Lorsqu'on sait qu'on a un problème, on a deux choix :
1. Ou bien, on fait face à notre problème et on l'affronte :
Dès la prise de conscience du problème, il faut affronter, le problème se
règle rapidement de lui-même le plus souvent. S'il a déjà fait quelques
dommages, on l'affronte sur le champ comme un être humain ayant les mêmes
droits que tous les autres. On s'assume, on le règle, ensuite, on passe à
autre chose...
2. Ou bien, on le met de côté et on essai d'oublier qu'il est là.
Dans ce cas, le problème ne se règlera jamais, il nous suit. Les
conséquences de notre ignorance vont en aggraver les conséquences. On
finira quand même par devoir l'affronter malgré nous dans les pires
conditions et en état de faiblesse humiliante.
La conscription obligatoire des Québécois dans les années 40 est un
exemple de situation aggravée, l'armée à Québec lors de la crise d'octobre
en est une autre, les magouilles fédérales lors du référendum de 1995 en
sont une autre, etc.
Les Québécois ferment les yeux sur le transfert de nos territoires et
actifs fait en notre nom par les fédéraux de Charest au profit d'une
tutelle dont Ottawa aura la clé, une ceinture de chasteté permanente léguée
à nos enfants et des problèmes majeurs légués aux descendants de nos
enfants dépouillés de tout bras de levier économique. On les condamne à
faire parti du sous-groupe inférieur dans "leur" pays alors qu'ils en ont
été longtemps majoritaires chez eux.
On ferme les yeux et on regarde ailleurs si j'y suis.
La fédération prend des mesures de transfert de nos droits vers d'autres
tout en planifiant notre assimilation. On se refuse à faire face, on ne
veut pas voir la bête qui s'apprête à nous dévorer.
En conclusion :
Si j'étais un foetus dont les parents Québécois refusent de s'assumer, que
je sache avant ma naissance que mes parents vont :
1. Délibérément me léguer un état d'être inférieur.
2. Me refiler leurs problèmes de plus en plus aggravés par leur
comportement.
3. Renoncer à protéger mes droits.
4. Accepter de me soumettre à la tutelle de mon voisin.
5. Etc. etc.
Sachant que toute ma vie, je serai constamment menacé dans mes ambitions,
discriminé dans l'emploi et dans les activités organisées par l'autre
groupe social, comme les Olympiques, le hockey ou la défense de ma culture
dans "mon" pays....
J'aimerais mieux dans ce cas ne pas venir au monde.
Mieux vaudra pour moi mourir maintenant plutôt de me suicider plus tard ou
de me faire tuer en cherchant à récupérer mes droits qui m'auront été volés
par mes parents par leur refus de prennent la peine de défendre mes droits
sacrés de leur vivant quand c'est encore le temps.
Le respect de soi est la première règle de la liberté et de la démocratie.
Mes parents n'ont pas le droit de me donner la vie et de me donner en
héritage le seul droit de disparaitre à cause de leur manque de courage. Le
cas de Dédé Desjardins du groupe "Les Colocs" est criant et pathétique,
cette exemple, il l'a pris à la lettre, le message qu'il nous envoie à tous
c'est : Pourquoi avez-vous permis que je vienne au monde si c'est pour me
condamner à l'esclavage ?
Sachant cela avant ma naissance, je me refuserais d'hériter du titre de
nègre blanc d'Amérique à vie et de subir le sarcasme de mes semblables,
sachant qu'ils vont m'imposer l'obligation d'abandonner mon héritage
économique, politique et culturel, dans cet ordre. Voir, Vivre libre ou
disparaitre, sur http://www.vigile.net, pour connaitre l'ordre réel d'une
démocratie, le cas du Québec concerne l'asservissement politique d'abord,
économique ensuite afin de soumettre la masse sociale légitime aux volontés
du conquérant, l'inverse d'un état démocratique normal.
On ne devrait pas aujourd'hui discuter de mon droit à naitre, mais du
pourquoi la société à toléré la naissance de mes parents ?
