Saleté de pétrole !

De l’Iran en 1953 au Mali en 2013, soixante ans de tourmente mondiale

Et derrière, l’ombre de l’Oncle Paul

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Si ce n’est pas « arrangé avec le gars des vues »...

J’ai commencé à m’intéresser au pétrole en classe de Quatrième (dans le système français, l'équivalent de la « Méthode » dans les collèges classiques du Québec) au Collège Stanislas à Montréal. J’avais alors 15 ans, et nous étions en 1962. Cette année-là, le programme de sciences était consacré à la géologie. Pour les fins du cours, chaque élève devait produire une monographie sur un sujet de son choix. Surpris de découvrir toute l’importance du pétrole dans l’activité humaine, j’avais choisi de creuser plus particulièrement ce sujet-là.
J’avais écrit à toutes les compagnies pétrolières pour qu’elles m’envoient du matériel de vulgarisation. Je me souviens que la plus généreuse avait été BP (British Petroleum) qui m’avait fait parvenir un très beau volume (en anglais évidemment à cette époque-là) intitulé « Our Industry ».
À l’époque, les jeux vidéos n’existaient pas, et la lecture occupait une place beaucoup plus importante dans la vie des adolescents. Je m’étais donc précipité avidement sur ce bouquin qui devait bien faire ses 800 pages, et j’avais ingurgité toutes ces informations où il était question de géologie du pétrole, de techniques d’exploration, de forage et d’extraction, de logistique de transport, de raffinage (un processus de distillation), des différents produits chimiques et pétroliers qu’on en tire, et de leurs applications à des fins industrielles ou de consommation courante. Aussi bien renseigné, j’avais obtenu la meilleure note de la classe.
Près de treize ans plus tard, ces connaissances allaient jouer un rôle déterminant dans ma sélection pour un poste en affaires publiques chez Esso. C’est dans ces fonctions que j’allais pouvoir les approfondir, notamment au chapitre de l’économie du pétrole et des stratégies de mise en valeur et d’exploitation.
On se souviendra que la conjoncture était assez particulière à l’époque. Avec la création de l’OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le monde venait d’encaisser son premier choc pétrolier. Pour une bonne compréhension de la situation actuelle, je vous suggère fortement de prendre connaissance du contenu de ce lien.
Le pétrole s’est donc alors retrouvé propulsé, presque du jour au lendemain, au premier rang des préoccupations mondiales. C’est également à ce moment-là qu’ont commencé à surgir les premiers gros questionnements sur le rôle et l’influence des enjeux pétroliers dans la politique mondiale.
Il y avait bien eu le renversement du gouvernement Mossadegh en Iran en 1953, orchestré par la CIA et le MI6 pour le compte des intérêts pétroliers américains et américains, mais l’inexistence à l’époque de réseaux d’information aussi bien développés que ceux que nous avons aujourd’hui avait ralenti la propagation de la nouvelle et empêché le monde de prendre la juste et pleine mesure des événements avant plusieurs années plus tard.
Au début des années 1970, l’information circule déjà beaucoup mieux, et se mettent à apparaître des films ou des livres qui abordent ouvertement la possibilité de manoeuvres politiques douteuses dans l’industrie pétrolière.
À peine arrivé chez Esso depuis quelques mois, je découvre que le cinéma de la Place Ville-Marie où sont logés nos bureaux présente un film du grand réalisateur italien Francesco Rosi, « L’affaire Mattei » qui relate l’enquête tenue sur les circonstances mystérieuses de la mort d’Enrico Mattei, le président de la puissante société pétrolière d’État mise sur pied par le gouvernement italien après la guerre.
Voici ce qu’en dit Wikipédia :
« Enrico Mattei (29 avril 1906 - 27 octobre 1962) était un industriel italien dans le domaine du pétrole. Après la Seconde Guerre mondiale, Mattei a été chargé de démanteler l’Agip, l’agence pétrolière de l’État établie par le régime fasciste. Mais au lieu de cela, il l’a développée et réorganisée en un trust national, l'Ente Nazionale dei Idrocarburi (ENI).
Sous sa direction, l’ENI a négocié d’importantes concessions pétrolières au Moyen-Orient, ainsi que des accords commerciaux de grande portée avec l’Union soviétique, qui ont permis de briser l’oligopole des « Sept Sœurs » qui dominait l’industrie pétrolière au milieu du 20e siècle. Il a aussi introduit le principe selon lequel le pays où se situe l’exploitation pétrolière perçoit 75 % des profits.
Mattei, qui est devenu une personnalité puissante en Italie, était un démocrate-chrétien de l’aile gauche et a été député de 1948 à 1953. Il a fait d’ENI une compagnie puissante, au point que les Italiens l’ont qualifié d’« État dans l’État ». Il est mort dans un accident d’avion mystérieux en 1962, vraisemblablement causé par une bombe embarquée. Cette affaire non résolue a été une obsession en Italie pendant des années et a été le sujet du film «L'Affaire Mattei» de Francesco Rosi en 1972. »


Cette mort mystérieuse tourmente encore tellement les Italiens que le film de Rosi repasse régulièrement à la télévision nationale. Tout récemment, il a été affiché en version intégrale sur YouTube.

