Canadien-français ou Québécois?

Où en sommes-nous aujourd’hui

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Tribune libre

Pourquoi certains s’acharnent à revenir à ce terme, disons le dénigrant, qui est celui de Canadien-français. En utilisant ce terme, j’affirme que je ne suis pas assez bon pour être un vrai canadien tout court. Dois-je me définir, à l’intérieur d’un cadre d’un pays étranger, de quel genre de canadien que je suis? Non seulement je ne veux pas accepter ce pays étranger comme mon vrai pays, mais ensuite j’ai le culot d’utiliser le nom de ce pays, dont je rejette; dans la définition de qui je suis! Assez confus, l’utilisation de ce terme de canadien-français!


 


Est-ce qu’on appelle les Écossais des Anglais tiret écossais? Nomme-t-on les Catalans, des Espagnols-Catalans?


Appelle-t-on les Autrichiens, des Allemands-Autrichiens?


Et les Américains, sont-ils des Anglais-Américains?


Alors pourquoi donc dois-je m’affranchir avec un tiret et un adjectif de plus pour définir qui je suis. Ceci ne s’applique pas aux autres nations…sauf ici au Québec.


 


Et pourquoi pas Québécois? Trop gauchiste pour certains? Hmmm? C’est ça?


Est-ce la seule raison pour nous empêcher en tant que nation de s’affranchir correctement en utilisant notre nation pour s’identifier en vivant sur le territoire nommé Québec?  Parce que le terme vient de la gauche?


Certains vont dire oui, oui mais ici nous ne parlons pas d’une nation mais bien d’une race et bla-bla-bla…


Ah bon.


Si c’est le cas, parlons des vrais termes; donc, je suis encore français, et non pas une étape intermédiaire de canadien dont j’ai perdu la mainmise dessus! Pourquoi faire ça?


Selon le raisonnement, on me dit, retournons aux sources. Et bien oui retournons à ce que je n’ai jamais cessé d’être, un Français.


Pourquoi me faire du mal à vouloir me nommer canadien quand mon nom m’a été volé et approprié par une autre culture? Pourquoi persister?


Pourquoi encore m’associer au pays dont je tente de me séparer?


D’ailleurs, n’existe-il pas des Français vivant dans les maritimes se nommant les Acadiens? Eux le font, pourquoi pas nous?


 


Sinon, à quel moment allons-nous pouvoir dire, à la face du monde, que nous sommes des Québécois? Quand nous allons être minoritaire au Québec, peut-être?  Ou pendant la période d’accession à la souveraineté? Ou seulement après la souveraineté?


Quand?


 


Ou au contraire, je dois même après la souveraineté persister à me nommer canadien-français mais habitant au Québec? Jamais je ne vais posséder le nom de ma nation?


C’est ça la logique de retourner en arrière et se renommer canadien-français?


 


Dans la même logique, le message que nous envoyons aux immigrants du Québec est qu’eux aussi peuvent se nommer :


Canadien-Mexicain, Canadien-Italien, Canadien-Haïtien, Canadien-Syrien, Canadien-Irakien, etc.


Est-ce bien ce message que nous voulons transmettre? Tout ça pour une conception de qui nous étions lors de l’occupation britannique?


 


Ça vous semble logique de se nommer canadien français dans un pays ou dans une nation nommé Québec?


Si nous voulons faire un pays ce n’est pas pour les canadien français que nous faisons ça, mais bien pour l’ensemble des québécois! C’est là que l’action va se produire, pas au Canada!


 


Ça fait cinquante ans que nous utilisons le terme Québécois. Je suis Québécois en sachant que je suis français d’abord vivant avec d’autres communautés sur mon territoire. C’est tout. Comme diraient les Chinois : Where's the problem?


C’est ce que font toutes les nations du monde.


Laissons la responsabilité aux nouveaux arrivants de se définir dans notre nation le Québec en utilisant le terme Québécois et non Canadien.


