Bellemare doit maintenant avoir envie de sortir dans la rue

Charest intimide Bellemare, tout comme d'autres dans le milieu syndical ou au PQ, sont victimes d'intimidation.

Tribune libre

Vous avez lu ou aller probablement lire cet article aujourd'hui: «Blanchi, Jean Charest blâme Bellemare»
À la fin de la lecture, j'ai tenté de me mettre dans la peau de Marc Bellemare. J'ai eu littéralement la nausée. J'ai ressenti une forme d'angoisse.
Il doit vraiment être en furie. Il sait, la population sait, que c'est une commission d'enquête publique sur les allégations de corruption dans le milieu de la corruption et de supposés liens avec le financement des partis politiques qu'il faut, pas une commission d'enquête bidon où Jean Charest l'utilise pour son seul pouvoir personnel. Et Charest ose blâmer Bellemare pour les coûts de 6 millions de dollars. Non, mais... vraiment, Bellemare doit avoir la nausée.
Bellemare sait qu'il devrait faire face à la musique de Charest. Mais en attendant, si j'étais Marc Bellemare, je m'organiserais pour que la population sorte dans la rue. Si j'étais lui, je n'hésiterais pas à utiliser son nom pour promouvoir une manifestation ou un mouvement populaire contre Charest. Du moins, annoncer qu'il sera présent à tels ou tels autres autre rendez-vous populaires.
Voici quelque chose pour l'aider:

“L’année 2011 pourrait être explosive ! Des vigiles du samedi, de l’affichage et autres outils de propagande, doublés de manifestations phénoménales, pourraient, avec le temps, faire accélérer la suite. Ma prédiction est qu’il y aura des députés du PLQ qui vont tout simplement craquer comme des bébés qui ont échappé leurs suces, ce qui aura pour effet de rendre le gouvernement minoritaire, et, ultimement, envoyer le Québec en élections.”


Le printemps québécois va être assez exceptionnel. Si Bellemare fait ce que je ferais à sa place, la population, par sympathie, devra sortir pour l'encourager en quelque sorte.
Quand la population ne sort pas, elle laisse des gens comme Bellemare, mais aussi d'autres députés de l'opposition ou encore des individus qui dénoncent le système, qui donnent des indices sur ce qui se passe derrière les rideaux, comme des proies à l'intimidation. Charest intimide Bellemare, tout comme d'autres dans le milieu syndical ou au PQ, sont victimes d'intimidation. Pensez seulement à Bernard Drainville ou encore Yves Mercure qui ont été victime d'intimidation.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2011

    Souhaitons à Monsieur Bellemare d'être bien entouré et avec quelques autres, bien soutenu
    Il y a devant certaines situations que le sentiment de colère qui vaille, mais l'effet paralysant d'une intimidation directe ou subtile peut également tarir une source
    Dans mon écoute, Marc Bellemarre aura rendu service au système et je pense que nous pouvons le remercier pour son Courage
    S Caron