Mes parents veulent me mettre au monde pour que je les aide à oublier
qu'ils ont un problème. Mes chances de devenir tôt ou tard un enfant ou un
citoyen à problèmes sont donc très élevés.
La caricature de Ignatieff qui dort, vu quelque part sur le net, représente
bien la situation des Québécois. Le parti libéral fédéral, censé défendre
nos droits à Ottawa et qui nous a mis dans cette situation, dort au gaz.
L'avortement est, et a toujours été. Regardez la nature, nous en faisons
parti.
L'intelligence pourrait nous permettre de survivre comme peuple à la
condition de s'en servir à bonne escient, ce que nous refusons de faire.
Mourir maintenant ou plus tard, c'est du pareil au même.
En tant que foetus, laissez-moi partir tout de suite, vous m'éviterez de
faire comme Dédé Desjardins.
Même si c'est contradictoire… Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde
saglacweb.blogspot.com
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 juin 2010M. Plourde,
Je comprends bien, et je partage en grande partie, votre point de vue, et c'est ce deuxième texte que vous auriez dû publier en premier.
Patrice
Archives de Vigile Répondre
13 juin 2010Bonjour M. Patrice:
Le but de ma projection est de susciter la réflexion sur l'importance de la dignité humaine.
L'attitude collective des Québécois est irresponsable. Elle correspond à un suicide collectif. Un désastre, on lègue une mer d'humiliations à nos enfants.
Par le traité dit de l’Approche commune, nous assistons passivement à la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays par expropriation au lieu de bateaux, voir, http://www.vigile.net/Vivre-libre-ou-disparaître, et, http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc.
Nous rejetons notre droit à l'égalité, la fraternité et à l'indépendance pour nous soumettre à la volonté de multinationales sans condition.
Notre pays détruit notre culture sans merci et sans remord sachant très bien ce qu'il fait et qu'il s'en excusera lorsque le mal sera fait sans vraiment changer d'attitude, ni véritable regret.
Comme Félix Leclerc à dit:
La meilleur façon de tuer un homme, c'est de l'empêcher de travailler.
Nous qui avons un emploi, refusons de comprendre l'écrasement planifié des plus faibles de notre société dont nous ferons les frais. Les contraintes appliquées contre nous vont faire éclater notre système social.
Le loyer des logements va suivre à moyen terme l’augmentation du coût des propriétés. La privatisation de nos actifs va entraîner la hausse générale des tarifs d’électricité et de bien d’autres. C’est la loi du rendement et du profit sur le capital qui va s’appliqué.
Les citoyens trop endettés et à trop faible(s) salaire(s) auront beaucoup de difficultés à s’en sortir.
Un fort pourcentage de citoyens ayant encore la dignité de travailler pour vivre au lieu d’être au crochet de la société vont devoir s’y soumettre et l’état devra augmenter sa charge sociale et nos impôts.
Un goulot d’étranglement est mis en place tout doucement sur notre économique sans qu’on en prenne conscience.
La perte de nos leviers économiques et notre manque d'ambitions dans la création de nouveaux projets dans des domaines d'avenir comme:
Le pétrole du St-Laurent laissé à d'autres,
La récupération selon une structure intelligente de nos terres agricoles abandonnées, voir l’exemple suivant : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201006/11/01-4289200-terres-a-louer.php?utm_source=bulletinLPA&utm_medium=email&utm_campaign=retention
Les éoliennes qu'on laisse exploiter par d'autres,
La production d'hydrogène, le pétrole de demain 100% recyclables que l'Amérique attend et qui pourrait permettre au Québec de jouer un rôle important en Amérique et dans le monde.
Etc. etc..
Ce sont tous là des bras de levier potentiels, tout comme l'a été l'Hydro en son temps, capables d'attirer des millions d'autres individus à nous suivre dans un Québec dynamique et qui nous ressemblera culturellement.