 


Gardons ça court. Il n’y a pas de raison valable à persister à utiliser un nom, remontant au 19e siècle, que les anglophones nous ont donné, dans le but de nous rabaisser avec persistance dans le présent.


 


***



 Je suis un canadien québécois ! Un français, canadien français.

Un américain du nord français. Un francophone québécois canadien.

Un québécois d'expression canadienne française, française.

On est des canadiens Américains, francophones d'Amérique du nord.

Des franco-québécois... On est des franco-canadiens du Québec.

Des québécois canadiens. Les deux. 




Elvis Gratton, dans Les Vacances d'Elvis Gratton, 1983

 




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16 commentaires

  • Gilles Verrier Répondre

    10 novembre 2021

    Marc Labelle 


    Bonjour Marc,


    L'identité québécoise pouvait tenir, à la rigueur, dans une perspective réaliste de l'indépendance. C'est l'indépendance qui en constituait la validation. Voir les poids démographiques et les tendances d'aujourd'hui : Québécois, c'est une personne qui habite le Québec. 


    L'assise territoriale se réduit, voir l'anglicisation de Montréal et de sa première couronne, etc. 


    Il n'y a plus personne qui porte sérieusement le projet d'indépendance politique au Québec. Le projet a été brûlé. Lionel Groulx appelait à des gestes, ils ne sont pas venus en temps utile. 


    L'identité canadienne de souche et canadienne-française se situent dans une continuité historique. Elles concernent le même peuple et la même problématique. 


    La graphie de Canadiens-Français, je la reprends de Benjamin Sulte, recomandée par François-Albert Angers. Avez-vous lu les mises en garde de ce dernier à la suite du référendum de 1980 ? Vous serez surpris, elles se sont toutes réalisées.


    Il y a un changement de paradigme en cours. Il nous frappe de plein fouet. Nous suivons à la trace le destin de nos compatriotes des autres provinces. Il faut réclamer le statut politique de nation fondatrice, autochtone et canadienne (française), pendant qu'il en est encore temps; réclamer le droit à la protection des minorités, et ne pas hésiter à demander au Canada actuel de se trouver un autre nom. Cela nous sera utile pour rayonner sur le plan international. On pourrait même se comparer aux Ouïgours, mais la Chine nous répondra avec aplomb que ces derniers sont pleinement reconnus et ne sont pas en danger d'extinction. Ce qui n'est pas notre cas.



    • Normand Bélair Répondre

      14 novembre 2021


      Bonjour,


      L’art de ne pas reconnaître qui nous sommes. Une chose est certaine est que nous n’avons jamais été, ne sommes pas et nous ne serons jamais des Canadiens-français.


      La reconnaissance de ce terme n’a été reconnu par personne, aucune institution et aucun gouvernement.


      Le terme est une invention d’un journaliste anglophone, au milieu du 19e siècle, lancé à notre visage pour nous garder dans un état de dépendance face aux pouvoirs anglophones de l’époque. C’est tout. C’est juste ça… être canadien-français. Pas assez bon pour être Canadien, on va vous reléguer au rang inférieur en vous rajoutant un adjectif. On peut tenter de s’approprier, aujourd’hui du terme en faisant à croire que nous avons déjà eu cette légalité de statut, mais c’est faux. Jamais nous n’avons eu ce statut. C’est du folklore. C’est un mythe. Ça tente juste de nous faire du bien, il n’a rien de vrai dans cette lubie inventée. Il n’y a aucun statut légal du terme Canadien-français. Et pourtant ceci a longtemps été la croyance parmi les francophones surtout du à notre ignorance entretenu par des politiciens véreux.


      Les Français venus ici sont venu en tant que Français et ensuite Canadien. Jamais, les Français sont venus ici pour devenir des Canadiens-français! Jamais. Ce n’était pas leurs rêves! Ni le rêve des Canadiens, d’ailleurs! On n’est jamais venu ici pour être des Canadien-français! Jamais!


      Aujourd’hui, vous êtes soit des Canadiens ou des Québécois. Mais le entre-les-deux n’existe pas.


