Certains événements malheureux veulent-ils dire quelque chose?

Tribune libre

En voyant aux nouvelles les tristes images des inondations de Calgary, je me suis demandé s'il n'y avait pas à quelque part un message là-dedans.
En dehors des Québécois, les Albertains sont les gens au Canada les plus attachés au Système. C'est sans doute pourquoi tant de Québécois s'y sentent comme chez eux et s'y installent.
Prenant pour acquis que le Système, c’est le chacun pour soi et le "au plus fort la poche" résultant en une sélection naturelle des plus aptes à répondre aux besoins du Marché, on peut dire que le Système représente une contre-civilisation.
On le voit bien quand on songe que dans les trente dernières années au Québec, c'est dans les couches socio-économiques les plus défavorisées qu'il y a le plus de solitude et le moins d'enfants.
Pour revenir aux catastrophes naturelles, on dirait effectivement qu'elles sont en augmentation un peu partout sur la planète.
Personnellement, j'ai tendance à penser que la Providence est en train de nous dire quelque chose. Et je pense que plus l'humanité persistera dans sa contre-civilisation, plus nous assisterons à un dérèglement de la nature.
Car une société civilisée en est une qui permettrait à tous sans exception de vivre décemment et d'être heureux... et on en est encore loin.


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25 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2013

    L'arnaque des énergies 'propres' L'arnaque des énergies 'propres' W.O.R.C.
    L'exploitation des forces de la nature
    http://crom.be/fr/documents/l-arnaque-des-energies-propres
    /…il a finalement compris le pourquoi de l’effervescence autour de ces énergies soi-disant inoffensives pour la planète. Son constat est terrible…/
    /…Leur but n’est pas de rendre la planète propre – ou plutôt, oui, leur but est de NETTOYER complètement la planète de toutes ces forces naturelles, et de les transférer vers le monde des machines…/
    /… Pour les Anciens, les éléments naturels – les principaux étant le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre – n’étaient pas que des phénomènes physico-chimiques, mais ils étaient la manifestation d’êtres réels, quoique invisibles : les êtres élémentaux…/
    /…il s’agit là d’un piège qui leur est destiné, qui est là pour capter leur force et la mettre au service du monde technologique par le biais de l’électricité…/
    /… le même constat pourrait être fait en ce qui concerne les barrages hydroélectriques qui captent les élémentaux de l’eau, les ondines, et les cellules photovoltaïques des panneaux solaires qui absorbent les élémentaux du feu…/
    /… les loges noires qui mettent en place ce nouvel esclavage énergétique souhaitent que toutes les forces élémentaires soient ainsi enfermées, «broyées».../
    /… leur seule raison d’être est de transférer l’énergie vitale des hommes dans les machines. Cela a de très graves répercussions, en particulier à la mort où la conscience se trouve enfermée dans les circuits électromagnétiques…/
    /… Toutefois, les forces de la Nature sont encore puissantes, les élites le savent et c’est pourquoi elles redoublent d’efforts pour comprendre comment maîtriser le climat…/

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2013

    La mousson précoce fait plus de 1000 morts en Inde
    L'arrivée de la mousson avec deux semaines d'avance a surpris le pays, provoquant des inondations aux conséquences dramatiques.
    Cet article en images est très révélateur!
    http://www.francetvinfo.fr/la-mousson-precoce-fait-plus-de-1000-morts-en-inde_355224.html
    Inondations en Inde : le bilan pourrait monter à 5 000 morts.
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/06/25/inondations-en-inde-le-bilan-pourrait-monter-a-5-000-morts_3436354_3216.html
    Voici une émission radio de la RFI en deux parties!
    Ayant pour thème : Et si l'Amérique se préparait à la guerre du climat?
    http://www.rfi.fr/aef_player_popup/rfi_player# 1/2
    http://www.rfi.fr/aef_player_popup/rfi_player# 2/2
    http://www.rfi.fr/emission/20130607-1-amerique-preparait-guerre-climat
    http://www.rfi.fr/emission/20130607-2-amerique-preparait-guerre-climat

