Nous lisons depuis un bon bout de temps dans les médias, le mot croissance qui revient à profusion dans tous les articles sur l'économie du Québec et de tous les pays occidentaux dits libres. Mais de quelle croissance parlons-nous? ....comme s'il était possibles de croître à l'infini.
Personne ne semble réaliser que cette croissance dont on parle est celle des banquiers et de quelques multinationales géantes qui, pour croître, doivent absorber les plus petites nous réduisant alors à de simples payeurs dirigés.
Ce type de croissance est nécessaire à l'économie de marché capitaliste telle que nous la connaissons maintenant. Cette croissance est aussi celle des intérêts composés imposés à tous les états qui croulent littéralement sous des paiements d'intérêts qu'ils n'arrivent même plus à payer, livrés corps et âme aux banquiers rapaces.
Si les personnes serviles qui se disent journalistes nous disaient la vérité, nous pourrions lire ces choses dans les pages de nos médias. Nous pourrions lire que c'est ce détournement de politique financière qui étrangle les populations qui ne pourront jamais arriver à payer ces dettes frauduleusement instaurées par les banquiers internationaux, les financiers et les véreux spéculateurs.
Les organisations que je qualifierais de criminelles comme la Banque Mondiale et le FMI, supportées par les bureaux de notations, sont là justement pour endetter les états sous couvert d'aide et leur imposer l'appauvrissement des populations par la coupure des services publics.
La Grèce en est un triste exemple. Les banquiers de Wall street et de la City de Londres en sont les pivots. Il faut dire aussi qu'aux USA et au Canada les gouvernements en place ont donné à l'entreprise privée leurs banques centrales: 23 décembre 1913 pour la Federal Reserve (la FED ) et la Banque du Canada dont la charte remonte à 1935.
Comprenons que l'entreprise privée n'est là que pour faire des profits, tout le monde sait ça. Pour revenir au Québec, il est bien entendu que les PPP si chères à notre ex premier ministre, coûteront au public un prix beaucoup plus élevé que les investissements publics. Le privé doit faire son profit. Les ponts et hôpitaux récemment construits ou en construction ont vu leurs prix initiaux carrément exploser en cours de réalisation. Nous le voyons actuellement, tout le monde s'en met plein les poches.
En terminant je voudrais m'exprimer sur le gouvernement Marois qui empile déceptions sur déceptions. Madame Marois n'est définitivement pas à la hauteur. Presque toutes ses promesses électorales ont été trahies. Je n'en ferai pas la liste car d'autres l'ont fait et mon texte serait trop long. Ses interventions à Davos et en Écosse l'ont littéralement ridiculisée. J
e veux bien croire que l'état de minorité de son gouvernement limite son action mais ça ne doit pas servir d'excuse à l'inaction ou au changement radical du programme prôné pendant la période électorale. Nous savions que Jean Charest nous avais aussi menti mais je pense que les promesses détournées par madame Marois sont encore plus nombreuses.
Notre système politique dit démocratique, souffre d'une grave lacune. Ceci n'est pas vrai seulement pour le Québec. Toutes ou à peu près toutes les actions du gouvernement ne sont pas destinées à assurer un mieux être de la population mais pour assurer une réélection.
Tout est fait en fonction d'une campagne électorale future aussi et surtout en ce qui concerne le financement des partis. Nous en voyons présentement de tristes exemples. Le PQ est aussi coupable de malversations que le PLQ. Les proportions n'ont que peu d'importance, et, comme le disait Jacques Duchesneau, la corruption touche tous les partis, PQ inclus, bien sûr.
La grande question que je me pose, où va-t-on de cette manière? Le PQ refuse toute association avec quelque parti indépendantiste que ce soit ce qui, dans mon esprit, prouve le fait qu'il ne veut pas la faire. La ''gouvernance souverainiste'' n'est qu'un triste leurre.
Ivan Parent
Croissance, chère croissance, ne vois-tu rien venir?
Le chaos, bien sûr!
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
Cliquer ici pour plus d'information
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Claude G. Thompson Répondre
10 février 2013Dimanche 10 février 2013
M. Parent.
Comme vous et comme bien d’autres, je me pose de sérieuses questions sur les intentions réelles du PQ Marois. Ne pas vouloir ouvrir la porte à un dialogue avec les autres partis indépendantistes et se prétendre le seul « légitimé » à faire la « souveraineté »; employant ce vocable moins menaçant pour l’imaginaire populaire plutôt que celui clair et sans ambiguïté «d’indépendance »; est quant à moi très révélateur du manque de conviction et de foi en leur raison même d’exister.
Ce que vous décrivez dans votre texte est conforme à l’image que nous nous faisons depuis Matusalem du comportement des politiciens professionnels qui ne songent qu’à leur réélection et aux moyens de mieux nous endormir afin de les remporter en se compromettant le moins possible.
Je le dis et je le réécris : “ Les grandes nations se sont édifiées sur l’espérance inébranlable de leurs « leaders » et de leurs citoyens, qui constituaient leur véritable force. Cette inébranlable espérance qui maintenant plus que jamais doit être la nôtre, sans que ne vienne s’y mêler de doute, ce qui serait lâcheté, ni de crainte, ce qui serait faiblesse.
Ainsi verrons-nous naître notre pays, pas autrement. La responsabilité nous en incombe, mais pour cela, nous nous devons de faire savoir à nos élus ce que nous attendons d’eux et le leur rappeler chaque fois qu’ils croient pouvoir faire les choses sans nous.”
Claude G. Thompson