En fin de mandat

Abjurer le serment d'allégeance à la reine anglaise

Tribune libre

Abjurer le serment d'allégeance à la reine en fin de mandat
Comme les députés de l'Assemblée nationale n'ont pas encore eu le courage de refuser de prêter le serment d'allégeance à la reine en début de mandat, ils devraient, à la fin de ce mandat, abjurer par décret ou autrement, ce grotesque serment. Rappelons qu'une très forte majorité du peuple québécois est en faveur de l'abolition de la monarchie prévalent au pays. Et si le représentant de la reine s'avisait de dissoudre l'Assemblée nationale pour autant, rien n'y changerait et les députés ne perdraient pas leurs « avantages ». Évidemment la Première Ministre ne se sentirait plus obligée de demander au lieutenant-gouverneur de déclencher les élections. Elle pourrait le faire elle-même. Vous me direz que c'est là un geste inconstitutionnel et illégal, je vous répondrai que cette constitution canadienne imposée au Québec est illégitime et que le gouvernement québécois a pour devoir moral de la répudier. C'est maintenant le meilleur moment pour enfin poser cet acte de courage et d'audace et créer, s'il se doit, une crise politique nécessaire et salutaire. Rappelons-nous que l'Assemblée nationale a abolie le conseil législatif (sénat québécois) où trônait 24 conseillers non-élus et nommés de façon partisane. C'était inconstitutionnel mais personne n'eut à redire tant tout le monde s'entendait pour croire que l'institution était coloniale, périmée et gênante.

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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15 commentaires

  • Alain Raby Répondre

    1 septembre 2016

    Je viens de visionner la vie du fondateur de la religion anglicane, Henri V111,roi d'Angleterre un monstre d'inhumanité, qui fit décapiter l'une de ses nombreuses épouses, fit détruire toutes les richesses patrimoniales de l'Église d'alors et mena à la ruine une bonne partie de son royaume. Comment peut-on encore prêter serment à la royauté anglaise après la connaissance de ces faits. Ignominie !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2015

    CHER ami es je mene une campagne pour que notre future équipe de hokey de Québec s,appele les QUÉBÉCOIS DU QUÉBEC OU LES QUÉBÉCOIS DE LA CAPITALE lequel des 2 préféré vous merci

  • Alain Raby Répondre

    29 juillet 2015

    L’acte d’abjuration du serment à la reine d’Angleterre.
    J’affirme solennellement que je ne serai jamais fidèle et ne porterai jamais sincère allégeance à la reine Élisabeth deux, ni à ses héritiers et ses successeurs.
    Ainsi, moi ….. …., j’abjure le serment d’allégeance à la monarchie anglaise et souhaite que le chef suprême de l’État québécois devienne, dans les plus brefs délais, un Québécois.
    Je souhaite que chaque québécois en fasse la lecture devant son miroir en se rappelant son histoire nationale et diffuse le plus largement possible cet acte d’abjuration du serment à la royauté anglaise.
    Alain Raby, chef intérimaire du CARRÉ BLEU

  • Michel Limoges Répondre

    2 mars 2015

    Notre Peuple majoritairement et depuis la défaite est anti-monarchiste, jamais ici le citoyen ne s'est abaissé à consentir à la servitude, pas davantage qu'à l'allégeance pour la monarchie de l'autre peuple, c'est de la trahison, de la haute trahison envers les citoyens de la Patrie que de jurer fidélité et vraie allégeance envers une autorité autre que celle qui est la nôtre, notre autorité en tant que Peuple est suprême et ce fait ne doit pas être négociable, que le politique trahisse Peuple et Patrie en échange d'un salaire et d'une rente devrait dans les faits être le fondement même d'une insurrection juste comme saine, voter ici pour du salopard d'allégeance à l'occupant sert qui ?
    Jamais une monarchie constitutionnelle sera Démocratie, jamais !
    Vivement la fin de cette saleté d'occupation qui perdure ici par la lâcheté du politique de collaboration.

