Autre nomination qui fera démanteler encore plus la CDPQ

Quand les stratégies économico-financières s’utilisent pour des conquêtes oligarchiques, ces conquêtes finissent par s’imposer comme facteur d’oppression, de népotisme et de ruine collective.

Tribune libre

Quand les stratégies économico-financières s’utilisent pour des conquêtes oligarchiques, ces conquêtes finissent par s’imposer comme facteur d’oppression, de népotisme et de ruine collective.
La stratégie utilisée afin de démanteler la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ) a commencé à se forger dans les cabinets des groupes oligarchiques anti-souverainistes avec la prise du pouvoir par le PLQ en 2003, démantèlement que ces groupes d’intérêts exclusifs et excluants attendaient depuis le référendum volé en 1995. À cet effet, l’on doit se rappeler une fois de plus que l’Un des aspects les plus révélateurs dans l’exercice démocratique au Québec depuis l’événement de la prise du Pouvoir par le PQ en 1976, est qu’à chaque fois que le nationalisme politique et économique perd ce même pouvoir, les pro-fédéralistes se renforcent exponentiellement par l’action de gouverner et de contrôler l’administration publique en conquérant plus d’espace politico-économique soustrait à ce même nationalisme québécois, espace d’autorité qui sera employé sans égards contre les intérêts généraux des Canadiens français, puisque ce sont eux, en majorité, qui ont fait de ce nationalisme fondamental et anti-centraliste fédéral, depuis les années soixante, l’instrument politique indispensable à leur survie collective(1).
Dans cette réalité de perte du Pouvoir nationaliste, l’affirmation du financier Stephen Jarislowski, ami et associé du nouveau président de la CDPQ Michael Sabia, relatant que « … la Caisse est beaucoup trop grande pour le Québec, même pour le Canada… Au-delà de 50 ou 60 milliards d’actifs, les caisses de retraite devraient être divisées »(2), nous révèle que cette CRISE FINANCIÈRE PARFAITE , laquelle nous subissons aujourd’hui, affectant, entre autres intérêts nationaux, les finances publiques du Québec, a été l’un des processus mis en place pour détourner les milliards de la CDPQ, au bénéfice de ces mêmes groupes oligarchiques et leurs serviles complices qui font que les intérêts nationaux des Québécois soient dans une dynamique de destruction et désastre collectif.
Comprendre La Stratégie du choc (3) de ce capitalisme sauvage et de rapacité est la première obligation de tout nationaliste démocratique qui se sent fier de l’être. Effectivement, sans cette condition nationaliste, les groupes privés monopolistes du Pouvoir continueront à détruire, en employant l’efficience de l’ économie canaille , les atouts conquis par la Révolution tranquille . Par conséquent, c’est pour cette inquiétante dynamique de destruction nationale par ces groupes que le PQ doit mettre sur pied une démarche urgente de consensus de réveil national qui mènerait à exiger la démission immédiate du gouvernement Charest, afin de pouvoir prendre en main la destinée des affaires de l’État et préserver ainsi les intérêts collectifs de la nation québécoise. C’est la seule opportunité qui nous reste avant que ces groupes oligarchiques finissent par concrétiser leur perverse stratégie de démantèlement du patrimoine économique et financier public québécois. Ce qui aurait comme effet d’empêcher que cette stratégie oligarchique et machiavélique réussisse à détruire l’état socioéconomique de la clase moyenne, l’unique majorité qui peut être solidaire avec les autres strates sociales en difficulté, faisant du Québec l’un des meilleurs pays au monde où l’équité et la vraie liberté sont des valeurs que les futures générations devront préserver.

Jean-Louis Pérez
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
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1. Une fois de plus, la réalité de la perte du Pouvoir par le Parti Québécois devrait conduire à une conscience beaucoup plus pragmatique des enjeux de cette perte du pouvoir politique si nous voulons que le peuple québécois accède à sa pleine souveraineté nationale le plus tôt possible. Pour plus d’information, consulter l’article Québec, la destruction d’une nation publié à Vigile.net
2. Passage extrait de l’article d’Hugo Fontaine La Caisse, un défi « bien plus grand » que BCE publié dans la section financière lapresseaffaires de Cyberpresse du 13 mars 2009.
3. Naomi Klein a démontré dans son livre La Stratégie du choc, la montée d'un capitalisme du désastre que cette sorte de capitalisme –sauvage et de rapacité, construit sur l’imposition de la mondialisation-- est l’histoire non officielle du libre marché, révélant que ce capitalisme emploie constamment la violence, l’avidité de détourner les ressources publiques, le terrorisme contre l’individu et la société. Loin d’être le changement vers la liberté, ce capitalisme sauvage profite des crises --que ce même système a provoquées--, pour ainsi introduire des mesures impopulaires de choc économique, législatif, financier, politique, social, etc. conditionnant ces changements aux seuls intérêts des groupes qui contrôlent et gèrent cette globalisation antidémocratique, destructive et de confrontement entre les peuples.


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1 commentaire

  • Michel Guay Répondre

    15 mars 2009

    Le but des fédéraliste est de diviser nos fonds publics de façon à nous priver de nos forces économiques . Ainsi en divisant en deux nos taxes et nos impôts et en divisant en deux ou trois nos pensions nos assurances et nos économies bancaires .
    Les commandités viennent de s'emparer de la caisse de dépôts et s'en serviront pour angliciser le Québec vider le Québec de tous ls sièges sociaux en prévilégiant encore plus l'Alberta et l'Ontario contre tous les intérêts de la nation Québecoise
    Charest sait que c'est son dernier mandat pour en finir avec la nation québecoise et pour détruire ce qui reste du Québec INC