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2013

    @ Michel Riffon
    Merci à vous pour votre commentaire ! Je me sens moins seul ! Hihi
    Aujourd’hui, c’est comme s’il y avait deux mondes en un ici sur cette terre ! Chacun allant dans des directions diamétralement opposées ! Ce monde est sur sa lancée, rien ne peut maintenant l’arrêter, c’est de la pure mécanique qui dévale la pente ; il déboule ; c’est ça de la gravité.
    Seul un choc extérieur, gigantesque, inconnu, imprévu, bouleversant, mais non-catastrophique et non-destructeur, sur l’ensemble des nations du monde, pourra faire échec à la loi de la gravité terrestre.
    Ce sera un électrochoc libérateur pour l’homme ; et la belle dans l’homme se réveillera. Devant l’ampleur du choc sur l’humanité, l’homme constatera instantanément sa divagation, sa folie et son illusion. Il pourra alors ultimement, pour plusieurs, effectuer un retournement à 180 degrés, afin de rencontrer sa vraie nature en face, son être véritable, ce qu’il est réellement de toute éternité, le vrai lui-même.
    L’homme aura donc besoin d’un choc pour anéantir sa course folle en avant, sans ça, la mécanique continuerait toute seule, encore et encore, sans pouvoir s’arrêter, pendant des siècles. Ça prend un choc, et je crois que nous en aurons tout un ! Ce sera de toute beauté ! Quel spectacle nous aurons !
    Ensuite viendra la paix, la liberté et l’amour vraie pour tous les hommes ; chacun trouvant sa véritable place dans l’univers. Et ce sera la fin de ce monde ; tel que nous l’avons connu ! Et ces évènements sont pour très bientôt, à l’allure accélérée des signes qui se présentent actuellement, on ne peut pas se tromper. Alors bon retour à la maison à tous ! Ah oui !…ce sera l’indépendance, mais pas l’indépendance qu’on croit.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2013

    @ Michel Bélisle
    Pour en revenir aux événements naturels dont tu soulignais la présence de plus en plus fréquente, et que la majorité des gens je crois peuvent constater par eux-mêmes maintenant! Même à travers le peu d'information qui filtre à travers nos médias.
    On voit bien ici, à travers ces deux vidéos de juin 2013, qu'ils nous donnent raison: quelque chose est en marche avec les éléments de la nature. Ils sont de plus en plus nombreux, et ils agissent avec de plus en plus d'intensité!
    Ils traduisent très bien ce qui se passe actuellement! La terre est en ébullition, et l'homme aussi! Et cela s'amplifiera, en tout cas, c'est la tangente que ça prend; si on fait le tour du net, on voit bien la proportion démesurée que ces évènements naturels peuvent atteindre aujourd'hui en comparaison d'hier!
    http://www.youtube.com/watch?v=YeWBbr5uZGQ
    http://www.youtube.com/watch?v=vPa4PAJELLk

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 juin 2013

    @ M.R.
    À Peter, je reviendrai mais ce qui agace un peu dans sa lecture, c'est l'orthographe négligée... et l'usage immodéré de "transcendance".
    Quant à Guénon, encore là, j'essaierai de vaincre ma paresse.
    Dominic Desroches, après cette sabbatique en France, au Danemark et en Suisse, où l'on reconnaît sa spécialité sur Kierkegaard, revient au collège d'Ahuntsic, comme universitaire sans chaire... On a retenu sa volumineuse série sur Vigile: Penser le Québec, titre attribué par Bernard Frappier. Plusieurs le trouvèrent opaque à cause de l'usage de la métaphore, de l'allégorie, pour représenter le Québec dans la Nef des fous ou de la cage volontaire. Il a encore publié au cours du printemps érable.
    Je l'avais idéalisé à travers ses textes au point de refuser de le rencontrer personnellement et de lui trouver des tics de langage ou qualité humaine. Quand il s'est retiré, j'ai publié cette allégorie de lui en tant que l'oiseau unique qu'est le Quetzal en Amérique Centrale:
    "après un vol furtif, invisible sous la ramée verte, il vient de se poser près de ses mini avocats préférés, les longs rubans verts de sa queue encore volant de son arrêt soudain. Il nous fait luire sa poitrine rubis, sa cape émeraude, sa huppe dressée qui fait ressortir l’œil noir et le bec de coq jaune… Il picore calmement. Visons-le, studieusement car il n’avertira pas avant de nous quitter. Ce pourrait être le seul Quetzal qu’il nous soit donné d’observer de notre vie."