Si vous avez l’oreille faite aux langues étrangères, je vous conseille de le visionner en entier. C’est une histoire fascinante. Mattéi dérangeait tellement les Américains que le Time Magazine avait écrit de lui en 1962 qu’il était « l’homme le plus puissant en Italie depuis l’empereur Auguste ».
Vous aurez remarqué que Mattei a baptisé les grandes multinationales du pétrole « Les sept soeurs » (en italien, Le Sette Sorelle). L’image est tellement forte qu’elle est leur est immédiatement accolée dans le monde entier. Même si elles sont des concurrentes, elles ont toutes le même intérêt, et donc à peu près le même modus operandi, à quelques différences culturelles (au sens de culture d’entreprise) près.
C’est donc dans cette foulée que paraît en 1975 « The Seven Sisters », le livre du journaliste et essayiste britannique Anthony Sampson qui connaitra un très grand succès mondial ». Paru en français sous le titre « Les Sept Soeurs », voici le descriptif qu'on découvrait sur la jaquette arrière d'une édition parue au Québec :
« Défiant les lois de leur propre pays, soudoyant les gouvernants étrangers et les renversant au besoin, alternant de façon diabolique le charme et la ruse, les grandes compagnies pétrolières ont véritablement remodelé la face du monde dans lequel nous vivons.
Prix international de la presse 1976.
Après son anatomie désormais classique d'une grande multinationale (« I.T.T., l'État souverain »), Anthony Sampson pénètre, dans une synthèse magistrale et passionnante, l'univers secret des sociétés pétrolières et des conséquences géopolitiques de leurs opérations.
L'auteur retrace d'abord l'épopée fantastique des premiers chercheurs de pétrole de la Pennsylvanie, riches un jour, ruinés le lendemain, et la constitution du gigantesque monopole de John D. Rockefeller I, qui introduisit la piraterie dans le monde du big business. Il analyse finalement les formidables puissances que représentent les sociétés pétrolières et notamment « Les Sept Soeurs » : Exxon, Shell, Texaco, Mobil, B.P., Socal et Gulf.
Anthony Sampson, qui a rencontré tous les grands patrons du pétrole et les nouveaux riches de l'OPEP, trace des portraits hauts en couleur de ces personnalités puissantes et fait revivre l'atmosphère dramatique des réunions où furent prises ces dernières années des décisions qui ont bouleversé le monde.
Personnalité marquante du journalisme britannique, l'auteur est collaborateur régulier de l'Observer de Londres et du magazine « Vision ». Il a déjà publié huit ouvrages dont « I.T.T., l'État souverain » (Alain Moreau-Éditions Québec/Amérique). »

Et voici un bref extrait de la critique parue dans Le Monde diplomatique en 1976.
« Il ne subsiste aujourd’hui à peu près rien de la première station de forage montée en 1859 à Titusville, en Pennsylvanie. C’est pourtant là qu’est née l’aventure du pétrole, dont la répercussion sur l’économie mondiale devait être presque aussi importante que celle de l’électricité.
L’ouvrage d’Anthony Sampson, Les Sept Sœurs, va plus loin que son titre ne le laisserait croire. Il ne décrit pas seulement la naissance et la croissance des sept plus grandes sociétés pétrolières du monde, mais aussi la formation de l’Amérique moderne, la constitution de méga-fortunes, celles de Rockefeller ou de Gulbenkian, la lente évolution des mentalités qui président aux rapports entre le monde surdéveloppé consommateur et le tiers-monde producteur, etc.
Ces quelque cinq cents pages constituent une remarquable enquête, au fil de laquelle l’auteur égrène posément les périties et les arguments.
La réalité qui recouvre les activités des « Sept Sœurs » est à l’image de leur flotte pétrolière, « entreprise dépourvue de centre ou de base géographique, dont le cœur navigue en haute mer entre une source intermittente d’approvisionnement et une destination sujette à changement enfin, pour couronner le tout, n’ayant d’allégeance envers aucun pays particulier ».

