COVID-19

Arruda : L’état d’urgence sanitaire ne prendra fin qu’avec la vaccination de la population

F62b31ed10872a2561721b4897722da5

Vers une campagne de vaccination avec une nouvelle technologie dont l'efficacité n'a jamais été prouvée

Lors de la conférence de presse quotidienne du directeur de la Santé publique du Québec, Horacio Arruda a affirmé que seule la mise en place d’un vaccin mettrait fin au port du masque obligatoire dans les lieux publics pour l’ensemble de la population, peu importe le nombre de cas ou de morts liés à la COVID-19.




Radio-X : Quel serait le critère pour permettre d’arrêter le port du masque ?


Horacio Arruda : Oh, arrêter le port du masque ? Écoutez, euh… vous savez, euh, euh… ça va être difficile de… de… de vous dire qu’on va l’arrêter tant et aussi longtemps qu’on aura pas des mesures nécessaires comme par exemple l’apparition d’un vaccin. (…)




Pour écouter la déclaration d’Horacio Arruda :




Radio-X fait le boulot que Radio-Canada ni TVA ne semblent capables de faire



Rappelons que selon la loi sur la santé publique, en cas d’état d’urgence sanitaire, le gouvernement peut imposer la vaccination à toute la population québécoise.


Loi sur la santé publique :



123. Au cours de l’état d’urgence sanitaire, malgré toute disposition contraire, le gouvernement ou le ministre, s’il a été habilité, peut, sans délai et sans formalité, pour protéger la santé de la population:


1°  ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d’une certaine partie de celle-ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse menaçant gravement la santé de la population et, s’il y a lieu, dresser une liste de personnes ou de groupes devant être prioritairement vaccinés; (…)




Le vaccin ARN de Moderna


Il y a deux semaines, nous apprenions que le Canada a signé une entente avec Pfizer et Moderna pour commander des millions de doses d’un vaccin expérimental de type ARN (acide ribonucléique) jamais essayé à large échelle.


La nouvelle technologie ARN utilisée par Moderna ne semble pas trouver de consensus scientifique.


L’Express :



Alors qu’un vaccin classique consiste à inoculer à l’individu une partie du virus affaibli ou mort afin de stimuler les défenses immunitaires de l’organisme, le vaccin ARN messager testé par Moderna consiste quant à lui à inoculer une part du code génétique du virus et non le virus lui-même. Une technologie qui n’a à ce jour jamais prouvé son efficacité contre d’autres virus.



Le Québec et l’ensemble du Canada semblent se diriger vers une campagne de vaccination à large échelle, faisant la joie des lobby pharmaceutiques qui engrangent des milliards de dollars avec la complicité des gouvernements, pour combattre un virus peu létal.