Bury

Brasse-camarade à Bury

Lundi soir, le maire Marc Jacques Gosselin a dû appeler la Sûreté du Québec pour faire évacuer l’hôtel de ville.

17. Actualité archives 2007


Lundi soir, le maire Marc Jacques Gosselin a dû appeler la Sûreté du Québec pour faire évacuer l’hôtel de ville. (La Tribune, archives)


Jérôme Gaudreau - Bury - À la suite des récents événements survenus à Bury, tous s’attendaient à ce qu’il y ait du brasse-camarade à l’hôtel de ville de Bury, lors de la séance du conseil municipal.
Lundi soir, après avoir tenté d’expulser une citoyenne de la salle, le maire Marc Jacques Gosselin a dû appeler la Sûreté du Québec pour aider les agents de sécurité à faire évacuer l’hôtel de ville, eux qui en avaient plein les bras avec un groupe de citoyens.
C’est pourtant dans le calme que la séance a débuté, alors que les élus ont profité de cette sérénité pour rayer la proposition inscrite à l’ordre du jour, demandant la démission du conseiller James Cork.
Ce dernier a récemment envoyé une lettre dans laquelle il accuse certains anglophones de Bury de vouloir toujours s’acharner sur le conseil municipal et de l’insulter, uniquement parce qu’il est majoritairement francophone. Le conseiller anglophone comparaît aussi ces citoyens à des «anglos pauvres d’esprit et anti-francophones» ainsi qu’à des «chimpanzés».
En enlevant ce point inscrit à l’ordre du jour, il était évident que les contestataires allaient se faire entendre. Ce fut le cas.
Citoyenne tapageuse
Après avoir tenté d’expulser une citoyenne de l’hôtel de ville, lundi lors de la séance du conseil municipal de Bury, le maire Marc Jacques Gosselin s’est vu obliger d’appeler la Sûreté du Québec pour aider les agents de sécurité à faire évacuer la salle. (La Tribune, Jérôme Gaudreau)
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Après avoir tenté d’expulser une citoyenne de l’hôtel de ville, lundi lors de la séance du conseil municipal de Bury, le maire Marc Jacques Gosselin s’est vu obliger d’appeler la Sûreté du Québec pour aider les agents de sécurité à faire évacuer la salle.
La Tribune, Jérôme Gaudreau

Le tout a dégénéré à la suite de la période de questions. Après avoir demandé le calme à quelques reprises, le maire Marc Jacques Gosselin s’est vu obliger d’expulser une citoyenne tapageuse.
Au moment où les agents de sécurité se sont approchés de la contestataire, un mur s’est immédiatement dressé devant eux. Ayant reçu l’ordre de ne pas intervenir physiquement, les agents de sécurité ont reculé face aux trois hommes anglophones. Le maire, qui avait prévu le coup, a par la suite appelé la Sûreté du Québec.
C’est donc devant une salle vide que les élus ont continué la séance jusqu’à ce que deux conseillers quittent la table en furie.
«Nous nous opposons à la façon de faire des autres élus. Le maire Gosselin a d’abord demandé à ce que le point concernant la demande de démission de James Cork soit retiré de l’ordre du jour. C’est inacceptable, tout comme la demande d’expulsion de la citoyenne», explique Linda Harper McMahon, accompagnée de l’autre conseiller, Walter Dougherty.
«J’ai quasiment honte de dire aux autres que j’habite à Bury. Je ne suis pas fier de la situation et encore moins fier de l’attitude des autres membres du conseil», fait valoir M. Dougherty.
Ces deux conseillers croient par ailleurs que la seule solution au conflit est d’accepter la proposition de l’Association des citoyens de Bury, qui demande un référendum où les citoyens devront répondre à la question suivante: «Souhaitez-vous maintenir le conseil municipal en place pour les deux dernières années de son mandat?»
« Il est impossible d’organiser un référendum sur cette question. Nous voyons encore la médiation comme étant la meilleure solution», lance le maire Gosselin.
Avec tous ces événements, la séance a finalement été suspendue avant la fin.
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