  • Normand Paiement Répondre

    25 février 2014

    Monsieur Raby,
    Les commentaires qui précèdent m'incitent à penser que l'initiative que vous proposez doit venir de simples citoyens, en l'occurrence de VOUS et de tous ceux et celles qui sont prêts à vous appuyer dans votre démarche.
    Les élus souverainistes ne pourront que suivre le mouvement. Pour reprendre les propos de M. Chapdelaine, le "gouvernement Marois passe[ra] du discours aux actes" le jour où la pression populaire sera suffisamment forte, pas avant.
    André Gignac a très bien exprimé cette idée en écrivant: "Tant que les Québécois ne mettront pas de pression sur ce gouvernement pour réaliser l’indépendance du Québec, il ne se passera RIEN."
    Je suis d'accord avec ce constat, mais je refuse de sombrer dans le défaitisme pour autant. Au contraire! Comme je l'ai déjà écrit, "je propose que tous les indépendantistes obligent le PQ à tenir ses engagements et à aller au bout de sa démarche" (http://www.vigile.net/Le-doute-de-Jean-Jacques-Nantel-et).
    Rappelez-vous ces paroles restées célèbres, prononcées par John F. Kennedy: “Don’t ask what your country can do for you. Ask instead what you can do for your country.” Je me permets de les paraphraser en disant: "Ne vous demandez pas ce que le PQ peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour le PQ."
    Je veux simplement dire par là: Arrêtons de nous croiser les bras en espérant que le PQ réalise l'indépendance pour nous. La meilleure chose que nous puissions faire pour le PQ (et notre pays par le fait même), c'est de le talonner, de lui pousser dans le dos, voire de lui botter le c... si nécessaire! Après tout, le PQ et ses représentants ne sont pas des monstres sacrés que nous devons vénérer béatement. Voyons ce parti politique comme un instrument que, faute de mieux, nous nous devons d'utiliser par tous les moyens possibles et imaginables. Ni plus, ni moins.
    Les Vigiliens sont les mieux placés pour faire ce travail de pionniers et d'éclaireurs. Alors, qu'attendons-nous encore? Que ce pays que nous appelons de tous nos voeux nous tombe du ciel comme par miracle!?
    "Aide-toi, le ciel t'aidera", comme le veut l'adage. L'aurions-nous déjà oublié?...
    Cordialement,
    Normand Paiement

  • Alain Raby Répondre

    24 février 2014

    Concernant l'ABJURATION du serment d'allégeance à la reine: Connaissez-vous un brave notaire qui pourrait formuler cette abjuration et qui les recevrait ? Je ne vois rien de tel sur wikipédia. Qui sera le premier ( ex-députés, députés actuels ou autres serviteurs publics ) à abjurer ce serment colonial et servile ? L'histoire lui réservera une place de choix et il sera honorer par nos associations patriotiques. Que ceux qui abjureront ce serment le fasse connaître publiquement. Il faut continuer le combat!
    Vive le Québec libre !

  • Stéphane Sauvé Répondre

    24 février 2014

    " Ne nous y trompons pas, le projet d’indépendance nationale - si tant est qu’il devienne un jour réalité ( rien n’est moins sûr )- ne sera pas le projet du peuple québécois mais leur projet, à leur convenance. D’ici là, ils continueront, comme il y a plus de quarante ans, à cumuler les organisations pour l’indépendance, Conseils pour la souveraineté, livre blanc, charte, etc. mais jamais de débats sur les régimes politiques, de changement de paradigme république/monarchie ; d’assemblée constituante formée de « simples citoyens », non car il y aurait risque de consensus, ça pourrait marcher et - ô malheur - le pouvoir et ses précieux privilèges leur échapper.
    Danièle Fortin

  • Danièle Fortin Répondre

    24 février 2014

    Monsieur Raby,
    Je puis témoigner de tout le temps et de l'énergie que vous déployez pour cette cause qui consiste à convaincre ceux et celles qui prétendent défendre avant tout les intérêts du Québec et de sa population, croyez-moi, pour avoir discuté de ce sujet, de l'abjuration et/ou du refus de prêter l'infâme serment de sujétion à la couronne étrangère et d'occupation aux principaux intéressés ( péquistes, bloquistes, onistes solidaristes ) aucun de ceux-là ne passera aux actes.
    Parlez-leur de démocratie directe comme en Suisse plutôt que du parlementarisme à la britannique; parlez-leur de République et de l'abolition de la monarchie coloniale, de Constitution rédigée par des citoyens et non par eux-mêmes qui écriront les règles qu'ils devront par la suite appliquer. Ils se garderont bien d'adhérer à ces grands et véritables principes démocratiques.
    Ne nous y trompons pas, le projet d'indépendance nationale - si tant est qu'il devienne un jour réalité ( rien n'est moins sûr )- ne sera pas le projet du peuple québécois mais leur projet, à leur convenance. D'ici là, ils continueront, comme il y a plus de quarante ans, à cumuler les organisations pour l'indépendance, Conseils pour la souveraineté, livre blanc, charte, etc. mais jamais de débats sur les régimes politiques, de changement de paradigme république/monarchie; d'assemblée constituante formée de « simples citoyens », non car il y aurait risque de consensus, ça pourrait marcher et - ô malheur - le pouvoir et ses précieux privilèges leur échapper.
    Il m'arrive souvent de croire que pour l'organisation péquiste, la souveraineté ne soit qu'une « business », un fond de commerce ne servant qu'à se démarquer des autres formations électorales. Je terminerai par cette citation du politologue et historien américain Howard Zinn :
    « Aucun représentant ne peut exactement représenter les besoins d'autrui ; un représentant tend à devenir membre d'une certaine élite et jouit souvent de privilèges qui érodent l'intérêt qu'il doit porter aux revendications de ses mandants. Relayée par les élus du système représentatif, la colère des protestataires perd de sa force ; [...]. Les élus développent une certaine expertise qui tend à sa propre perpétuation. Les représentants passent plus de temps ensemble qu'avec les électeurs qu'ils représentent et forment vite un club fermé respectant ce que Robert Michels appelait "un pacte d'assistance mutuelle" contre le reste de la société. »
    Désobéissance Civile et Démocratie
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2014