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2013

    @ Ouhgo
    Je ne connaissais pas ce philosophe québécois dont j'ai retrouvé plusieurs textes intéressants sur Vigile.
    Mais il faut que vous sachiez, Ouhgo, que la philosophie est très différente de la métaphysique pure dont parlait en son temps René Guénon. Le point de vue en est d'ailleurs complètement différent.
    Les commentaires de Peter étaient plutôt en relation avec la métaphysique qu'avec la philosophie. Et ses propos m'ont rappelé la métaphysique comprise au sens guénonien du terme.
    Le phénomène des fantômes quant à lui relève de la parapsychologie qui est un secteur de la recherche scientifique de plus en plus populaire, surtout aux États-Unis.
    La métaphysique pure de Guénon est d'un autre ordre. Rien à voir avec la parapsychologie et la philosophie qui sont des sciences humaines limitées au monde manifesté. La métaphysique pure va bien au-delà.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 juin 2013

    @ Michel Riffon,
    Je ne m'y suis pas encore arrêté, vu le volume, pas le premier critère sur la Tribune. Mais je peux vous comprendre pour avoir été, à une époque ici, un des rares lecteurs de Dominic Desroches. Sa propre épitaphe:
    Est décédé littérairement à Lille (France) le mercredi 25 novembre (2009), à l’âge 1022 jours, l’auteur et chasseur de fantôme québécois Dominic Desroches. Il laisse dans le deuil huit lecteurs, dont sa conjointe, sa famille et sa belle-famille, et 44 autres lecteurs secrets. La famille, exceptionnellement, n’accueillera pas les visiteurs extérieurs. Les funérailles devraient avoir lieu en la Chapelle de Vigile le 26 ou 27 novembre prochain. Ses textes et ses meilleures clichés de fantômes seront exposés pendant quelques jours. Ses dernières cendres seront déposées dans une urne à son nom.
    Avait écrit: "La dialectique entre le silence et le langage est essentielle au comportement éthique. Et le bavardage ruine le langage".

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    @ Peter
    Quelle surprise de lire un lecteur de Vigile nous entretenant de certains concepts métaphysiques fondamentaux !
    Je vous trouve audacieux, Peter. Car vous savez très bien que bien peu de lecteurs de Vigile vont saisir ce que vous cherchez à leur faire connaître. Disons que Vigile n'est probablement pas le bon endroit pour en parler mais je comprends très bien vos intentions.
    Les propos pertinents de M. Bélisle sur les événements que ce monde traverse en cette fin de cycle et, surtout, ses interrogations sur le pourquoi de certains coups durs vécus par l'humanité, vous ont donné l'opportunité de parler un peu de la doctrine de la non-dualité dont le grand métaphysicien français René Guénon nous a si bien expliqué le sens et ce, dès les années 1920.
    Je suggère aux lecteurs de Vigile qui auraient de la difficulté à vous saisir de lire les ouvrages de René Guénon pour en approfondir la portée. Ils sont encore disponibles dans les librairies ésotériques.
    Vous faites oeuvre utile, Peter, et je vous lis avec beaucoup d'intérêt. BRAVO !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Que l’on croit, ou que l’on ne croit pas, de mon point de vue, c’est deux formes d’ignorance, une ne sachant pas la réalité universelle des choses, et ne pouvant la saisir que d’une façon hypothétique et théorique, et l’autre, niant en bloc toute forme hypothétique et théorique, et s’en remettant qu’à ses sens matériels pour définir la réalité, qui reste de la sorte emprisonné dans le connu de son existence, alors c’est pour cela que l’un comme l’autre ne sont que des formes différentes d’ignorance. Admettre que l’homme est absolument ignorant de la réalité universelle est déjà une étape vers la transcendance de notre réalité matérielle.
    La question n’est pas d’être les deux polarités à la fois, mais d’être ni l’une extrême, ni l’autre, de rester au centre, et de choisir librement ensuite, de se déplacer à droite ou à gauche, sans rester pogné, à droite ou à gauche, comme un ectoplasme, et de revenir au centre, si l’on veut, quand on le veut, n’importe quand, selon l’instant, en toute liberté. Lorsque l’on adhère à une polarité, on se met automatiquement en confrontation avec son opposé naturel, de là la problématique que je souhaite soulever ici.
    En ce qui concerne la recherche de vérité, il y a des vérités éphémères, et des vérités universelles. De mon point de vue, on ne peut accéder aux vérités intemporelles à l’aide de vérités temporelles. La recherche de vérité transcendantale sur ce monde à partir du connu expérimental de notre existence est une illusion qui se devra d’être reconnu par chacun de nous un de ces jours, chacun dans son temps. En attendant, que chacun fasse pour lui-même pour le mieux. C’est à chacun de voir pour lui-même. Personne, à partir de sa propre expérience, ne peut fixer les paramètres évolutifs des autres autour de lui. Chacun est libre de faire à sa façon absolument, et personne ne peut dire que sa façon d’aborder les choses est meilleure que ceux des autres autour de lui.

