En Belgique, c’est un procès symbolique qui s’est tenu cette semaine à Bruxelles.
Représentées par leurs avocats, huit princesses des Emirats Arabes Unis et leur majordome ont comparu en correctionnelle pour avoir esclavagisé leurs domestiques lors d’un séjour dans un célèbre palace de la capitale belge.
Signe de l’importance de cette affaire, le Centre belge fédéral des migrations (Myria) s’est porté partie civile dans cette histoire qui avait fortement ému l’opinion publique.
L’affaire remonte à 2008 : une domestique avait réussi à s‘échapper de l’hôtel dans lequel elle était séquestrée. Comme elle, une vingtaine de jeunes femmes travaillaient sous la menace 7 jours sur 7 sans être payées.
Durant huit ans, les avocats des princesses ont tout fait pour éviter le procès à leurs clientes, en vain : la justice belge a rejeté tous les recours.
Les prévenues comparaissaient notamment pour traitements inhumains et séquestration.
Elles risquent jusqu‘à 18 mois de prison et de lourdes amendes, sans compter les dommages et intérêts à payer à leurs victimes.
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