À partir de 1975, l’action des pétrolières devient beaucoup plus transparente. Non pas par choix, mais parce qu’elles sont désormais dans la mire des médias qui les suivent à la trace, d'abord sur fond de crise mondiale, puis notamment sur les enjeux environnementaux.
Depuis quelques années, alors qu’on s’interroge sur la possibilité que les réserves pétrolières mondiales soient en train de s’épuiser face à l’accélération de la demande dans les économies émergentes et à l’épuisement des réserves de pétrole conventionnelle, de nouveaux enjeux géostratégiques refont surface. Qui a du pétrole ? En quelles quantités ? À quel prix ?
Ce dernier point est particulièrement important. Ce n’est pas tout d'en avoir, encore faut-il que son prix de revient lui permette d’être concurrentiel sur le marché mondial. Ainsi, le prix de revient du pétrole extrait des sables bitumineux est très élevé (entre 65 et 75 $ le baril). Lorsque le cours mondial dépasse les 100 $ le baril, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le pétrole albertain.
Mais lorsque le cours mondial du brut de référence en Amérique du Nord (le West Texas Intermediate ou WTI) baisse en dessous des 100 $ comme c’est le cas en ce moment (95,25 $ en ce 19 janvier 2013 et que se profile à l’horizon une nouvelle récession mondiale et une autosuffisance américaine en pétrole à compter de 2017 en raison des découvertes récentes dans le Bakken Field qui chevauche le Dakota du Nord et le Montana, avec un prix de revient nettement plus bas que celui des sables bitumineux de l’Alberta, la question de l’avenir de ces derniers se met à se poser. Va-t-il pouvoir trouver preneur ?
La question se pose avec d'autant plus d'acuité que l'acheteur applique parfois un escompte sur le prix de vente qui fluctue avec les conditions du marché et les caractéristiques du pétrole qu'il achète. Ainsi, le pétrole des sables bitumineux a une forte teneur en soufre qui va en compliquer le raffinage. En ce moment, les Américains l'achètent à escompte de 40 % sur le cours du WTI.
La problématique est différente pour chaque pays. La France n’a pas de pétrole et doit donc l’importer. C’est pour réduire la part du pétrole dans son bilan énergétique et dans ses équilibres d’échanges commerciaux qu’elle a développé une filière atomique très importante. Ce faisant, elle s’est créée une autre vulnérabilité avec l’uranium qu’elle importe à des conditions très avantageuses du Niger, une de ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest.

Les troubles politiques qui agitent présentement cette partie du monde constituent une menace directe à la sécurité de ses approvisionnements. Qui plus est, Total, sa pétrolière nationale, vient tout juste de découvrir un important gisement de pétrole au Mali. En effet, le site français Boursorama affichait ces jours derniers la dépêche suivante : « Découverte pétrole bassin Taoudéni-Mali 11/01/2013 à 21:08 janvier 2012 - Total: résultats prometteurs de forages dans le bassin Taoudéni, Mali ».
Cette information faisait suite à une autre parue l’an dernier presque jour pour jour :
« Simple hasard ? Alors que la région du Sahel est soumise à des troubles de plus en plus violents, l’actualité nous rappelle que la région est riche en pétrole.
Le géant pétrolier français Total vient en effet d’annoncer avoir signé deux permis d’exploration avec les autorités mauritaniennes dans le très prometteur bassin de Taoudéni.
Le groupe a ainsi acquis, en tant qu’opérateur, une participation de 90% dans les blocs C 9 en mer très profonde et Ta 29 à terre dans le bassin de Taoudéni. La compagnie nationale mauritanienne SMH détiendra les 10% restants.
Le bloc C 9, situé à environ 140 kilomètres à l’ouest des côtes mauritaniennes, s’étend sur plus de 10.000 km (!…), par des profondeurs d’eau comprises entre 2.500 et 3.000 mètres. Le bloc Ta 29 est situé dans le désert du Sahara à 1.000 kilomètres à l’est de Nouakchott, au nord du bloc Ta 7 sur lequel Total mène déjà des activités d’exploration.
En février 2011, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L’essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possibles, au Mali et au Niger.
Les récentes découvertes de richesses minières, dans le bassin de Taoudéni, large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et le Niger, provoquent en effet désormais un vif intérêt pour cette région.
Jean-François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total a ainsi fait état d’immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie et le conduisant même à parler « d’un nouvel Eldorado».
A travers sa filiale internationale Sipex, Sonatrach a par ailleurs obtenu l’approbation du ministère des Mines nigérien pour procéder à des forages expérimentaux.
Pour rappel, la Sipex est présente au Niger depuis 2005, plus précisément au périmètre de Kafra, situé à la frontière algéro-nigérienne.
Fin 2009, Sipex a obtenu une prolongation d’un an de la première période d’exploration, arguant d’une situation politique difficile dans le pays.
Au Mali, la filiale de Sonatrach présente depuis 2007, a acquis une prolongation de deux ans, émanant du ministère malien des Mines, pour la première phase d’exploration qui prendra fin en 2013.
Simple coïncidence ?
À trois mois de l’élection présidentielle au Mali, le gouvernement, déjà confronté aux enlèvements d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et à la menace d’une crise alimentaire, doit désormais faire face à une nouvelle rébellion touareg.
Ainsi, l’armée malienne a repris dans la nuit de jeudi à vendredi le contrôle des trois villes du nord-est du Mali attaquées mardi et mercredi par des rebelles.
« L’armée malienne a repris le contrôle des villes de Ménaka, de Tessalit et d’Aguelhok. Des renforts sont venus sur place », a déclaré une source militaire régionale.
Dans ces deux dernières villes, les combats ont fait 47 morts – 45 rebelles et deux soldats – selon le ministère malien de la Défense. Les rebelles touareg auraient été vus se dirigeant vers le nord-ouest du Mali.
Ces attaques sont les premières de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion mais également depuis le retour de Libye de centaines d’hommes armés ayant combattu aux côtés des forces du leader libyen Mouammar Kadhafi.
Plus globalement, l’instabilité provoquée par les activités d’Aqmi dans le nord du Mali, lieu d’implantations de plusieurs de ses bases, a été renforcée par le retour sur le territoire libyen de plusieurs centaines de ces rebelles.
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com - 21 janvier 2012 »

