Tribune libre




 


Note préliminaire - Cette réflexion prolonge l'article publié ici il y a quelques jours (https://vigile.quebec/articles/la-thematique-du-racisme-a-la-societe-radio-canada) tout en s'arrêtant, au passage, au texte de Jean-François Lisée édité dans Le Devoir de la fin de semaine (https://www.ledevoir.com/opinion/idees/580737/les-deconvenues-d-un-antiraciste) 

 

          ...................

 

Le fanatisme idéologique d'Émilie Nicolas (ou la malhonnêteté intellectuelle, diront les plus indulgents; quoique cette dernière "qualité", il est vrai, constituât une condition sine qua non à l'émancipation sans entraves de la première) discrédite puissamment et Radio-Canada (auditoire@radio-canada.ca) et le journal Le Devoir (redaction@ledevoir.com). 

Entre autres médias. 

La Presse de Mount Real comprise (edito@lapresse.ca). Dont l'éditorialiste en chef, incidemment, François Cardinal, mais qui s'en étonnera, figure... en pole position (avec la députée 'Solidaire' Catherine Dorion ! Qui n'en est plus à une contradiction près) sur le compte Twitter de notre grande amie du pays de Gaston Miron. 

Lesquels médias accordent à cette personne une visibilité et une crédibilité qui dépassent largement, pour ne pas dire extraordinairement, les compétences réelles de celle-ci. 

(On pourrait en dire autant du "Webster" (ou Aly Ndiaye) de... Limoilou. Ce bachelier qui se prend pour un dictionnaire. Anglais, bien entendu. Et un intello comme par surcroît ! On ne rit plus, là. Mais je ne désire pas m'éloigner outre mesure du "sujet" spécifique de ces lignes) 

Plus je lis ou entends Émilie Nicolas, moi qui tiens le racisme pour un sommet suprême de la bêtise, moins j'éprouve de la difficulté, hélas, à comprendre, objectivement, les gens qui auraient un penchant pour cette forme de d'errance mentale... 

Et c'est follement inquiétant. 

Une pareille influence... 

Le racisme anti-québécois d'Émilie Nicolas (je soupèse mes mots scrupuleusement ici), clair comme blanche peau de bébé, trace en tout cas admirablement la voie en ce sens. Ce semble même constituer son objectif ultime : faire naître réellement, comme en ressac, ce racisme qu'elle appelle de ses voeux en l'inventant - ou le fabulant - de toute pièce (ou si peu s'en faut). 

Ce qui aurait pour effet, bien sûr, de confirmer madame dans son statut chéri - parce que confortable - de victime. Par définition - Ô Jouissance ! - objet de toutes les attentions de tout un chacun. 

Cette femme, pour reprendre sa propre formule à l'endroit de J-F Lisée, ne fait "visiblement" pas partie de la solution du problème qu'elle soulève ostinato (mais toujours par le truchement d'argumentaires, et c'est bien dommage pour son "dossier" ainsi déligitimé de facto, qui rappellent moins une personne instruite et réfléchie qu'une adolescente cherchant désespérément une cause pour se mettre en valeur... auprès des adultes). 

Émilie Nicolas semble, au contraire, chercher, tel un Donald Trump en jupon, à déverser gaz de schiste à la citerne sur une difficulté sociale qu'elle espère voir - ardemment à l'évidence - se métamorphoser en brasier. Et ce, au sein d'une société aussi obstinément pacifique - et ouverte - que la société québécoise. Je ne dis pas : parfaite... 

Je ne veux pas me montrer méchante, ou mesquine, voire injuste, mais un tel comportement m'apparaît participer moins de la "connaissance", de la "réflexion" et de l'"analyse" que de la pathologie au plan psychologique. Style Néron. Ou Caligula. Par exemple. Par le versant narcissique à tout le moins (je ne veux pas, quitte à faire preuve de naïveté, lui prêter une volonté expresse de violence ou de désordre social). 

Pour le dire succinctement dans... ses mots : "Je suis une victime, donc je suis". 

Comprendre, en corollaire et plus largement : "Je ne serai rien, rien du tout, tant que je n'aurai pas convaincu le plus grand nombre [et ici le Moi, plein de lui-même, devient franchement narcissique] que je suis tout entière victime du peuple blanc-français québécois". 

On connaît d'ores et déjà, et depuis longtemps, le très canadian biais de Radio-Canada (même la très professionnelle Anne-Marie Dussault n'y échappe pas. Par abstentions de toutes natures, essentiellement. C'est plus subtil...). Idem pour La Presse. 

Mais je ne me console pas, cependant, de constater combien Le Devoir ne rechigne plus du tout, désormais, à emprunter (autres Francine Pelletier et Aurélie Lanctôt aidant... Et je suis pourtant, moi Morgane, une femme farouchement de gauche) les mêmes ornières de la myopie tout à la fois idéologique et intellectuelle (entendre : ne pas voir plus loin que le bout de son nez. À savoir, les tendances idéologiques à la mode du temps pour désoeuvré(e)s en goguettes). 

C'est ainsi, au final, que Brian Myles, l'actuel directeur de ce quotidien, aura réussi, en quelques courtes années, à peine, l'exploit de brader plus d'un siècle d'excellence. 