      Quand je suis Canadien ceci est reconnu mondialement par les autres pays, les autres nations. Je peux obtenir un passeport en étant Canadien. Canadien est reconnu dans la constitution, dans les documents de loi, dans les statuts légaux de qu’est-ce qu’un Canadien. Je peux obtenir une pension. Je peux même mourir pour ma patrie en toute reconnaissance de stature légale et être reconnu Canadien. Je peux obtenir un permis de conduire en étant Québécois. Je peux obtenir une carte d’assurance au Québec en vivant au Québec. Je peux même légalement obtenir de l’assurance sur le territoire québécois.


      Mais quand je fais à semblant et je me désigne Canadien-français, qu’est-ce que cela me donne?


      Hmmm?


      Quoi?


      On me demande ce statut pour voter?


      On me demande ce statut pour obtenir des timbres au bureau de poste?


      On ne me demande même pas ça dans les recensements!


      Rien.


      Ce statut n’est pas reconnu nulle part et me procure rien. Il n’y a aucun avantage d’obtenir ce statut. C’est le néant de prétendre à ce statut. Il est reconnu dans aucun document légal, ni dans nos deux chartes de droits et libertés ni dans la constitution, dans aucune loi Canadienne et Québécoise. Le chef des colons canadiens, Jean Chrétien à toujours adoré utiliser ce terme car il n’a jamais accepté qui, il était. Il a toujours cru au Canada mais nous a toujours gardé dans un état de dépendance envers ce grand pays dont il rêvait tant à faire partie.


      Encore une fois, ceci est pure invention par les anglophones pour nous garder dans le rang, nous garder dans une position d’infériorité, de ne pas être la pleine stature de Canadien… et pire pour eux d’être Québécois.


      Il y a des gens comme ce cher Jean Chrétien qui perpétuent le mythe, même aujourd’hui en croyant que cela nous protège d’une quelconque façon magique contre notre disparition. Rien n’est plus faux. Faudrait y penser à deux fois avant de réclamer ce statut qui n’apporte rien, qui n’est pas reconnu légalement, et qui n’est autre chose que du dénigrement racial.

       


      • Gilles Verrier Répondre

        14 novembre 2021


        M. Bélair, vous avez bien compris la difficulté d'être canadien-français au Canada. C'est ce que Pierre Bourgault exprimait déjà en 1966, à quatre minutes de la vidéo. Si vous voulez d'autres exemples de la permanence de l'identité canadienne-française (non reconnue - et c'est là le véritable combat !) je peux vous en fournir en masse. Ma prochaine serait une citation de René Lévesque, né Canadien-Français, une identité qu'il reconnaissaît toujours sienne en 1966. https://youtu.be/_AVYsmy-jUM?t=221 La Fédération des Canadiens-Français réclame la reconnaissance de la nation canadienne-française par Québec, pourquoi vous opposez-vous avec une telle véhémence à cette reconnaissance ?


        • Normand Bélair Répondre

          15 novembre 2021

          M. Verrier vous vous accrochez à un vieux mythe qui n'a plus sa place aujourd'hui pour toutes les raisons que je vous ai souligné. Vous avez beau citer Pierre Bourgault et René Lévesque, on revient toujours au même point; ce terme n'a aucun statut légal et en aura jamais.
          Pourquoi persister à nous garder dans une position d'infériorité?
          À propos, vous concédé que le terme Québécois pourrait devenir réalité seulement à la souveraineté, alors comment fait-t-on pour nommer des Écossais des Écossais et des Catalans des Catalans, pourtant ce ne sont pas des pays.
          Je vous invite fortement à sortir du 19e siècle et délaisser ce terme Canadien-français tellement péjoratif à notre égard. Suite à l'aventure canadienne et son échec pour nous, il nous reste qu'un territoire, une nation, un pays à construire, le Québec.
          Soyons un brin réaliste.

