Le "bulldozer" a créé suffisamment de ravage...

Barrette doit partir

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Tribune libre

Celui qui prétendait remettre sur pied le ministère de la Santé et des Services sociaux au début de son mandat à titre de ministre, le médecin spécialiste Gaétan Barrette a lamentablement échoué, notamment sur le plan des temps d’attente à l’urgence qui demeurent démesurément longs encore aujourd’hui.


Et cela, après avoir chamboulé l’appareil administratif du ministère qui, aux dires du bon docteur, était beaucoup trop lourd. Et pourtant, on a vu simultanément apparaître des superstructures dont je vous épargne le sigle tellement elles contiennent de lettres, qui devaient faciliter l’accession aux soins et à un médecin de famille.


Pour transformer le réseau de la santé du Québec, Gaétan Barrette applique les méthodes brusques qui l'ont caractérisé tout au long de son parcours professionnel. Des acteurs du réseau dénoncent le régime « totalitaire » instauré par le ministre. Les représentants de cinq grandes organisations du réseau de la santé du Québec dénoncent l’intimidation, le dénigrement et l’abus de pouvoir du ministre envers les employés sans parler de son approche unilatérale.


La dernière pirouette de Barrette : le ministre s’offusque qu’une somme de 105 $ soit remise aux médecins ponctuels à la salle d’opération alors que c’est lui-même qui a négocié cette mesure. Montant de la facture : 41 millions $. 


Le « bulldozer » a créé suffisamment de ravage; dans les officines du ministère, le climat a atteint les limites de la tolérance. Il est temps de le sortir du trou qu’il a creusé, l’inviter à prendre congé et à retrouver sa place au sein des médecins spécialistes du Québec!



Henri Marineau

Québec


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Henri Marineau2030 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Yves Corbeil Répondre

    11 décembre 2017

    Il va partir avec son parti en Octobre prochain pas avant car il ne fait pas parti de la liste de cadeau 2017 du Couillard.


    Une honte total cette distribution de bonbons pour fnir l'année après avoir saigner les citoyens pendant 3 ans et de les avoir voler pendant les 12 précédentes.


    Une chose que je demande au père Noêl pour 2018, me débarasser des libéraux pour trois termes minimum et la même choses au fédéral ensuite.