  • Christian Archambault Répondre

    24 juin 2013

    Les athées ont aussi besoin de Dieu pour pouvoir nier son existence! À quoi servirait de nier l'existence de ce qui n'existe pas en premier lieu!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Le problème ce sont les paires d’opposées ; le bien-mal, le beau-laid, le prédateur-la victime, l’indépendantiste-le fédéraliste, l’anglais-le français, le juif-le goyim, le riche-le pauvre, le patriote-le mondialiste, le croyant-l’athée, et là, de cette façon, on prend toujours partis, et conséquemment, contre d’autres hommes, on entre alors en religion, et notre religion c’est le bien puisque que nous y adhérons, et si nous y adhérons cela bien sûr ne peut pas être autre chose que le bien, et l’autre gars en face qui s’oppose au concept ou à l’idéologie, lui, son point de vue est aussi le bien, et il perçoit l’autre de cette façon manichéenne comme un mal. Alors tant que ce monde agira de la sorte, la paix réelle ne pourra jamais s’établir. La solution n’est pas d’embarquer dans ce jeu des contraires ou des opposés sans fin pour en arriver à résoudre l’équation du bien et du mal. C'est impossible de cette façon! Ce n’est pas par la lutte, les combats, les guerres, que nous arriverons par exemple à unir les forces d’indépendance nationale. La première libération, s’il y a, c’est d’abord la libération de la dualité mécaniste simpliste d’action-réaction. L’indépendance réelle, c’est d’abord l’indépendance de la dualité, l’indépendance du manichéisme mécaniste réflexe de notre nature déchue en tant que personnalité mortelle.
    Il faut donc pour s’en sortir véritablement, de ce cercle vicieux qui n’a plus de fin, transcender les contraires, transcender les oppositions incessantes, allé au-delà de ce jeu de la dualité, et ça, cela ne passe pas par la lutte politique, ou économique, ou idéologique, mais cela passe par l’intégration de l’universel dans l’homme. On ne peut pas, par le connu dualitaire de ce monde, à même cette connaissance travestie, transcendé le connu, pour toucher l’inconnu universel dans l’homme. La seule façon c’est de réfuter en bloc tout ce jeu dualitaire maladif qui n’a plus de fin, se faisant, la nature réelle de l’homme, unitaire, absolu, se présentera, s’établira ! Avant que l’indépendance nationale et politique d’un pays se fasse, il faudra d’abord réaliser l’indépendance dans le jeu dualitaire de notre personnalité, qui nous entraîne de la sorte, vers tous les malaises et les incongruités, et les aberrations que nous vivons actuellement sur ce monde en fin de cycle de cette civilisation.

  • Pierre Cloutier Répondre

    24 juin 2013

    Message à Peter
    Alors, vous croyez que l'on peut être croyant et athée tout à la fois?
    L'Homme libre, comme vous dites, serait-il un ectoplasme? Pas moi en tout cas.
    Ce qui distingue l'être humain des autres organismes vivants, ce n'est pas respirer, manger, boire et évacuer, mais rechercher la vérité et là, sky is the limit et les étiquettes aussi. Ne vous en déplaise.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Le problème d’où origine tous les autres sur notre monde c’est la dualité ! Les oppositions, la fragmentation, la segmentation, le fractionnement, le déchirement, les séparations, les clans, les écoles de pensée, les religions, les classes sociales, les races humaines, les couleurs de peau, la langue, les philosophies, les croyances, les idéologies, les écoles dogmatiques, les fondamentalistes de tout acabit, les étiquettes enfermantes, et tout ce merdier engendre inévitablement des guerres d’ego, des guerres entre nations, entre partis, où l’homme s’entredéchire avec ses frères et sœurs depuis des millénaires, et c’est sans fin ; c’est sans fin les guerres de cette façon ! Des êtres supposément évolués auraient depuis longtemps réglés le litige mécaniste de la dualité maladive entre les hommes.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2013

