On parle souvent des avantages économiques et financiers d'un Québec souverain sans mettre de véritables propositions de réformes fiscales concrètes sur la table.

Pourquoi que le Parti Québécois ne promettait pas inspiré de la promesse de baisser la TPS de 2% qui a fait gagner Stephen Harper au fédéral en 2006, la promesse d'abolir la TPS dans un Québec Souverain pour ne laisser qu'une TVQ autour de 10-11% maximum.

Ma proposition est inspiré par les propositions du comptable social-démocrate Léo-Paul Lauzon qui dit qu'un gouvernement progressiste devrait réduire les taxes de ventes. J'ai longtemps pensé inspiré par les dires de certains économistes qu'il fallait baisser les impôts et augmenter les taxes de ventes dans un État avec des programmes sociaux généreux comme le Québec pour ne pas décourager les travailleurs et petits entrepreneurs de travailler plus. Cependant, je pense que dans le contexte nord-américain avec des voisins qui taxent les revenus plutôt que la consommation, le Québec doit rester sur ce modèle là. Je croyais aussi que les taxes de ventes étaient une alternative plus simple à la complexité du système fiscale québécois et canadien.

Je pense aussi que dans l'optique d'une possible union douanière éventuelle entre le Québec et les États-Unis et éventuellement toute l'Amérique, il faudrait garder un taux de taxe de vente similaire pour éviter que les Québécois aillent faire tous leurs achats au États-Unis.

Alors un impôt plus élevé que nos voisins et une tarification de certains services publiques pourraient continuer de bien financer notre système de social-démocratie progressiste.

De plus, voilà un argument qui peut toucher tout le monde ordinaire en faveur d'un Québec indépendant. Donc, si le Québec devient un pays, nous réduirons la taxe de vente totale, ce qui aura un effet bénéfique concret dans le portefeuille de monsieur-madame tout le monde. Voilà une réponse à ceux qui se demande quel serait l'avantage de devenir un pays au niveau des taxes payées. On pourra récupéré la différence en réformant le système fiscal des impôts personnels en éliminant certains crédits d'impôts, en taxant plus certains dividendes en haut d'un certain plafond maximum, en réintroduisant la taxe sur le capital pour les banques, en faisant le ménage dans la bureaucratie gouvernementale suite à l'accession à l'indépendance nationale, etc.