Brutalité parlementaire, clarté et vengeance

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Bilan rapide d'une semaine mouvementée





La dernière semaine a été marquée par l’écart de conduite violent du premier ministre Trudeau qui a fait le tour de la presse mondiale. Honteux et inacceptable. Ici à Québec, l’ex-ministre aigri Robert Poëti lançait une bombe puante dans ses propres tranchées et en cinq minutes, le député péquiste Jean-François Lisée devenait le candidat à l’investiture péquiste le plus clair et le plus facile à décoder.


Le top 3 de la semaine:






1- Trudeau la honte












Photo d'archives





Quel que soit votre degré d’admiration de Justin Trudeau, convenons d’emblée qu’il fut une honte planétaire cette semaine.


Oui, il a accidentellement accroché la néo-démocrate Ruth Ellen Brosseau, mais c'était bien parce qu’il eut l’impulsion folle d’aller accrocher le whip des Conservateurs par le bras, en pleine Chambre!


Oui, l’Opposition a ambitionné sur le pain béni avec cette histoire, mais c’était tout de même du jamais vu dans l’histoire canadienne.


Ce geste, anodin en apparence, parle beaucoup.


Non, la pomme n’est pas tombée très loin de l’arbre.


Le manque de jugement et l’impulsivité arrogante, ça donne ce que ça donne.


Sera-il désormais bien placé pour faire la leçon à Donald Trump si ce dernier devient son homologue?






2 - Lisée, Monsieur Net












Photo d'archives





Alors que Véronique Hivon fait dans l’obsession du consensus et qu’Alexandre Cloutier pose en beau brummel, Jean-François Lisée est embarqué sur la glace... et la clarté fut!


Pas question de référendum dans un prochain mandat péquiste.


Un PQ sous Lisée se positionnerait ainsi comme solution de rechange officielle de gouvernement.


Ça enlève beaucoup de flèches dans la carquois libéral.


Pas de référendum, alors débat obligé sur les enjeux de société.


Les autres candidats doivent vite comprendre que promettre un référendum lors du prochain mandat, c’est comme se loger une balle de carabine 22 dans la gueule.


Mais est-ce que promettre un «bon gouvernement» est un succès garanti?


Un «bon gouvernement», ça tend à réconforter avec les cadres politiques actuels.


Sous un gouvernement qui fait bien, pourquoi casser la vaisselle et faire la révolution?


C’est là toute la complexité du défi existentiel péquiste.






3 - La douce vengeance de Poëti












Photo d'archives





La vengeance est douce dans le coeur de l’ancienne police.


L’ex-ministre des Transports Robert Poëti n’a jamais digéré sa rétrogradation et il l’a bien rendu aux Libéraux.


Sa lettre coup de poignard qui dénonçait l’incurie au sein de son ancien ministère a fait passer la sous-ministre en titre comme une cachotière, le ministre Daoust pour un endormi et le premier ministre Couillard pour un incompétent et peut-être même un... menteur!


Poëti disait qu’Uber était illégal et c’est son point de vue qui l’a emporté.


Pourquoi alors a-t-il été évincé au juste?


Toute cette histoire sent le poisson pourri et vient un peu saboter l’opération redressement de l’image libérale avec son virage éducation.


Une bombe puante qui emmerde le parti au pouvoir et hop, un député chagriné qui fait l’objet de toutes les convoitises.


Le chef de la CAQ François Legault lui fait tellement des clins d’oeil qu’il en a les joues crampées.




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