Un article lu sur le site du parti de l'Égalité socialiste (wsws.org) nous fait part d'une baisse du taux de natalité dans les quatre dernières années aux États-Unis.
http://www.wsws.org/articles/2012/dec2012/rate-d03.shtml
L'article signé par Kate Randall cite une étude effectuée par le Pew Research center, étude qui en vient à cette conclusion:
"The study concludes that economic factors are having a direct impact on the number of children born, a key indicator that the financial crisis is not abating for millions of working families."
L'article constate que même les Hispaniques, pourtant connus pour avoir un taux de natalité assez élevé chez nos voisins du sud, ont vu chuter de façon assez prononcée leur natalité dans les quatre dernières années.
Cette corrélation entre la chute du taux de natalité et les difficultés économiques me ramène au Québec. Il y a une vingtaine d'années, monsieur Guy Paiement écrivait dans la revue "Relations" qu'au Québec, c'était dans les couches socio-économiques les plus défavorisées qu'il y avait le plus de solitude et le moins d'enfants.
Cependant, il faut croire qu'il y en a pour qui une baisse de la natalité est une bonne chose. Lorsque, de plus en plus, les machines sont capables de faire le travail qu'autrefois l'humain se devait d'accomplir, n'existe-t-il pas moins un besoin au niveau de ce que nos décideurs politiques et économiques appellent "les ressources humaines".
Cela revient encore à se demander si l'on désire vivre dans une société où les besoins du Marché sont centraux ou dans une société ou c'est l'être humain et ses besoins qui sont la priorité.
Le revenu de citoyenneté universel proposé par le regretté syndicaliste Michel Chartrand constituerait un pas positif encourageant la natalité, tout en procurant à tous une vie décente et heureuse.