Élections québécoises de 2018

Chefs d’opposition, soyez porteurs d’un message

Tribune libre

Les chances pour le P.Q, la CAQ et QS de remporter les élections de 2018 sont présentement nulles. Ces partis politiques doivent faire des choix pragmatiques. Ils doivent se rendre compte que leur chance est zéro et qu’ils doivent se battre avec l’énergie du désespoir.

Qu’est-ce que cela veut dire? Deux choses : refuser le statu quo des banquiers et financiers et s’éloigner des journalistes au service et aux ordres du pouvoir. Vous, Péquistes, Caquistes et Solidaires, quand vous parlez aux journalistes et sondeurs, vous ne parlez pas au peuple, aux électeurs de la base, aux travailleurs, aux gens ordinaires qui s’arrachent le cœur afin de subvenir aux besoins de leur famille. S’il vous plaît, laissez les journalistes aboyer, s’estomaquer, crier au scandale. Laissez-les cracher leur venin sur les plateaux de télévision. Laissez-les accompagner les shows libéraux à la Gaétan Barrette sur les deux nouveaux menus dans les CHSLD! Quelle comédie!

Vous chefs et députés d’opposition soyez porteurs d’un message de changement, d’une vision nationaliste et positive du Québec. Aujourd’hui, si je rencontre des gens sur la rue et que je leur présente un Jean-François Lisée du P.Q., un François Legault de la CAQ ou une Françoise David de Q.S. et leur demande pour qui ils vont voter aux prochaines élections, leur réponse sera; « Je ne sais pas, en haussant les épaules ». Actuellement les libéraux de Couillard savent cela. Ils n’ont pas à sortir les armes lourdes pour attaquer, pour se défendre. Leurs scandales ne les atteignent même plus. Ils savent qu’ils ont le vent dans les voiles et qu’ils peuvent présenter n’importe qui aux prochaines élections et la population va voter pour eux, si les choses ne changent pas. Les libéraux vivent dans un confort politique à l’exemple des démocrates d’Hilary Clinton, aux États-Unis. Ils se sont fait damer le pion.

Au Québec, nous vivons un moment propice au changement. L’opposition politique québécoise doit recruter des « outsiders » des gens en dehors de l’establishment qui sont issus du peuple et qui sont capables de parler des vraies choses, des besoins et revendications de la population. Des gens qui ne cherchent pas l’approbation des médias ni de se faire prendre en photos avec les journalistes sur les plateaux de télévision. Le chemin de l’Assemblée nationale est grand ouvert pour des gens engagés dans leur communauté. À tous ces personnes qui veulent se lancer en politique présentement, fuyez le politiquement correct acceptable aux yeux des journalistes et sondeurs, car vous perdez votre temps.

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Marius Morin130 articles

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Citoyen du Québec, Laval, Formation universitaire, Retraité toujours
interpellé par l'actualité socio-politique

Laval





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3 commentaires

  • Marius Morin Répondre

    28 novembre 2016

    Merci de mentionner les trois candidats sortis du système de corruption-collusion de l’élite politique libérale : Bernard Gauthier, Ken Pereira et Lino Zambito. Ils ont tout pour nous libérer de ceux et celles qui continuent de nous voler et exploiter. L’élite québécoise est de plus en plus riche et la population de plus en plus pauvre. Une autre révolution est en gestation, je ne sais pas si elle va être aussi « tranquille » que celle des années soixante!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 novembre 2016

    Triste navire vacillant titaniqué, ce vaisseau vassa-lisée PQ-pécule ploutocratico-néolibéral anti-république libre. L’humain n’est-il désormais voué qu’au désenchantement perpétuel? Trump aussi est en mode trahison de coureur à reculons.
    Pour répondre à la question de votre dernier paragraphe, M. Morin, recruter “des gens en dehors de l’establishment qui sont issus du peuple et qui sont capables de parler des vraies choses, des besoins et revendications de la population. », voici du concret.
    Je vous propose 3 candidats virés pro-peuple, qui ont fait leurs preuves dans les bas-fonds des pouvoirs blanc bonnet-bonnet blanc de la classe politique, mur à mur enclavante et encavante du peuple au service des prédateurs et lobbies d’argent : Bernard « Rambo » Gauthier*, Ken Pereira et Lino Zambito.
    Ces 3 candidats réorientés, décriminalisés officiellement, ex-agents profiteurs invités du système de corruption-collusion de "l'élite" politique québécoise et du régime libéral-fédéral au premier chef, pas moins exemplaire qu'ailleurs, désormais défenseurs du peuple, ayant mis leur tête sur le billot et poursuivant en ce sens, inspirent confiance et, par inversion-subversion civilisatrice paradoxale, notoriété acquise.
    Qui oblige en effet, sinon rage et conviction, un Zambito à vouloir la tête des Charest-Couillard et aux libéraux saoudianisés avec un tel acharnement? C’est mille fois plus courageux que Lisée qui ne prend aucun dossier mafieusant les libéraux de Couillard sur table d’UPAC ou autre, et faisant l’actualité à chaque instant pour ainsi dire!
    Lisée, maître de l'aveuglement, la distraction et l'oubli volontaires devant les urgences socioéconomiques indépendantistes d'État (il connait le mot "effectivité" dit-on, mais son application? en défense de loi 99 en cour présentement?...), qu'a-t-il fait de la Cause comme de son électorat (trahi et QS-cocufié), le grand communicateur stratège autoproclamé devant et (en perroquets béniouiouis et autruchiens) par ses lyséens obnubilés?
    Communicateux Lisée ploutocrate avoué désormais, en plein Hall de l'Hôtel d'immolation du Parlement, au service des lobbies du Marché économique mondial clintonien-sorosisé, oui!! Ce coulage titanesque, tragico-comique, ne pouvait s'afficher que grâce au porteur d'eau bitumineuse volubile Lisée, passé presqu'inaperçu par les indépendantistes eux-mêmes pour une bonne part, néolibéralisés sans savoir que c'est vraiment contraire à une république libre pour vrai.**
    * http://www.lapresse.ca/le-soleil/justice-et-faits-divers/201611/22/01-5044200-un-nouveau-pardon-pour-bernard-rambo-gauthier.php
    ** https://youtu.be/UnuhC17IRBc

  • Oscar Fortin Répondre

    25 novembre 2016

    Je partage le point de vue de M. Morin tout en y ajoutant ce thème qui a marqué un point central de la campagne électorale de Trump : Il faut retourner le pouvoir au peuple. Visionner et écouter cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=6JMB9GKB8jw