Le PACTE

Birks dans les bonnes grâces de Fitzgibbon

Peut-être y-aurait-il lieu de fouiller davantage cette « relation privilégiée »! 

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Tribune libre

 


 


Lancé dans les premières semaines de la crise sanitaire, le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) vise l’aide aux entreprises qui étaient financièrement en santé avant la crise et « dont les liquidités sont affectées par les répercussions de la COVID-19 », peut-on lire sur le site d’Investissement Québec. Or, le groupe Birks de Montréal, à qui le PACTE, par l’entremise du ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, a consenti un prêt de 10 millions $, a subi des pertes financières au cours des deux dernières années. De plus, la Bourse NYSE American a récemment averti l’entreprise qu’en raison notamment de ces déficits, ses actions pourraient bientôt être retirées de la cote.

Et plus encore, des recherches nous apprennent que Birks est contrôlée par une série de firmes obscures constituées au Luxembourg, en Suisse et aux Bermudes, des pays considérés à divers titres comme des paradis fiscaux. À preuve, la société mère de ces entités est la fiducie Grande Rousse, domiciliée aux Bermudes, qui détient près de 76 % des actions de Birks. Selon un document réglementaire datant de 2016, un bénéficiaire ultime de Grande Rousse est Lorenzo Rossi dit Montelera, l’un des héritiers du célèbre producteur de vermouth Martini & Rossi et dont le fils, Niccolò Rossi, est président du conseil d’administration de Birks depuis 2017.

Décidément, Birks semble être dans les bonnes grâces du ministre Fitzgibbon. Peut-être y-aurait-il lieu de fouiller davantage cette « relation privilégiée »!  Qui sait?...

Je vous invite à écouter la capsule vidéo avec Richard Martineau et son invité

https://www.journaldequebec.com/2020/09/02/pres-de-95m-en-six-semaines-a-des-entreprises-en-difficulte


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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