    Monsieur Raby
    C'est bien trop demander au PQ. Ce parti en 46 années d'existence n'a même pas encore commencé à faire le procès du fédéralisme "canadian" et ça nous parle de souveraineté en plus.
    Tant que les Québécois ne mettront pas de pression sur ce gouvernement pour réaliser l'indépendance du Québec, il ne se passera RIEN; ce sera le maintien du statu quo actuel. Au lieu de bâtir le pays québécois, nos politiciens sont plus intéressés à se bâtir des belles carrières politiques.
    André Gignac 24/2/14

  • Alain Raby Répondre

    24 février 2014

    Avis à ceux qui par leur fonction ont déjà prêté serment d'allégeance à la reine: est-il nécessaire de vous dire que l'abjuration se fait en général par le biais d'un notaire. Et n'oubliez pas de publiciser votre geste. Ce geste de courage en fortifiera d'autres! Et l'histoire se souviendra de votre audace patriotique.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2014

    Personne dans le milieu politique actuel ne passera aux actes, il faut du courage et du "Backup" pour affronter la reine auto-proclamée du Canada, sa famille, son conseil privé et ses fidèles seviteurs locaux. Il ne faut pas oublier de quelle manière ils sont devenus "propriétaires" des pays qu'ils contrôlent.
    Ils ont tué des millions de personnes pour être la ou ils sont, leurs terres comme celles du Canada ont étés acquises par la terreur le viol et l'asservissement. Les seules preuves écrites qui prouvent leur propriété sont celles qu'ils se sont eux mêmes créés.
    Nos frères soeurs cousins cousines pères et mères qui leur ont prêtés serment n'hésitent pas à les protéger malgré tout et ce même par la force, le véritable bobo est la. De quoi croyez vous qu'on nous qualifierais si on procédais de la même manière qu'eux pour "conquérir" une ville ou un village?? de conquérants?? Le terme terroriste serait adéquat et il s'applique autant pour cette famille et ses serviteurs qui nous "possède" illégitimement.
    C'est notre éducation savamment planifiée par le "Conquérant" qui nous a fait avaler la définition tordue de ce terme. Conquérir une montagne est un acte de courage et de volonté, il n'y a aucune raison d'utiliser ce même terme pour décrire un carnage armé venu de l'étranger pour servir les intérets de supérieurs auto-prolamés avides de domination.
    Ils procédent de cette façon depuis longtemps pour garder le pouvoir et continuent de le faire aujourd'hui. (Lybie, Égypte, Syrie...)

  • Pierre Schneider Répondre

    23 février 2014

    Depuis les années que je le repère, souhaitons enfin que l'Assemblée nationale et ses élus souverainistes se libèrent enfin de cet odieux serment, posant ainsi le geste de rupture qui s'impose. Merci Monsieur Alain Raby de ramener cet objet vital au coeur débat.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2014

    J'ai déjà fait parvenir aux députés québécois des deux parlements cette demande. J'ai bien eu quelques accusés de réception mais sans plus. Peut-être que venant de d'autres personnes finiraient-ils par répondre ?

  • Monique Chapdelaine Répondre

    22 février 2014

    Au dernier conseil national du parti québécois, Pauline Marois disait entre autres ceci :
    Nous, notre seule loyauté, elle est connue. Elle va au peuple du Québec.
    Le projet que nous lui offrons, c’est de cesser d’être une province pas comme les autres pour devenir un pays comme les autres ;
    de rompre avec la monarchie pour définir nos propres institutions.
    Il serait grand temps que le gouvernement Marois passe du discours aux actes.

  • Normand Paiement Répondre

    22 février 2014

    Excellente idée, Monsieur Raby!
    Fallait y penser!
    Je vous suggère d'envoyer votre texte directement à Mme Marois (site_premi​ere_ministr​e@mce.gouv.​qc.ca), voire à tous les députés de l'Assemblée nationale, si le coeur vous en dit! Vous trouverez leurs noms et leurs adresses électroniques en cliquant sur ce lien: http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/
    Ça en ferait peut-être réfléchir sérieusement quelques-uns. Bon succès!
    Cordialement,
    Normand Paiement