Dans la tourmente, le numéro deux de l'UPAC quitte ses fonctions

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L'UPAC décrédibilisée

L’Unité permanente anticorruption a annoncé jeudi la démission du numéro deux de son organisation, Marcel Forget, «dans la foulée des articles» de notre Bureau d’enquête.


Notre Bureau d'enquête révélait jeudi matin que l’actuel commissaire associé aux vérifications à l’UPAC a servi d’intermédiaire pour la vente d’actions de l’entreprise Newtech à au moins cinq reprises, alors qu’il ne possédait pas de permis de courtier. Au moment des faits, M. Forget était officier à la Sûreté du Québec.


«Monsieur Forget a préféré se retirer afin de ne pas nuire à l’organisation», a indiqué l’UPAC,  par communiqué, ajoutant que le travail des médias à son égard n’a fait «qu’ébranler l’intégrité de l’UPAC».



Plus tôt jeudi, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, avait invité M. Forget à réfléchir à son avenir «dans l’intérêt de la confiance de la population à l’égard de l’UPAC», ajoutant qu’il n’était «plus l’homme de la situation».


Le ministre avait souligné que la nomination de Marcel Forget a été faite en 2013, sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois.


À titre de commissaire associé aux vérifications à l’UPAC, Marcel Forget était chargé d’évaluer la probité des entreprises qui souhaitent participer aux marchés publics. Les conclusions de cette évaluation sont ensuite transmises à l'Autorité des marchés financiers.



- Avec la collaboration de Patrick Bellerose