    Avez-vous remarqué que l’on se fait coller des étiquettes trop facilement, de tout bord tout côté ? Toé té croyant ! Toé té athée ! Toé té antisémite ! Toé té séparatiste ! Toé té souverainiste ! Toé té indépendantiste ! On pourrait remplir des pages ! Personnellement je refuse de me laisser cataloguer ainsi par des sources extérieures ! Comme je dis : « Moé je suis rien », je suis vide de toutes connotations politiques ou religieuses, je suis libre d’être ce que je veux, quand je le veux, je suis tous les rôles, et aucun si je le veux, personne ne me dicte ma conduite, les réflexions des autres, je m’en balance, c’est rendu qu’on se fait étamper dans le front des étiquettes de toutes natures, c’est de la grosse « marde idéologique », passé moi l’expression, avant tout je suis libre et je ne suis rien ! Être me suffit ! Les épithètes, les bibittes des autres, leurs croyances, leurs projections maladives, c’est leur affaire, pas les miennes. On tente constamment à nous enfermer dans des prisons conceptuelles ! L’homme n’est pas un concept, on ne peut l’enfermer à travers un concept, une idée, une idéologie, un parti politique, etc., etc., on ne peut le cerner à travers un concept, on ne peut le saisir à travers un concept, on ne peut l’englober à travers un concept, il est libre d’aller et de venir où il veut, l’homme est au-delà des concepts, c’est lui qui les crée et qui les détruit quand ils ne sont plus nécessaires, l’homme est le maître des concepts, et pas les concepts maître de l’homme. Je refuse de me laisser étiqueter de la sorte ! L’homme est un créateur, on ne peut le cerner par l’étiquette ! La liberté, c’est la liberté, au-delà de toutes étiquettes !

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    M. Cloutier,
    J'ai toujours senti chez vous beaucoup d'humanité. Je sais que vous avez bien connu Michel Chartrand, lui qui proposait un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent vivre décemment et heureux au Québec.
    Je suis heureux que vous soyez d'accord avec l'idée du revenu universel. Cela vous honore car vous savez qu'il y a des "bons catholiques" qui sont en total désaccord avec l'idée d'un revenu de citoyenneté universel.

