COMMISSION PARLEMENTAIRE SUR LA PRESSE ÉCRITE : COMMENTAIRES DE LA FQS

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Le réel problème médiatique, c'est le contrôle qu'exerce le politiquement correct sur les salles de rédaction

A la suite de l’annonce des difficultés financières du Groupe Capitale Médias (GCM), le gouvernement du Québec a promis une aide d’urgence et une commission de l’Assemblée nationale a entrepris de se pencher sur les moyens d’assurer la survie de la presse écrite. La Fédération des Québécois de souche (FQS) juge opportun de rendre public son point de vue à ce sujet.


Plusieurs imputent les difficultés des médias écrits à la concurrence inégale des géants de l’internet qui s’arrogent une part croissante du lectorat et des revenus publicitaires. Il est vrai que le goût effréné de la nouveauté (un signe de barbarie, selon Montherlant) se traduit par un déplacement vers les médias électroniques. Mais ce n’est pas la seule cause des difficultés de la presse écrite, comme l’illustre le cas de Québécor, qui ne semble pas affecté au même degré. La dégradation de la situation financière de plusieurs quotidiens imprimés pourrait également s’expliquer par la désaffection d’une part importante de leurs lecteurs en raison de leur manque de pluralisme politique, l’information, la section éditoriale, les chroniques et parfois même les lettres de lecteurs publiées, reflétant toutes les positions de la secte politiquement correcte. Par exemple, l’information internationale est, dans les journaux de GCM, presque entièrement sous-traitée à l’officine de propagande de gauche que constitue l’Agence France Presse. Certains craignent que la disparition des journaux de GCM constitue une perte irréparable pour les régions, mais il y a longtemps qu’ils les ont abandonnées, tant est évident le dédain qui s’y affiche pour le sain sentiment du peuple québécois.


On redoute que la situation actuelle des médias écrits conduise à des fusions ou à une reprise par des grandes chaines, sans réaliser que la véritable concentration de la presse, c’est le contrôle des salles de rédaction par la pensée unique politiquement correcte. Dans ce contexte, l’aide publique, que ce soit sous forme de subventions, de crédits d’impôt ou de taxes réservées, ne devrait être accordée à la presse écrite qu’en contrepartie d’engagements à faire preuve de plus de pluralisme, un peu comme dans certaines chaînes où plusieurs courants d’opinion sont représentés parmi les chroniqueurs. Les Québécois n’ont pas à payer pour que perdure l’endoctrinement que leur infligent actuellement certains quotidiens.


Fédération des Québécois de souche

Pour la reconquête de notre peuple