Quand un premier ministre en est rendu à exhiber le sourire comme carte de visite de son parti pour mousser sa prochaine campagne électorale, il y a là une déconnexion pathétique avec la réalité. Une réalité qui, dans le cas de Valérie Plante, était appuyée par un vent de changement à l’Hôtel de ville de Montréal. Ce même vent de changement qui a catapulté la Coalition avenir Québec de François Legault en tête d’un dernier sondage dans les intentions de vote des Québécois.
Comme tous les analystes de la scène politique québécoise le savent, les libéraux n’ont pas l’habitude de « laisser trainer les choses » et, depuis un certain temps, Philippe Couillard frôle les murs des corridors de l’Assemblée nationale comme s’il tentait de fuir les journalistes. Il a littéralement perdu la fougue du batailleur qui l’a toujours caractérisé dans les situations où il se devait de rebondir.
Pendant ce temps, dans les couloirs secrets du PLQ, les potentiels dauphins Coiteux, Barrette et Moreau surveillent attentivement la dégringolade de Philippe Couillard, prêts à prendre l’avant-scène aussitôt que l’occasion se présentera.
Octobre 2018 s’en vient rapidement…À mon sens, ou Couillard laissera sa place ou il se fera montrer la sortie par l’exécutif du PLQ!
Henri Marineau
Québec
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