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 juin 2013

    Message à M. Bélisle
    ....pour ceux qui sont croyants. Moi, voyez-vous je suis athée. Athée comme ardemment athée, athée comme totalement athée, athée comme hermétiquement athée, athée comme énormément athée et athée comme effectivement athée. ATHÉE.
    Alors, vous comprendrez fort bien que toutes ces histoires de Providence, je m'en tape comme de la dernière de mes chaussettes.
    Je suis plus sensible sur votre discours de revenu universel garanti, que personnellement j'inscrirais dans la constitution d'un Québec libre et indépendant. Au moins, cela serait plus concret que la Providence et toute cette boulechite.
    Ce n'est pas Dieu qui a créé les hommes. Ce sont les hommes qui ont créé Dieu. Par ignorance. Elle est de moi celle-là.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    À ne pas confondre avec l’autre concept de Providence…
    Si on parle de la providence réelle, un mot que j’évite d’utiliser, c’est de l’homme lui-même que nous parlons, le vrai, qui sera providentiel à lui-même, et pas de celui qui se victimise constamment, mais du libérateur qu’il est réellement au-delà de son handicap, au-delà de son ignorance, au-delà du jeu de sa personnalité, le faux moi, son égo, l’image de sa réalité, et cette image n’est pas réelle, mais un miroitement de lui-même qu’il prend pour le vrai et le réel sur ce monde.
    Aujourd’hui, l’homme a décidé de s’établir à nouveau dans son être véritable, et donc, il a décidé de mettre un terme à son statut d’esclave, de mettre de côté son rôle de serviteur des faux dieux de ce monde qui sont l’argent, le sexe et le pouvoir, qu’il tenait encore hier, et d’autres encore aujourd’hui, par ignorance de sa véritable identité. Dans ce sens l’homme se sauvera lui-même de ces asservissements, de cet enfermement, de cette prison à ciel fermé. La providence c’est la renaissance de l’homme vraie, la renaissance de sa vraie nature, et sa vraie nature, elle est universelle. Chacun est absolument libre d’aller où il veut selon ses croyances, ou selon ses certitudes. On s’est tellement fait fourré de toutes les façons hier, et encore aujourd’hui, avec les religions, les faux culs, les grands parleurs, qu’il est maintenant délicat d’oser parler de spiritualité, de la vraie spiritualité, d’autres mondes, de l’invisible, de l’absolu, d’autres civilisations sur d’autres mondes, sans se faire crucifier au poteau! Mais le seul à se faire crucifier sera toujours notre personnalité éphémère qui finira un jour ou l’autre à réintégrer sa vraie nature : un absolu qu’il est et a toujours été au-delà de son ignorance trafiquée, domestiquée par la gent prédatrice de ce monde dualitaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Il y a deux concepts de providence sur cette terre, d’ailleurs tous les concepts ont été trafiqués, retournés, tellement que maintenant, ils ne valent plus rien, au contraire, les concepts en tout genre entretiennent la confusion, la lutte incessante entre les églises de concepts, qui se font la guerre, et contribuent à ce que tous les hommes s’entredéchirent entre eux, pendant que les fossoyeurs de ce monde se rient du subterfuge, reste à l’écart, et se contentent d’entretenir les haines intestines propre à notre ignorance et de notre confusion, les partis pris de tout acabit, les luttes de pouvoir, c’est ça notre monde de prédation, où la zizanie, la corruption, le mensonge, la dualité nous enferme dans un cercle infernal pour l’éternité sans portes de sortie, nous maintient prisonnier de cette loi de causalité, d’action réaction, où tout est fragmenté entre des biens et des mals à n’en plus finir, tellement qu’aujourd’hui, on ne peut plus rien faire, ni dire, ni agir, sans se faire juger inévitablement par ce type de mécanisme réflexe simpliste d’action-réaction, et nous parlons de liberté sur ce monde, et bien il n’y en a pas!
    Lorsque l’on parle de providence, un terme que je n’aime pas, tellement il a été retourné dans tous les sens, de mon point de vue, on ne parle pas du Père de ce monde : Lucifer, et son ami Satan, pour prendre le langage de la culture religieuse de ce monde; alors, il y a trois choses avec laquelle les maîtres de ce monde contrôlent l’homme : l’argent, le sexe et le pouvoir! Alors le dieu satan de ce monde tente l’homme, essaie de l’acheter, de le soudoyer, de l’embobiner avec ses sérénades mielleuses et ses mensonges à l’eau de rose. Pour les idolâtres des richesses matérielles éphémères de ce monde, le dieu providence c’est satan et lucifer.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    @ Peter,
    Je crois que votre pensée rejoint la mienne à bien des égards. Merci pour vos commentaires
    @ M. Cloutier,
    L'auteur que je cite, Thomas More, était comme vous un homme de loi. Je suppose qu'un homme érudit comme vous M.Cloutier avez déjà lu son ouvrage classique "L'Utopie".
    More, vous en conviendrez, était l'un des hommes les plus cultivés de son temps et l'un des plus marquants de cette période en Europe. More était croyant et voyait l'injustice comme un défi de l'humanité envers Dieu.
    "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à Moi que vous le faites" a dit le Christ. Or, notre époque s'acharne sur les plus petits, ne trouvez-vous pas?
    Pour ceux qui sont croyants, il me semble que la question est pertinente. La Providence n'envoie-t-elle pas des avertissements lorsque l'être humain ne respecte pas son prochain, l'empêche d'accéder à une vie décente, l'empêche d'être heureux etc...?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    C’est pour cela que le point de vue que nous adoptons est essentiel aujourd’hui! L’attention que nous plaçons sur notre point de vue crée la manifestation; en fait, nous sommes des créateurs qui s’ignorent encore; tout sur ce quoi nous portons notre regard le met en existence. Sommes-nous des créateurs d’illusions, est-ce que nous entretenons encore cette matrice de prédation avec notre énergie? Voilà la question qu’il faut tous se poser! Laissons le système mourir, s’effondrer sur lui-même, laissons les morts enterrés les morts, cessons de dilapider notre énergie inutilement, c’est-à-dire, de vouloir à tout prix le maintenir encore en place!
    Plaçons-nous notre regard sur la perte de l’ancien, sur la perte de biens matériels, sur la perte de notre système actuel, sur la perte de nos souffrances, de nos malheurs, de nos peurs, de notre vieille conscience dualitaire, fragmentée entre un bien et un mal arbitraire, ou bien, nous adoptons le point de vue de la délivrance, des retrouvailles avec la nature parfaite de la création, des retrouvailles avec notre liberté naturelle de créateur de l’universel! Nous sommes en train d’accoucher à notre vraie nature, or, inutile d’adopter une face d’enterrement; ce n’est pas l’homme qui meurt, c’est ce système, cette vie éphémère qui meurt, c’est cet enterrement que nous observons partout actuellement.
    Alors réjouissons-nous! Rions! Soyons dans la joie! Laissons la Vie de l’Universel, du soleil de la création transmuter ce qui n’est pas de la vie, mais de la mort. La mort se meurt, la Vie est là, présente, au-delà de toutes nos conceptions et sentiments de la vie trafiquée de ce monde illusoire! Réjouissons-nous! Soyons dans la joie perpétuelle! Nous sommes des créateurs, c’est de cela que nous nous devons de nous remémorer! Je me souviens! Là est la véritable indépendance au-delà de toutes les indépendances!