  • Frédéric Charest Répondre

    8 novembre 2021


    Bonjour, ces temps-ci nous sommes dépeints comme étant des <<Québecoises et québécois francophones>> pratiquant avec ferveur l'allopathie, qui consiste à contrarier le symptome en médecine.


    La cause et le contexte sont proscrits à montréal au moins.


    Interdit d'y penser ni de mentionner ces notions.


    Statistiquement, selon une source confidentielle, "le québécois moyen possède un ovaire et un testicule" [citation rectifiée] étant donné qu'il y a autant d'hommes que de femmes.


    Du moins c'était il y a quelques années, au temps où ces mots était normaux.

     


  • Marc Labelle Répondre

    3 novembre 2021


    En effet, nous avons connu six noms : Français, Canadiens, Bas-Canadiens, Canadiens de l’Est, Canadiens français (ou Canadiens-Français) et Québécois.  Qui sait ? nous nous doterons peut-être d’un septième nom lors de l’avènement de l’indépendance.  Possiblement Laurentiens.  Oui, gardons un nom court.

     


    • Gilles Verrier Répondre

      3 novembre 2021


      1- Français ce n'était pas nous

      2- Canadiens à 90 % et + à la Conquête

      3- Bas-Canadiens - Les changements dans la superstructure coloniale n'engendrent aucun changement de nom et d'identiré chez les Canadiens, ils restent fidèles à leur identité

      4- Canadiens de l'Est, v.3

      5- Canadiens-Français, c'est une distinction qui devient nécessaire, mais qui recouvre la même réalité nationale, c'est une riposte à l'appropriation des Anglais qui voulaient s'appeler CanadiAns.

      6- Québécois, c'est vraiment le seul changement de nom et d'identité : former une identité nouvelle, plurinationale et trudeauiste, On a procédé au grand remplacement des Canadiens-Français qui n'ont même pas de place au sein de la pluralité québécoise !

      Six noms, si l'on veut, mais un seul changement d'identité depuis la Conquête


      • Marc Labelle Répondre

        5 novembre 2021


        Monsieur Verrier,


        1. Français : c’était bel et bien notre nom jusqu’à l’intendance de Jean Talon.


        2. Canadiens : nous avions d’abord attribué ce nom aux Amérindiens ; nous l’avons ensuite adopté pour nous-mêmes après notre enracinement de Français dans le territoire ; rappelons que le rêve de Champlain et des rois de France fut de fusionner les Français et les Amérindiens.


        3. D’accord.


        4. Non, Canadiens de l’Est = version 4.


        5. D’accord, mais selon votre logique d'épuration linguistique, vous pourriez être accusé de complaisance quant à l’imposition du nom modifié sous la pression des Anglais.


        6. Vous avez tout faux : la transition à l’appellation Québécois fut le résultat du changement de paradigme territorial promu de longue main par Lionel Groulx, c’est-à-dire le remplacement du Canada par le Québec comme territoire national


        Les six changements de nom sont dus aux circonstances ou aux aléas de l’histoire. Finalement, c’est le peuple qui décide par l’usage quel nom doit le désigner, peu importe les diverses influences qui peuvent avoir joué sur ce choix. Aussi, ce que l’ennemi peut chercher à dévaloriser, le peuple souverain peut le transformer positivement.


        Surtout, à travers tous ces changements de nom, le noyau identitaire est demeuré le même : langue française et culture d’expression française, valeurs fondamentales, vision de monde. Nous avons ajouté quelques influences étrangères estimées bénéfiques, et lutté contre les maléfiques.


        Nous avons conscience de former un peuple à part entière, dont l’identité est dotée d’un pouvoir politique sur une assiette territoriale. Nous aspirons naturellement à la pleine souveraineté, c’est-à-dire à l’indépendance.


        Mais vous préférez demeurer attaché au fétichisme d’un nom particulier pour vous en servir comme un sceptre royal ou une crosse épiscopale afin de faire réinterpréter la réalité par vos concitoyens, malheureusement de manière déconnectée. Ce genre d’attitude, Rabelais l’attribuait à ce qu’il appelait des « abstracteurs de quintessence ».