Total, ce n’est pas que la France. C’est aussi Paul Desmarais et l’Empire Power. Et, « comme par hasard », le Canada participe à l’intervention française au Mali. Pour lutter contre le Djihad islamique et le risque terroriste, nous dit-on...
En Libye, il fallait, disait-on, débarrasser le pays d’un tyran sanguinaire. On a appris depuis que le tyran en question avait donné 400 millions d’euros à Sarkozy,

et qu’il était devenu pour ce même Sarkozy, l’ami de Paul Desmarais, un témoin gênant.
Au lendemain du renversement de Kaddhafi, Total se réjouissait de pouvoir reprendre rapidement ses activités en Libye, pour se faire dire quelques mois plus tard que les soupçons de corruption qui pesaient contre elle risquaient de la disqualifier pour l’obtention de nouveaux permis.
Pour les dessous pétroliers de l’opération de l’Otan contre la Lybie, voir cet article paru sur le site Russia Today intitulé « Libya: So it was all about oil after all ! ».
Total a donc dû jeter son dévolu sur d’autres régions, et c’est ainsi qu’elle a accéléré ses programmes d’exploration au Mali. « Comme par hasard », elle annonce une découverte importante juste au moment de l’annonce de l’intervention française dans ce pays. Si ce n’est pas « arrangé avec le gars des vues »*...
* Expression québécoise qui signifie « du cinéma »


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2013

    Sur Vigile, on lit souvent à propos du NWO, du pouvoir atlanto-sioniste, des Bilderbergs, du complexe militaro-industriel, néo-impérialisme, Françafrique, etc..
    Tous ces termes masquent la réalité du pouvoir en Occident.
    Pourquoi la France intervient au Mali, soutenu par l'Angleterre et le Canada, qui y a expédié des forces spéciales (JT2 ?) pour "protéger" des intérêts canadiens ?
    Une réponse dans ce billet de blog que je rapporte ici.
    Désolé pour l'anglais.


    FRENCH TROOPS IN MALI - After six days of aerial attacks, on January 16, 2013,
    French troops began to engage the Islamist rebels whose advances to the south
    are threatening to overthrow the unelected military regime - and the Rothschild-owned gold mines.


    The real reason for the French military intervention in Mali is to protect the foreign-owned gold mining operations, which produce hundreds of thousands of ounces of gold for the owners per year.


    MALI IS 'GOLD COUNTRY' - Foreign investors profit from the gold of Mali while its people wallow in poverty.
    Nine out of ten people in Mali live in dire poverty and 72 percent of the population survives on less than a dollar a day.
    Ninety percent of the Malian population is Muslim.


    The Tuareg and Islamist rebels control the north while the military coup leaders control the south.
    The gold mines that the French troops are protecting are in the south and west of Mali.

    "France, in this operation, is not pursuing any interest ... other than safeguarding a friendly country, and does not have any goal other than fighting against terrorism."
    - French President Francois Hollande on the French intervention in Mali
    “We - not just the French, but all nations - have to combat terrorism.”
    - French Foreign Minister Laurent Fabius on Mali
    WHY MALI?
    With U.S. assistance, the French are now waging war against the rebels in Mali. Why did France suddenly decide to wage war in the west African nation? If you were to listen to what the French and American leaders say about their military intervention, you would probably think the French, Danish, British, and U.S. operation in Mali is aimed at stopping terrorism, which is what they want you to think. The real purpose of the French intervention, however, is to protect the Rothschild-owned gold mining operations in the south from being taken over. Mali is the third largest gold producer in Africa after South Africa and Ghana and the biggest mines in Mali are owned by Rothschild-controlled firms.
    France began its intervention on January 11, 2013, using aerial attacks to try and halt the Islamists' advance into the southern part of Mali. Three days later, the UN Security Council unanimously backed the intervention. On January 16, French troops began to engage in combat operations on the ground in Mali. The United States is also deeply involved in the conflict, which it describes as part of the fraudulent "War on Terror." The U.S. reportedly will not send troops to Mali because the ruling regime, which France is supporting, took power through a military coup in 2012. Contractors working with the military, however, are being deployed to Mali.
    U.S. Defense Secretary Leon E. Panetta said that U.S. assistance includes air and other logistical support. American spy planes and surveillance drones are already involved. Panetta said that even though Mali was far from the United States, the Obama administration was deeply worried about extremist groups there, including Al Qaeda in the Islamic Maghreb. “We’re concerned that any time Al Qaeda establishes a base of operations, while they might not have any immediate plans for attacks in the United States and in Europe, that ultimately that still remains their objective,” he said.
    Neither the French nor the U.S. leaders say anything about protecting the Rothschild-owned gold mines, but portray their effort in Mali as part of the global war against terrorism. But that doesn't make any sense at all because the Islamic rebel movement that the French and U.S. are fighting against in Mali is very much like the Free Syrian army they support in Syria, and not unlike the one they supported in Libya. In all three cases the regime being challenged by Islamic rebels came to power through military coups.