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 juin 2013

    Laissez Dieu (La Providence) en dehors de cela. J'ai déjà assez compliqué comme cela.
    Notre Père qui êtes aux cieux
    Restez-y
    Et nous nous resterons sur la terre
    Qui est parfois si jolie
    Avec ses mystères de New-York
    Et ses mystères de Paris
    Qui valent bien celui de la Trinité
    etc. (Jacques Prévert)
    PS - Le mari d'une de mes cousines, Matt, un croate, est arrivé au pays, avec pas une cenne en poche. Il a travaillé à la mine de Rouyn-Noranda puis le couple s'est installé à Calgary et 40 ans plus tard. il est dix fois millionnaires et pas un de ses 5 enfants ne parlent français.
    Amen
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Les éléments de la nature ne sont pas quelques choses de méchants pour l’homme. Ils ne viennent pas punir l’homme. Ils sont simplement ce qu’ils sont! La nature agit toujours naturellement selon sa nature! La nature n’est pas morale! Elle ne juge pas l’homme! Elle agit en conformité selon les lois naturelles de la création! Et lorsque les saisons passent, les éléments agissent différemment! Il en va de même pour les civilisations. Une meurt, et une autre renaît des cendres de la première! En ce sens, il faut laisser derrière, tout ce qui a appartenu à l’ancienne, sans peur, sans peur de perdre quoi que ce soit; l’inconnu se présente, et il ne ressemblera en rien avec le connu actuel de notre expérience, de la dualité, de la connaissance du bien et du mal, etc., etc., c’est une nouvelle fondation ce qui vient, c’est nouveau, c’est une naissance, une renaissance avec l’universel dans l’homme aussi, l’homme se rappelle, qu’il est un être créateur, qu’il n’est pas une créature du bon dieu soumise à des dieux mythologiques quelconques, car les évènements de la terre actuels sont des signes, des signes que les choses, que toutes les choses sont en mutation, et ce que nous voyons, réellement, c’est l’enterrement de ce système, de ses façons de faire, de ses lois, sans doute éphémère et illusoire à côté de la réalité de la création et de l’universel dans l’homme.
    En ce sens, il ne faut pas être triste! Il ne faut pas pleurer! Que perdons-nous réellement! Posons-nous la question? Nos peurs, notre ignorance, nos souffrances, nos craintes, nos angoisses existentielles, notre dette, nos politiques, notre économique? Personnellement, je trouve plutôt, que nous avons tout à gagner en sacrifiant, par obligation maintenant, étant donné que les éléments de la nature nous force la main actuellement!
    Cette civilisation s’est contenté de bonheurs passagés, de bonheurs futiles, insignifiants, de petits bonheurs, qui apparaissaient, en alternance, avec de petits malheurs, or, le bonheur, le réel, le vrai, est permanent; il n’y a pas de haut et de bas dans le bonheur, si oui, alors ce n’est pas du bonheur dont nous parlons ici, mais d’un succédané de bonheur, d’un simili bonheur, d’un facsimilé travestit de bonheur, toujours éphémère.
    Donc, ce que nous appelons la Providence, agit présentement, en nous tous, et aussi de la même façon sur cette terre!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Oui! C’est certain, il y a un message là-dedans! Encore faut-il le percevoir! Le ressentir! Faire « Un » avec lui! Rien ne se produit pour un rien! Il n’y a pas de hasard dans l’univers! Il n’y a pas de hasard sur la terre! Ce qui se produit actuellement à l’extérieur de nous, se produit aussi simultanément dans notre corps physique, nos sensations, dans nos émotions, nos peurs, dans notre âme et dans notre esprit. Les éléments de la nature, le feu, l’eau, l’air et la terre, que l’on peut observer à travers, les cyclones, les tornades, les siphons, les tremblements de terre, les inondations, la ceinture de feu du pacifique et ses volcans, agissent aussi en nous, sont aussi présents en nous!
    La terre change, nous changeons; nous changeons, la terre change! Nous sommes intimement liés avec la nature! En fait la nature c’est nous! La nature n’est pas indissociable de nous tous! Alors si nous constatons que la nature est déréglée, c’est que l’homme est déréglé, et si la nature agit actuellement en apparence pour détruire l’ancien, dans le fond, en fait, elle agit plutôt pour réinstaller l’ordre naturel des éléments de la nature, dans l’homme, comme dans la nature de toutes choses, donc, la nature règle actuellement ce qui est déréglé; elle rétablit sur la terre l’ordre de la création, l’ordre de la galaxie, la liberté pour tous ses unités, pour tous ses habitants. La nature n’agit pas contre l’homme, elle agit pour lui!
    Actuellement, il y a une translation de la terre vers une autre dimension, un autre espace-temps, et il y a simultanément, transmutation de notre conscience. L’ancienne civilisation se meurt, et tout ce qui va avec. En ce sens, ce n’est pas une nouvelle triste! Si nous trouvons la situation triste, c’est que nous sommes attachés à elle, que nous sommes attachés au passé, avec ses impôts, ses taxes, ses lois, ses peurs…etc., etc., et que nous sommes triste de ne plus pouvoir les payer!
    Pour accueillir la nouvelle civilisation, il faut lâcher prise avec l’ancienne.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    C'est la couverture médiatique qui s'étend qui fait que le village si distant devient un voisin proche. Donc plus de nouvelles, plus de mauvaises nouvelles.
    Mais cette nouvelle est bonne. Grâces aux torrents d'eau, le système aquifère des plaines de l'Alberta peut se remplir un peu plus. Habituellement, les sècheresses font que l'on surexploite les eaux souterraines. Et puis les rats des égouts ont dû se faire nettoyer en grande partie, tout comme à Montréal, le 14 juillet 1987.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2013