        Ainsi, vous avez récemment commis au début de votre récente chronique un immense anachronisme en prétendant que nous nous appelions Canadiens ou Canadiens-Français (je remarque en souriant que vous tenez aussi dans ce cas à la deuxième majuscule initiale) dès le départ de notre aventure en Amérique. Il était inévitable que votre perspective essentiellement nominative et révisionniste aboutisse au rejet de l’indépendance.


        Jean Chrétien, qui se disait aussi un « fier Canadien français » est sans doute heureux que votre « action politique » se résume à faire approuver la restauration de cet ancien nom par le gouvernement de Québec, puis par celui d’Ottawa. Bref, en respectant intégralement les structures du régime canadien qui nous opprime.

         


        • Guy Huard Répondre

          15 novembre 2021

          Vouloir se désigner comme peuple ou nation d'une façon exclusive représentant notre ethnicité et notre culture n'est pas en soi un rejet de l'indépendance du Québec, c'est tirer les conséquences de notre situation et établir la fondation du prochain chapitre de notre histoire en tant que peuple. Être reconnus explicitement dans la loi fondamentale de l'état que nous avons créé dans cette province ne compromet en rien une future accession à son indépendance, dont il faut reconnaître, si l'on veut être réaliste, qu'elle est de plus en plus illusoire. En tout cas le parti qui l'a promu n'en parle plus publiquement.


      • Normand Bélair Répondre

        4 novembre 2021


        Peu convaincant monsieur Verrier. Vous évitez d'aborder le fond la question...


        • Guy Huard Répondre

          13 novembre 2021


          Et quel est d'après vous le fond de la question? À lire votre article, je ne vois pas. Éclairez-moi s'il vous plaît.


          • Normand Bélair Répondre

            14 novembre 2021


            Le fond de la question est que nous ne pouvons pas prétendre à un statut que nous n'avons jamais eu. Nous avons été Français, Canadien, et Québécois... des définitions légales et soutenues par des entités étatiques. Mais le terme Canadien-français n'au aucune juridiction nul part! Pure invention.


            • Éric F. Bouchard Répondre

              14 novembre 2021


              La question de notre survie repose sur notre capacité à nommer notre identité -notre nationalité- dans sa spécificité de langue, de culture et de civilisation. On a cru l’exprimer par la québécitude, mais ça a échoué lamentablement. Le cadre québécois s’avère aussi multiculturaliste et déculturant que le cadre canadien. Nous n'y sommes plus que des francophones défendant, vaille que vaille, l’usage public du français. Il nous faut donc admettre cette erreur et revenir au cadre de référence qui a assuré notre progrès et notre émancipation politique depuis la Conquête jusqu’aux États généraux du Canada français : la pleine reconnaissance des droits de la nation canadienne-française.


              • Normand Bélair Répondre

                15 novembre 2021

                Ce n'est pas parce que vous dites que cela à échoué lamentablement, que c'est vrai! Vous pouvez le dire 1000 fois cela ne change rien au fait que nous n'avons jamais été aussi nous-même que depuis nous nous nommons Québécois. Je vous rappelle, le terme Canadien-français n'est reconnu nul part et n'a aucun statut légal. Pourquoi persister dans cette voie?

                • Éric F. Bouchard Répondre

                  16 novembre 2021


                  Montréal est anglicisée, notre jeunesse, désormais minoritaire et acculturée, s’anglicise et les Canadiens-Français, jeunes et surtout vieux, seront minoritaires au sein du peuple québécois d’ici 20 ans. Ça vous prendrait quoi pour reconnaître l’échec que représente un tel bilan ?


                • Guy Huard Répondre

                  15 novembre 2021


                  Eh bien justement, il faut le faire reconnaître et cela doit commencer ici chez nous au Québec dans notre loi fondamentale, par un ajout dans les considérants de l'article 46 où nous avons autant le droit d'être reconnus que les nations autochtones et la communauté anglophone.