Calais : fusillade et rixes entre migrants, l’émeute s’étend dans la ville

Immigration massive : l'ensauvagement de la France

Plusieurs rixes d’un degré « jamais connu » ont éclaté jeudi soir à Calais, faisant une vingtaine de blessés. Le pronostic vital de quatre personnes, touchées par balles, est engagé.





« C’est un degré de violence jamais connu », a déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi 2 février le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, alors qu’il se trouvait à Calais après les affrontements entre différentes communautés de migrants qui ont fait une vingtaine de blessés, dont quatre entre la vie et la mort.



Devant la presse, au commissariat de la commune, le ministre de l’Intérieur a déploré des événements « exceptionnellement graves »« Ce que vivent les habitants de Calais est insupportable », a-t-il ajouté.



Selon le dernier bilan des pompiers, 22 migrants ont été blessés. Cinq ont été touchés par balle, dont quatre étaient en urgence absolue, selon la préfecture.



RTL







Migrants blessés par balle à Calais : « On a vu des scènes de guerre », lance l’Auberge des migrants.







Ce jeudi vers 15 h 30, des rixes entre migrants ont démarré. Au fur et à mesure de la journée, elles se poursuivent à différents endroits (rue des Verrotières, route de Gravelines, rocade portuaire). Vers 18 h 30, le bilan s’est alourdi : une quinzaine de blessés ont été recensés dont quatre par balle (l’un d’eux en état de pronostic vital engagé). Un gros dispositif de secours est sur place. Vers 19 h, le ministre de l’Intérieur a annoncé venir à Calais ce jeudi soir.

LA Voix du Nord





Trois migrants ont été blessés par balle jeudi aux alentours de 15h. Les faits se sont déroulés dans le cadre d’une rixe qui a opposé des migrants de nationalités afghane et érythréenne après une distribution de repas, a-t-on appris auprès de la préfecture.



Deux d’entre eux ont été transportés directement par des associatifs à l’hôpital de Calais et le troisième était pris en charge par les sapeurs-pompiers et le SAMU, selon la même source. L’identité et l’état de santé des victimes n’étaient pas encore établis.