Et ça, ça, c'est une véritable tragédie nationale. 

Cela étant, monsieur Lisée, et je terminerai là-dessus, je ne partage pas votre opinion en tous points dans ce texte de votre cru. Mais comme nous ne sommes ni vous ni moi, sauf erreur, de zélés illuminés, ni idéologiquement aveugles, je suis convaincue que nous trouverions un terrain d'entente concernant, disons, vos propositions. Qui, si elles sont parfois discutables, et même beaucoup pour certaines d'entre elles, demeurent, en revanche, je crois, toujours exprimées de bonne foi. 

La bonne foi... État d'esprit opiniâtrement absent, hélas, chez l'Émilie chevelue de Lévis (voir : https://vigile.quebec/articles/de-la-malhonnetete-intellectuelle). D'où l'impossibilité caractérisée de quelque conversation intelligente que ce soit avec cette demoiselle. Convaincue hors de tout doute (d'essence le fanatisme ne connaît pas le doute), selon toute vraisemblance, que la lumière ne se transmet par nulle autre voie que la cécité. 

C'est en tout cas la conclusion que pour ma part je tire de son parcours des dernières années, notamment par le détour de son long séjour à l'Université de Toronto (emilie.nicolas@mail.utoronto.ca) : foyer torride, comme on sait, de l'amour fou pour la nation québécoise. 

Voilà un commentaire rude et sans complaisance, certes. 

Mais c'est cela. 


Les enfants-reines - ces graines de tyrans dont raffole monsieur Myles - il faut parfois les brasser un peu. 

Après tout, la névrose de persécution n'est pas une maladie mortelle. Ni absolument irréversible. 

Et ni totalement incurable non plus. 

On peut aider... 

Mais encore faut-il que la patiente reconnaisse le problème.  

 

Marie-Louise Morgane  

15 juin 2020 






 




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2 commentaires

  • Marie-Louise Morgane Répondre

    18 juin 2020

            PRÉCISION 


    À propos d'Émilie Nicolas (qui semble détester que l'on graphie son prénom accompagné de l'accent aigu qui sied à  l'initiale : ça passe moins bien auprès de ses très nombreux english friends, j'imagine*), qu'il serait par ailleurs extrêmement malencontreux de confondre avec la brillante Émilie du Châtelet, du Siècle des Lumières (fille de Louis... Nicolas, et intime de Voltaire), 


    j'ai écrit ce qui suit : 


    " [...] argumentaires [de son cru] qui rappellent moins une personne instruite et réfléchie qu'une adolescente cherchant désespérément une cause pour se mettre en valeur... auprès des adultes", en enchaînant avec l'allusion d'un "long séjour à l'Université de Toronto". 


    Or j'ai erré quelque peu. Et je tiens à m'en excuser. 


    Va, pour l'ado bachelière. Mais pour la suite j'ai "beurré" un peu trop épais, comme on dit communément. 


    De fait, à l'instar de son ami "Webster", Émilie Nicolas est simplement titulaire d'un baccalauréat en littérature comparée. Elle a bien assisté à des cours dans le cadre du programme de doctorat en anthropologie linguistique au Massey College, à Toronto; mais outre qu'aucun diplôme de Maîtrise entre-temps ne lui fut octroyé, dans quelque discipline que ce soit, elle n'aura jamais complété ce programme de doctorat pour lequel, pourtant, elle bénéficia d'une généreuse bourse d'études.


    De fortes sommes du Trésor public versées en vain. Bref, de jolies vacances en Ontario, deux ans durant, aux frais de la Princesse. 


    Mais ne soyons pas intransigeants. À la lumière de ses nombreuses interventions publiques depuis lors, y compris dans les pages du Devoir (lequel quotidien révèle ainsi - quel courage ! - qu'il ne craint plus du tout le ridicule), il est parfaitement séant d'en déduire que mademoiselle Émilie n'avait pas, à l'évidence, l'étoffe intellectuelle pour poursuivre, puis réussir, ce cursus académique. 


    Et à cet égard, il faut bien admettre - à la décharge de la malheureuse victime du monstrueux peuple québécois français blanc - que le jury ayant octroyé ladite Bourse a erré au moins autant que la récipiendaire. 


    Laquelle a sans doute présumé de bonne foi (donnons-lui le bénéfice du doute) de ses capacités à mener à terme une entreprise intellectuelle de cette nature. 


    Voilà. C'est dit.


    Et encore toutes mes excuses auprès de ma poignée de lecteurs. Et lectrices. 



    MLM 


    Ce 18 Juin, 80 ans plus tard... 


    * Renier sa propre identité française de la sorte, jusque dans la symbolique de l'inscription de son propre nom, constitue-t-il un acte raciste, selon vous, mademoiselle Nicolas...? Quant à moi j'avoue, honnêtement, avoir une opinion assez claire là-dessus. Mais je vous laisse à votre propre réflexion. Bien que l'introspection, hélas, vous le démontrez en permanence, ne semblât pas figurer parmi les plus insignes qualités de votre personnalité. Bon courage tout de même. À la faveur de vos (éventuelles) explorations psychiques ! 


  • Martin Pelletier Répondre

    17 juin 2020

    Très drole et très juste.


    A ajouter à la liste des chouchous de Radio-Canada : Vil et Prosper.