    Gold mining made Mansa Musa I of Mali (14th Century) the richest person in all history, according to a list of the world’s richest people of all time.
    Second on the list is the Rothschild family, the richest people on the planet. Today, companies controlled by the Rothschild family own the largest gold mines in Mali. The Rothschilds are not generous like Mansa Musa, who gave away much of his gold on his pilgrimage to Mecca.


    The gold mines are located in the far west and south of Mali.

    This chart shows the extremely small role the state has in the ownership and operation of Mali's mines.
    The real owners: AngloGold Ashanti, Randgold, and IAMgold are all companies tied to the Rothschild family. The first three mines are directly tied to NM Rothschild and had produced 233 tonnes of gold by 2003, which would be worth more than $14 billion at $1,900 per troy ounce, the value gold reached in 2011.


    The Sadiola mine production figures from IAMGOLD
    In Mali, there are three main companies that control the majority of the mining sector.
    These companies are AngloGold Ashanti, Randgold, and IAMgold.
    The companies are all owned or financed by the Rothschild family.
    The Sadiola and Morila mines of Mali, both run by Rothschild-owned companies, produced 83 percent of all gold produced in Mali between 1999 and 2001.
    This amounts to hundreds of millions of dollars worth of gold being extracted from the Rothschild mines in Mali, every year.
    The chairman of AngloGold Ashanti, shareholder and operator of the two biggest gold mines, was Russell Philip Edey from 2002-2010. Edey also served as Vice-president of NM Rothschild Corporate Finance Limited and chairman of a whole host of Rothschild-owned companies, as can be seen by his BusinessWeek executive profile.
    AngloGold Ashanti has 20 operations in 10 countries on four continents and produced 4.33 million ounces (Moz) of gold in 2011, generating $6.6bn in gold income, according to the company website.
    Randgold is another Rothschild-controlled company. This can be seen in who sits on the board of the company. Christopher Lewis Coleman, for example, is an independent non-executive director of Randgold Resources Ltd. since 2008. Coleman is also Managing Director of Rothschild, Co-Head of Banking of N M Rothschild & Sons Ltd., and Chairman of Rothschild Bank International Ltd.
    IAMgold is a Canadian-based mining company that has been financed by N.M. Rothschild since at least April 2008.
    A report on the impact of gold mining in Mali begins:
    Investors see in Mali the perfect environment for resource extraction with none of the responsibility of honoring human rights, contributing to the state economy, or respecting environmental conditions. Mali traditional culture says that “gold belongs to the devil” and according to this tradition, gold appears when the devil is happy and disappears when he is upset.
    Today, the gold of Mali belongs primarily to the Rothschild family and their partners who are running the gold mines of Mali. The French military intervention has more to do with protecting these lucrative foreign-owned gold mining operations than defending France and the West from "Islamic terrorism."
    In the case of Mali the real motivation for the military intervention can be clearly seen and it has nothing to do with "fighting terrorism." The fraudulent "War on Terror," started in the immediate aftermath of the false-flag terror attacks of 9-11, is, in reality, all about disguising military operations to protect the corporate plundering of valuable and strategic resources from poor Muslim nations, like Mali.

