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Daoust se défend d’avoir agi seul

Le ministre de l’Économie dit avoir consulté un haut dirigeant d’Investissement Québec

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Seul, et mal

Le ministre de l’Économie Jacques Daoust s’est défendu, mercredi, d’avoir agi « en cowboy » dans les négociations qui ont mené le gouvernement à prendre une participation de 1 milliard $US dans un projet aéronautique de Bombardier.

M. Daoust a déclaré qu’Investissement Québec avait été présent dans l’élaboration de l’entente de principe, qui doit être finalisée d’ici au 31 décembre. « On a eu un membre de la haute direction d’Investissement Québec qui a été là tout au long du processus parce qu’on avait besoin de son expertise », a-t-il dit, lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.

Une porte-parole de la société d’État, Chantal Corbeil, a précisé qu’un vice-président d’Investissement Québec avait joué un rôle secondaire dans la décision. « Un haut dirigeant d’Investissement Québec a été impliqué dans le processus mais il n’avait aucun pouvoir décisionnel, il n’avait pas non plus un rôle stratégique, a-t-elle dit. C’était un rôle accessoire. » Mme Corbeil a indiqué que la décision finale avait été prise par le gouvernement puisqu’aucun des fonds d’Investissement Québec n’a servi à la transaction, annoncée la semaine dernière par l’entreprise québécoise, qui exploite deux filiales, dans les secteurs aéronautique et ferroviaire.
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