Depuis le début du siècle, les Américains accueillent en moyenne un million d'immigrants par année pour une population de 330 millions d'habitants. Un nouvel immigrant donc pour chaque 330 habitants.
https://www.dhs.gov/immigration-statistics/yearbook/2016/table1
Nombres d'immigrants par année aux États-Unis :
| 1,183,505 |
| 1,051,031 |
| 1,016,518 |
| 990,553 |
| 1,031,631 |
| 1,062,040 |
| 1,042,625 |
| 1,130,818 |
| 1,107,126 |
| 1,052,415 |
| 1,266,129 |
| 1,122,257 |
| 957,883 |
| 703,542 |
| 1,059,356 |
| 1,058,902 |
| 841,002 |
Comme le Québec compte 8,4 millions d'habitants, il devrait donc en accueillir 25,000 s'il suivait le modèle américain. Or, depuis plusieurs années, on roule à tombeau ouvert: "Le nombre des admissions de la période 2012 à 2016 s’élève à 259 305 personnes immigrantes, soit une moyenne annuelle de 51 861." C'est la moitié de la ville de Québec! Rien ne justifie pareils chiffres monstrueux et certainement pas le taux de chomage, plus élevé qu'aux États-Unis.
Si on regarde juste les États voisins avec qui on est lié historiquement et économiquement on voit rapidement que la situation n'est pas normale:
- New Hampshire (1,3 m hab) 2332 immigrants;
- Maine voisin (1,3 m hab) 1748 immigrants;
- Vermont (623,000 hab) 886.
Ces trois voisins qui font 38% de la population du Québec, recoivent ensemble moins de 5000 immigrants. Si le Québec suivait ses trois voisins, c'est 13,000 immigrants qu'on accueillerait chaque année. Le quart de ce que Couillard nous impose depuis son élection. Et le tiers de ce que veut faire Legault.
https://www.dhs.gov/immigration-statistics/yearbook/2016/table4
Lorsque Legault parle de réduire à 40,000 le nombre d'immigrants au Québec il n'est pas sérieux, c'est encore beaucoup trop par rapport à la moyenne américaine. Et lorsque le Couillard lui rentre dedans, inquiet pour les familles, il rit de nous.
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1 commentaire
Marc Lapierre Répondre
11 septembre 2018Non seulement on reçoit deux fois plus d'immigrants qu'É.-U., mais on en reçoit trois fois plus qu'en France. La France ne colligeant pas les données de la même façon qu'ici, la seule donnée fiable pour évaluer l'immigration est l'acquisition de citoyenneté. En 2015 plus de 113 608 personnes ont acquis la nationalité française. Pour une population de 66 000 000, cela équivaut à un nouvel immigrant pour 680 habitants. On peut donc dire que le Québec reçoit 3.5 fois plus d'immigrants que la France. Ceci dit, il faut mettre en perspective les données européennes dues à la porosité des frontières. Ainsi, il y aurait entre 200 000 et 550 000 illégaux en France actuellement.
En fait dans toute l'Europe, il n'y a que l'Allemagne qui reçoit autant d'immigrants que le Québec. Rappelons que l'Allemagne, plus que tout autre pays européen, est encore sous le joug de l'Empire américain qui lui fait encore payer son nationalisme d'antan. Une guerre c'est comme un référendum: mieux vaut ne pas la perdre. En fait, l'Empire utilise une méthode éprouvée par les lobbys juifs à travers le monde, c'est-à-dire favoriser l'immigration de masse afin de miner la cohésion nationale et rende plus improbable l'élection d'un gouvernement nationaliste dans le pays en question.
Notons enfin que contrairement au Québec, les É-U et la France ne sont pas des sociétés fragiles et susceptibles de disparaitre, le premier par son impérialisme culturel, le second par son identité millénaire et sa culture forte. Pourtant, ils accueillent moins d'immigrants que nous. Il doit bien y avoir une raison. Jamais dans l'histoire de l'humanité il n'y a eu un peuple si distinct au pied d'un empire aussi puissant qui a intégré la diffusion de sa culture au système économique. Si nous ne faisons pas l'indépendance, il est illusoire de croire que nous résisterons à la disparition programmée du Québec alors que des pays aussi populeux et éloigné comme l'Inde ou le Japon s'américanisent. C'est dommage que Lisée ne s’empare pas de la rondelle sur cette question. Il aurait pourtant une imposante littérature scientifique sur laquelle s'appuyer et qui démontre que non seulement l'immigration de masse n'est pas une solution au vieillissement de la population ou au manque de main-d'oeuvre, mais qu'en plus, elle nous coûte une fortune notamment due au programme de regroupement familial qui fait que pour un immigrant productif reçu, il faut ajouter deux autres non productifs qui seront à la charge de l'État.
Lisée (ou son entourage) est encore échaudé par l'épisode de la Charte. Pourtant J. Facal démontre bien dans sa chronique du 6 septembre que ce n'est pas la Charte qui a coulé le PQ, mais l'éternelle peur de la confrontation (chicane) des Québécois. Si on y réfléchit, sur l'identité le PQ à été paralysé de 1995 à 2012 suite à la déclaration (véridique) de Parizeau et de 2014 à aujourd'hui suite à la Charte. On se demande bien à quoi sert ce parti si il a peur de lui-même et est perpétuellement paralysé.