    http://www.bollyn.com/home#article_13916

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Je suis d'opinion qu'il y a, qu'il y a toujours eu, une surproduction mondiale de pétrole. Du moins une surcapacité de production.
    Les 7 sœurs, et autres, ont toujours eu comme objectif de restreindre l'offre et de maintenir les prix. La surabondance
    du produit n’était pas souhaitable pour le système capitaliste; la rareté artificielle d'un produit lui convient mieux. Les 7 sœurs et la CIA ont donc eu des intérêts convergents....pour maintenir cette rareté artificielle et contrôler l'offre.
    Idem pour le cartel OPEP. Le cartel OPEP est un
    cartel légal.....qui a simplement remplacé le cartel des 7 sœurs.
    Concernant les guerres du moyen-orient, d'Afrique et d'ailleurs : la plupart ont
    pour but de restreindre ou contrôler l'offre; c'est mon opinion.
    M. Le Hir, votre article est époustouflant....comme d'habitude. Je crois, en effet, que les prix du pétrole se stabiliseront ou baisseront .....un peu comme cela s'est produit avec le prix du gaz naturel.
    Les Russes, eux, développent leurs propres stratégies; des puits extrêmement profonds sur terre. Avec succès !
    Vous devriez, M. Le Hir, vous intéresser a l’hypothèse du PÉTROLE ABIOTIQUE. Une théorie d'origine russe.
    Cette surabondance de pétrole causera-t-elle une désinflation mondiale? C'est l’hypothèse de certains économistes. Personnellement, je n'y crois pas.
    Je suis toujours en ligne avec le demande et la prédiction de W. Buffet ; une inflation de 6 % PAR ANNÉE pendant 10 ou 15 ans.

  • Oscar Fortin Répondre

    20 janvier 2013

    Je me permets d'ajouter cette intervention toute récente de Michel Collon sur la guerre au Mali et les guerres en Afrique.
    http://www.michelcollon.info/Michel-Collon-La-France-au-Mali.html

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    20 janvier 2013

    Le pétrole est en effet un puissant déterminant de la politique à l'échelle de la planète. Mais quand est il du Canada ? Et quelle incidence sur la souveraineté du Québec.
    L'Alberta possède une réserve de 170 milliards de barils de pétrole bitumineux enclavée, qu'elle doit céder à forte escompte parce que les capacités des oléoducs sont limités et ne donne pas accès aux marchés lucratifs. D'où le besoin impératif d'en ajouter à l'Ouest et à l'Est puisque les États Unis, (qui absorbe 99 % de la production) se dirige vers l'indépendance énergétique (obtenu par fracturation).
    La Colombie Britannique pose des conditions telles pour le passage du nouvel oléoduc que sa réalisation devient improbable. Soudainement le corridor Est (Québec) prend une importance hautement stratégique. Ce qui place le Québec dans une position (rapport de force favorable) laissant entrevoir clairment la possibilité de faire un gain politique majeur (cela dépendra de comment on jouera nos cartes).
    Ce thème fut l'objet de ma présentation à la SSJB le 13 décembre dernier :
    Géopolitique de l’énergie et souveraineté
    Oléoduc : le Québec a-t-il le gros bout du tuyau ?
    ( Pour des raisons de santé, le montage du vidéo n'a pas été fait avant d'être mis en ligne. Cependant j'ai bien l'intention de publier mes notes structurées bientôt.).
    Le déterminant politique qu'est le pétrole a mené à une profonde métamorphose du Canada, en fait une dislocation de la fédération. Quand même étonnant que si peu de souverainistes se posent la question de l'incidence que cela peut avoir sur l'avancement de la cause.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2013

    Pour ajouter un complément d'information au sujet de l'Iran:
    «The real Iranian hostage story from the files of Fara Mansoor» : http://dmc.members.sonic.net/sentinel/1earth2.html
    Dans ce texte de 1995, on apprend que le Shah était atteint du cancer, et que le «retour triomphal» de l'Ayatollah Khomeini aurait été préparé de toutes pièces par le clan Bush (opposé à Jimmy Carter, et près des intérêts pétroliers) pour éviter que le pays ne bascule dans le camp communiste. Une pierre, deux coups, puisque la crise des otages a permis de discréditer Carter. Bush est devenu vice-président sous Reagan... et on connaît la suite.
    En ce qui concerne l'Italie, on pourrait dresser un parallèle entre Mattei et Berlusconi, qui a dû plier devant un ennemi plus fort que lui (Sarkozy), mais a la vie sauve et peut maintenant régler ses comptes avec l'ex-président français:
    «Pour Berlusconi, Sarkozy a lancé la guerre en Libye contre Kadhafi pour le pétrole» : http://www.youtube.com/watch?v=h14sTxHxGuA

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2013

    À M. Jean-Pierre Bélisle
    Très cher, dans votre intervention que vous venez de poster ci-dessus, le paragraphe suivant a particulièrement attiré mon attention:
    "Les Russes et les Chinois sont maintenant de la partie. Ils ont leurs propres « super Oncle Paul », privés ou d’État, et se préparent à agir ou agissent déjà –dans leurs sphères d’influence respectives- de la même manière que les « Sept Sœurs »".
    Ce passage me rappelle une stratégie utilisée bien à dessein par l'oligarchie et ses démembrements(ou suppots) qui trouvent tous les sunterfuges pour justifier les méfaits de cette pègre. Ils avancent très souvent ceci pour se dédouaner: "En tout cas si nous ne l'avions pas fait, quelqu'un d'autre que nous l'aurait fait".
    Mais ce qui m'attriste dans votre raisonnement, c'est ce raccoursi que vous prenez pour acabler ces pays que sont La chine et la Russie. À ma connaissance, la chine n'est allée nulle part faire la guerre à un peuple souverain pour s'accaparer de leur ressource. Il ne me semble pas jusqu'à présent que la chine soit déjà allée dans un pays quelconque de cette planète pour faire tomber un régime afin de le remplacer par des personnages qui lui sont soumis. Mais l'histoire est remplie de tels exemples opérés par la grande confrèrie des impérialistes occidentaux.

