Bernard Landry: l'amour de la patrie

Merci à vous, M. Landry, de nous avoir légué l’amour de la patrie en héritage, et puisse cet amour rejaillir partout sur le territoire du Québec!

526031956586e87ddbefec1ce014d4c0

Tribune libre

Parmi tous les personnages qui sont venus témoigner de leur affection pour Bernard Landry à l’occasion de ses funérailles célébrées à la basilique Notre-Dame de Montréal le 13 novembre, un terme est revenu, tel un refrain, marquer la cadence : patriote.


Selon le Larousse, le patriote est celui « qui aime ardemment sa patrie et le prouve par ses actes ». Bernard Landry aimait profondément et passionnément sa patrie, le Québec, et il a su le prouver tout au cours de sa longue carrière politique jusqu’à son dernier souffle.


À son domaine dans son fief de Verchères flottait fièrement le drapeau du Québec dominant le Saint-Laurent. C’est dans cette chaumière qu’il se retirait avec sa compagne de vie, Chantale Renaud, et recevait sa famille qu’il chérissait d’un amour paternel profond.


Aux yeux de Bernard Landry, la patrie constituait la pierre angulaire de toute son action politique. « La patrie avant le parti » s’est-il plu à répéter à moultes occasions même après sa retraite de la vie publique.


Il est de notre devoir d’aimer notre patrie et de la servir de toutes nos forces pour qu’elle grandisse en sagesse et fasse un jour partie de la famille des nations : tel était le leitmotiv du patriote Bernard Landry.


Merci à vous, M. Landry, de nous avoir légué l’amour de la patrie en héritage, et puisse cet amour rejaillir partout sur le territoire du Québec!



Henri Marineau, Québec

 


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2101 articles

  • 1 481 779

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé