Parti libéral du Québec

Coderre le missionnaire

Ensemble contre l’intimidation

Tribune libre

Le retour médiatisé de Denis Coderre devant les caméras suscite pour le moins son lot de commentaires provenant de la presse et des médias sociaux. Son charisme soulève l’intérêt jusqu’à l’Assemblée nationale où il a rencontré le chef du PQ et entamé un échange tournant autour de l’axe souverainiste-fédéraliste.

À ce sujet, Denis Coderre est formel. N’eût-été de la remontée en flèche du PQ dans les sondages, il ne s’engagerait pas sur la scène politique provinciale. Selon ses propres dires, il se sent appelé dans une mission précise, à savoir relancer la saga entre le oui et le non, et garder le Québec au sein du Canada. «S'il n'y avait pas un troisième référendum éventuel, si on n'avait pas parlé d'indépendance, je serais peut-être pas là. C'est le déclencheur», confie-t-il en entrevue.

Aux yeux du candidat pressenti à la chefferie du PLQ, le Parti libéral du Québec est rendu «trop à gauche» à son goût. «Le PLQ a toujours été le parti de l'économie. Si on veut distribuer la richesse, il faut toujours bien la créer». Par ailleurs, la CAQ de François Legault ne peut rien contre le retour de cette montée du souverainisme qui se dessine, la position des caquistes étant «trop timide».

Denis Coderre arrivera-t-il à ramener les anciens militants du PLQ? Comment réagira l’aile jeunesse du PLQ devant un candidat de la vieille garde? Quelle sera l’attitude des nombreux jeunes maires des municipalités élus lors du dernier scrutin municipal? Toutes des questions qui laissent perplexes eu égard à celui qui s’auto-proclame comme le sauveur du Québec dans le Canada…

Ensemble contre l’intimidation

En 2012, le Québec a adopté unanimement la Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école. En vertu de cette Loi, chaque conseil d’établissement devait adopter un plan de lutte contre l’intimidation et la violence. De surcroît, depuis 2021, le Québec a un Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation. Alors, comment expliquer qu’en 2024, avec autant de beaux plans dans les classeurs, on soit aussi peu proactifs dans les écoles secondaires?

Dans mes recherches, Google m’a conduit à cette définition de l’intimidation: « […] tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser ».

Un élément de cette définition m’apparaît particulièrement intéressant, à savoir « dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées». En termes clairs, l’intimidation se caractérise par l’emprise du «méchant» sur le «bon», le méchant utilisant la violence physique et/ou psychologique comme massue pour déconcerter l’innocent incarné par le «bon».

Alors, quoi faire pour annihiler ces comportements destructeurs? Deux paramètres, selon moi, entrent en jeu: les parents et les directions des écoles. Partant du fait accompli que les parents sont les premiers responsables de leurs enfants, l’éducation au respect des autres devrait débuter à la maison et se poursuivre à l’école. Et je ne connais pas d’autres moyens pour exercer cette démarche qu’elle soit appuyée par des règles claires et strictes à la maison comme à l’école.


Henri Marineau, Québec




 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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