    Vous dites bien "...Ils ont leurs propres « super Oncle Paul », privés ou d’État, et se préparent à agir ou agissent déjà...". Au lieu de renseigner, vous vous laancez plutôt dans des affirmations gratuites et des calomnies de bas niveau. Ce genre de discours s'apparente à la propagande que nous lisons très souvent dans les médias à pensée unique. Cher monsieur, ce n'est point le fait qu'un pays investissent dans le secteur d'exploitation minier qui fait de lui un criminel. Je ne pense pas que l'article de M. Le Hir se voulait d'accabler les pays pointés du doigt juste parce que ces derniers ont des entreprises pétrolières, mais plutôt par leur comportement criminel qui consiste à aller chez des voisins proches ou lointains créer des foyers de destabilisation juste afin de piller le sous-sol. L'irak et l'Afganistan et très récemment la Libye en sont des exemples très édifiant.
    Pour le reste, votre intervention est dangereuse en ce sens qu'elle seme le doute dans la tête de nombreux lecteurs quant à la sincérité des dirigeants russes et chinois dans leur relation avec les autres dirigeants des pays du monde. Certes leur pays investit dans le domaine d'exploitation minier et ça ce n'est pas un crime. Alors accordons leur le bénéfice du doute en attendant d'avoir les preuves tangibles de ce qu'ils se comportent exactement comme les prédateurs impérialiste d'hier.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    20 janvier 2013

    Richard Le Hir,
    J’aime bien ton style de genre narratif. Il est unique.
    Je me souviens très bien de cette extraordinaire et marquante année de géologie.
    Cette année-là, nous avions tous, d’ailleurs, écrit aux compagnies pétrolières et le matériel de vulgarisation qu’elles nous firent parvenir était d’une qualité qui surpassait (en ce qui me concerne) celle des recueils de Lagarde et Michard.
    En lisant les premiers paragraphes de ton texte, j’ai de suite revu très clairement jusqu’aux couleurs caractéristiques des planches envoyées par BP ainsi que celles, je crois bien, d’Esso. Le terme : « Craquage catalytique » entrait pour la première fois dans mon vocabulaire.
    Bref, à une époque relativement drable, des « cadeaux de grande valeur » qui nous tombaient du ciel et faisaient de nous des admirateurs des pétrolières. Du moins, effectivement, jusqu’à la lecture du livre « Les sept Sœurs ».
    Mais la géopolitique du « sale pétrole », comme tu dis, évolue à grande vitesse.
    Les Russes et les Chinois sont maintenant de la partie. Ils ont leurs propres « super Oncle Paul », privés ou d’État, et se préparent à agir ou agissent déjà –dans leurs sphères d’influence respectives- de la même manière que les « Sept Sœurs ».
    Si nous portons particulièrement attention à l’Hyperpuissance américaine et ses sous-traitants, c’est pour la bonne raison qu’il s’agit de « Notre Monde », incluant celui des anciens empires coloniaux européens. Il faut donc nous garder de n’utiliser que la grille d’analyse Russe ou Chinoise des événements en cours.
    En regard de la géopolitique des pipelines et des routes maritimes, ces deux grandes puissances visent les mêmes objectifs que l’Empire : elles ne sont pas intrinsèquement des anges de Paix.
    On en revient finalement toujours à « l’espace vital ».
    Le prochain conflit ? La Chine et le Japon. Le prochain grand conflit? – Le Pacifique.
    JPB

