Une de plus. Ce dimanche 1er mai, une nouvelle décapitation a été pratiquée par les autorités saoudiennes dans la région de Jeddah (ouest du pays), selon un communiqué de l’agence officielle SPA. Le mis à mort, un certain Saad al-Zahrani, avait été condamné à la peine capitale pour avoir tué par balle un autre Saoudien au cours d’une dispute. Ce qui porte, d’après le décompte de l’AFP, le nombre d’exécutions à 89 rien que depuis le début de l’année 2016.
Pas plus tard que le 28 avril dernier, un Jordanien subissait le même sort, décapité au sabre à Tabouk, dans le nord de l’Arabie Saoudite. Il était accusé d’avoir introduit dans le pays "une grande quantité de pilules d'amphétamines", précisait le ministère de l'Intérieur.
Censée avoir des vertus dissuasives, la peine de mort s’applique en Arabie Saoudite aussi bien dans les affaires de terrorisme, qu’en cas de meurtre, trafic de drogue ou encore de viol. La peine capitale ne s’est d'ailleurs jamais si bien portée puisqu’en vingt ans, le nombre d’exécutions a atteint un niveau sans précédent dans le royaume : 153 en 2015.
L'année 2016 avait ainsi commencé avec l'exécution, le 2 janvier, de pas moins de 47 personnes, toutes poursuivies pour "terrorisme". Parmi elles, l’opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont la mort a engendré une crise diplomatique avec l'Iran.
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