Ce gouvernement s'acharne à détruire tout ce que l'on a bâtis et à transférer le pouvoir de nos actifs vers des multinationales amis des fédéraux sous le couvert d’ottawa, une véritable invasion:
1. Transfert unilatéral de la propriété de nos territoires vers un petit groupe d'individus sélectionné.
2. Coupures des subventions à la recherche.
3. Coupures des subventions aux artistes et organisations culturelles afin d'angliciser nos citoyens au point ou on ne se reconnaît plus à la St-Jean;
4. Écrasement de notre fierté dans des "Accommodement raisonnables". Etc…
D'autres structures sont mises en place contre nous. Tous le Québec devient peu à peu, une grosse municipalité Canadienne sans droit de regard sur la gestion des actifs qu'on a acquis et développés.
1. Le droit du Québec de percevoir des impôts sera un jour contesté au profit d'un sous groupe et de la fédération.
Le principe: Pas de taxation sans représentation, en viendra à ne plus s'appliquer pour nous, c'est le but recherché par l'immigration à Montréal et les Accommodements "irraisonnables". La perte de notre majorité en sera la cause.
2. Québec deviendra de plus en plus un territoire Amérindien sous la tutelle Canadienne et non plus une province, le droit de représentation constitutionnel des citoyens habitants nos territoires sera contester et finira par être remplacer par un droit de consultation sans droit de participation réel.
2. Le rapatriement à Ottawa du droit de gestion sur les valeurs mobilières de toutes les provinces aura un impact pan canadien,
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-financiers/valeurs-mobilieres--flaherty-peaufine-son-projet-de-commission-unique-/513981
En conclusion:
Le gouvernement Charest s'est fait élire sous de fausses représentations.
Il a infiltré l'état du Québec de partisans fédéraux dans tous les postes clés. Ces gens utilisent ce pouvoir délégué comme un marteau piqueur pour démolir nos structures, politiques, économiques et sociales.
L'impact sera majeur non seulement au Québec mais se fera sentir dans tout le pays. Une centralisation de plus en plus poussée et contre nature est en cours.
Nous assistons, impassible, à la mondialisation de notre économie par la prise en charge de l'état par les multinationales, aux dépends des intérêts de la démocratie et des citoyens.
Les actifs de l'état sont doucement transférés vers des intérêts privés ou la règle du profit passe avant le bien-être des citoyens.
La seule porte de sortie pour les Québécois, tout comme pour les Canadiens est de revenir à l'essence même de la démocratie.
Il faut se conscientiser et se révolter de la manipulation des droits de votes trafiqués des citoyens. Nos élus promettent une chose et font l'inverse impunément et systématiquement.
Ces gestes vont directement à l'encontre des intérêts généraux du peuple, il ne reste qu'une solution, se lever debout tous ensemble et mettre le poing sur la table.
Le gouvernement Suédois ou Norvégiens a dû imposer le droit de vote à ses citoyens sous peine d'amendes afin de forcer le peuple à conserver un esprit critique envers ses élus.
Notre avenir à tous dépend de nos actions actuelles.
Selon la procédure de résolution d'un problème décrite dans mon texte, plus nous attendrons, plus le risque de violences sera élevé.
Merci d'avoir pris le temps de me faire votre commentaire.
Je l’apprécie sincèrement.
Jean-Pierre Plourde.
Archives de Vigile Répondre
13 juin 2010M. Plourde,
J'ai lu votre texte jusqu'à la dix-huitième ligne. Ce parallèle entre l'avortement et la question de l'indépendance est absurde, alambiqué, et inutile.
Ces longs détours pour en venir à la description de notre situation sont laborieux et, ça nuit à l'expression des idées qui suivent peut-être la dix-huitème ligne.
Quand vous êtes arrivé à la partie de l'opinion du foetus exposant son point de vue sur notre situation, je ne me suis pas dit : "Wow! Quel rebondissement inattendu! Qu'est-ce qu'il écrit bien." J'ai simplement arrêté de lire.