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2013

    @ R. LeHir :
    «Au lendemain du renversement de Kaddhafi, Total se réjouissait de pouvoir reprendre rapidement ses activités en Libye, pour se faire dire quelques mois plus tard que les soupçons de corruption qui pesaient contre elle risquaient de la disqualifier pour l’obtention de nouveaux permis.»
    Ceci démontre qu'il y a toujours des incertitudes sur les résultats. Et l'on voit ici que les intérêts français, en dépit du zèle du gouvernement Sarkhozy et de ses forces armées, ne retirent pas nécessairement les bénéfices escomptés. N'en va-t-il pas même de SNC Lavallin qui détenait en Libye des contrats intéressants ? La guerre en Libye a rebrassé les cartes, les perdants sont sans doute la Chine (probablement exclue pour des raisons stratégiques et qui perd tout?) mais aussi d'autres dans le camp des «vainqueurs» comme Total et SNC Lavalin. Mais comme cette dernière compagnie jouit de volumineux contrats à long terme pour l'entretien du parc immobilier du gouvernement fédéral, elle n'a aucun intérêt à sortir en public sur la question.
    Pour plier bagage discrètement, on aura peut-être promis à Total une certaine exclusivité (partage des marchés) pour l'exploitation des nouveaux gisements au Mali-Maurétanie.
    On peut voir en tout cas que tout n'est pas plié d'avance et que derrière des calculs intéressés subsiste une dose d'aventurisme et de subjectivité sous forme de comptes personnels à régler (Kadhafi-Sarko, p.ex.). S'il ne fait pas de doute que l'intérêt des exploiteurs se conjugue au sein du bloc-américano-occidentaliste (BAO) pour contrôler les sources de matières premières, la rivalité interne parmi les membres du BAO demeure très vive. L'arbitrage final se fait par les Américains (Wall Street, The City) qui ne sont jamais loin derrière. Pour les joueurs de second rang, l'allégeance sans faille au système ne rapporte pas toujours des dividendes.
    Vous n'en faites pas explicitement état mais l'on peut aussi voir à la lecture de votre article l'interpénétration des pouvoirs financiers-bancaires-industriels avec le pouvoir politique-militaire et le pouvoir médiatique. Ce maillage se matérialise au sein de groupes discrets de délibérations informelles, tels que Bilderberg, etc. (v. votre article précédent). Ceci fait craindre à juste titre la dictature mondiale à travers la fusion semi-clandestine de tous les pouvoirs au-dessus des États nationaux. Et au-delà, la manipulation et le verrouillage des organismes internationaux (ONU, CPI, etc.) au profit des mêmes.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2013

    Voici un lien très intéressant :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Géopolitique_du_pétrole
    Cet article montre comment quelques intervenants se sont partagé l’exploitation pétrolière au cours du dernier siècle.
    Nous aurions tout intérêt à développer les énergies alternatives, car le pétrole est une ressource très précieuse entant dans la fabrication de plus de 70 000 produits dérivés : processeurs d’ordinateur, produits pharmaceutiques, polymères de toutes sortes, etc. On ne s’abusera pas ici en affirmant que les modes de vies dans les pays industrialisés sont immensément dépendants du pétrole, on pourrait parle « pétrole-junkies ». Notre dépendance est si grande qu’une crise majeure en approvisionnement du pétrole provoquerait une crise économique mondiale sans précédent.
    Personne ne remettra en question l’importance vitale de cette ressource.
    Hélas! La manière dont on s’y prend pour exploiter la ressource vient heurter nos valeurs humanistes, car les grands exploitants au sein complexe militaro-industriel composé de la haute finance spéculative, du pétrole, du militaire, du charbon et du pharmaceutique, se donnent tous les droits : tuer, affamer, etc.
    Le pétrole participe sans aucun doute à notre confort, mais ce confort repose sur le sang de millions de victimes. Au niveau de l’exploitation pétrolière, la paix, ce n’est pas pour demain. J’aimerais tellement qu’il en soit tout autrement.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2013

    Messieurs, vous ne pouvez pas vous battre ici ! Vous êtes dans le PC de Guerre. (Docteur Folamour)
    Un fait divers qui pourrait faire boule de neige si à chaque fois que le matamore Ministre des affaires étrangères John Baird s'en prend aux ennemis d'Israël se fait remettre à sa place par les délégués de différentes nations sur le choix des québécois de se séparer du Canada.
    Les Iraniens répliquent au Canada en évoquant la souveraineté du Québec. 22 oct. 2012
    QUÉBEC - Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a joué le matamore en attaquant durement l'Iran dans une assemblée internationale de parlementaires dans la Vieille-Capitale, lundi, et les Iraniens ont répliqué en évoquant la souveraineté du Québec.
    Pour dénoncer l'attaque frontale du ministre, Iraj Nadimi a demandé si le Canada accepterait, lui, que l'Iran parle en faveur de la souveraineté du Québec.
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/10/22/john-baird-iran-souverainete-du-quebec_n_2002066.html

  • Oscar Fortin Répondre

    20 janvier 2013

    Merci, M. Le HIR, pour votre présentation, fort éclairante de l'histoire du développement de l'énergie pétrolière et de ceux qui en sont devenus les grands maitres. Elle apporte de l'eau au moulin à ceux qui croient que les guerres, menées par nos sociétés "civilisées", ne sont que des opérations de conquête et de contrôle de ces richesses pétrolières et minières.
    La charité de ces "sociétés civilisées, représente un pourcentage bien faible par rapport à la valeur des richesses qu'elles leur soutire. Elle est loin de compenser, ne serait-ce que minimalement, les dommages collatéraux de ces exploitations.
    Non seulement nous nous donnons bonne conscience de voler littéralement ces peuples, mais nous présentons nos interventions guerrières comme des actions hautement humanitaires au service de ces peuples.
    L'hypocrisie et le mensonge à leur état pur.