    J'ajouterais que je crois fermement que la nature est dépendante du comportement humain et non seulement dans le sens de négliger l'environnement.
    Le fait de s'obstiner dans une contre-civilisation comme celle du Système dérègle aussi la nature.
    Et si l'on se fie à l'humaniste anglais du 16e siècle Thomas More, la nature n'a pas fini de se dérégler.
    Voilà ce que More a à dire à propos de la nature humaine dans son célèbre ouvrage intitulé "L'Utopie":
    "Si une seule bête fauve n’avait opposé sa résistance, la reine, la mère de tous les maux, la Superbe. La prospérité à ses yeux ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun, mais d’après le malheur des autres. Elle refuserait même de devenir dieu si elle ne pouvait garder autour d’elle des misérables à insulter, à traiter en esclaves, dont la détresse serve de repoussoir à son éclatante félicité, qu’elle puisse torturer, irriter dans leur dénuement par l’étalage de ses richesses. Ce serpent d’enfer s’enroule autour du coeur des hommes pour les détourner de la voie droite ; il s’attache à eux et les tire en arrière comme le rémora fait aux navires. Il est trop profondément enfoncé en la nature humaine pour qu’on puisse aisément l’en arracher."
    La nature humaine pousse donc la nature tout court à se dérégler. Une nature humaine harmonieuse voulant pour les autres les mêmes avantages qu'elle recherche pour elle-même apporterait donc l'harmonie dans la nature et le cosmos.