Patrice
Archives de Vigile Répondre
10 juin 2010Monsieur Plourde
Je suis complètement d'accord avec l'exposé de votre commentaire et personnellement, je n'arrête pas de dénoncer les bavures que ce système fédéraliste nous fait subir mais lorsque vous voyez nos dirigeants politiques ramper comme Charest et Marois le font face à eux, ça te démotive. Ça fait au-dessus de 50 ans que je me bats pour l'indépendance du Québec et présentement, il n'y a aucun parti politique qui veut vraiment faire l'indépendance. Comment voulez-vous que le peuple embarque si nos dirigeants politiques se comportent en chefs colonisés et qu'ils s'écrasent toujours face au gouvernement fédéral? Pas tellement motivant! En plus le PQ qui veut nous revenir avec la souveraineté par étapes à la Claude Morin pour continuer à fonctionner dans le même système. Incroyable! Comme je le disais à monsieur Le Hir, suite à son dernier texte, je crois réellement que le PQ est infiltré par des taupes fédéralistes qui contrôlent son agenda politique. Je ne baisserai jamais les bras de mon vivant pour l'indépendance du Québec mais où est la relève? Ca m'inquiète. Monsieur Plourde, continuez votre bon travail de consciencisation, nous en avons de plus en plus besoin au Québec si nous ne voulons pas disparaître comme peuple. Il m'a fait plaisir.
André Gignac le 10 juin 2010
Jean-Pierre Plourde Répondre
10 juin 2010Titre : Autre point de vue sur l’avortement
Bonjour M. Roy,
Vous me dite:
"Je suis d’accord avec votre description de notre situation de dominé, mais je vous trouve un peu pessimiste. Si on suis votre logique, 8 000 000 de Québécois n’auraient pas dû voir le jour."
La culture est l'essence même de la naissance et de la survie d'un peuple, à partir du moment ou notre culture à survécu, nos ancêtres ont pu perpétuer notre nation.
Le Canada nous considère comme son pire ennemi on a prouvé notre capacité à survivre, de progresser et à former un état viable.
Le choc du référendum de 1980 à forcé la fédération à rapatrier la constitution unilatéralement en 1982. Sa modification unilatérale fut faite sans nous demander notre avis.
On nous fait une guerre culturelle qui implique l'immigration contre nature et l'expropriation des citoyens de leur territoires et le transfert de leurs actifs. Ce sont des choses qu'on va découvrir bientôt après le départ de Charest.
En réalité, on assiste à un génocide culturel, ce qui implique tous les secteurs d'activités.
En ne réagissant pas, nous vivons un suicide collectif au niveau culturel, social et un étouffement économique et politique.
Le résultat nous sera catastrophique.
Ce sera suivi par de vrais suicides qui vont passer comme faisant parti de la crise ou pour d'autres raisons.
L'assimilation ne règlera pas nos problèmes à court terme.
"Sachez que le suicide est aussi pire que l’avortement, il contrevient au 6e commandement. Le suicide n’est pas une solution au mal de vivre. Battons-nous !"
Le seul remède au suicide c'est la prise de confiance en soi et l'affrontement de sa réalité.
Les Québécois fuit leur réalité comme la peste. On est donc tous ensemble en procédure suicidaire à tous les points de vues, économique, politique et social.
On va exister, sans vivre libre de nos choix.
De graves crises sociales sont donc en préparation.
Le fait qu'il y ait si peu d'intervenant à mon article est un signe, soit de réflexion, soit d'un autre rejet ou d'un refus d'analyse.
Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde,
saglac@gmail.com
Archives de Vigile Répondre
10 juin 2010Je suis d'accord avec votre description de notre situation de dominé, mais je vous trouve un peu pessimiste. Si on suis votre logique, 8 000 000 de Québécois n'auraient pas dû voir le jour.
Sachez que le suicide est aussi pire que l'avortement, il contrevient au 6e commandement. Le suicide n'est pas une solution au mal de vivre.
Battons-nous!