Le 15 novembre 1976, le rêve se réalise!

35 ans plus tard...

PQ - 15 novembre 1976-2011


Le 15 novembre 1976, le Parti québécois prend le pouvoir pour la première fois, récoltant l’appui de 42 % de l’électorat et 71 circonscriptions. Le rêve se réalise!
Pendant les années qui suivent, les réformes déboulent à un rythme d’enfer. L’équipe du « tonnerre » de René Lévesque a le vent dans les voiles. Le Québec vibre aux convictions de ces hommes et de ces femmes qui ont envahi la scène politique québécoise, de ces hommes et de ces femmes qui veulent changer le cours des événements, de ces hommes et de ces femmes qui se sont donné comme mission de rendre aux Québécois ce qui leur a été dérobé depuis des décennies.
Quatre ans plus tard, le référendum de 1980, noyé sous une question alambiquée à saveur aigre d’étapisme, va contribuer à jeter un écran de fumée sur les ardeurs de 1976. Le mouvement patriotique se met alors progressivement à perdre haleine jusqu’au dernier souffle du référendum de 1995 qui sonne le glas du beau rêve.
Depuis lors, des forces indépendantistes ont émergé de partout au Québec, entraînant avec elles des réflexions sur les raisons de ces deux échecs référendaires. Avec elles, des pistes de solutions sont apparues et des idées nouvelles ont fait surface.
À mon sens, la pierre angulaire sur laquelle repose l’argumentaire déclencheur qui allait ouvrir la voie à une véritable solution, réside dans le constat que le PQ, dès son origine, n’était pas un parti indépendantiste. Le concept de base qui a façonné son idéologie, soit la souveraineté-association, visait le création d’un Québec souverain politiquement mais dépendant économiquement du Canada.
Telle est, selon moi, l’épée de Damoclès qui continue de pendre au-dessus de la tête du PQ mais dont le fil risque de plus en plus de céder, dû à l’usure laissée par des années de valses-hésitations sclérosantes.
Aujourd’hui, le politique se doit de reprendre contact avec le citoyen, avec la voix de la raison. Aujourd’hui, le citoyen prend la parole et incite les politiciens à lui donner sa place dans les débats de société. Aujourd’hui, la politique
« autrement » repose sur la coalition citoyenne nationale des forces indépendantistes émergentes au Québec.
Aujourd’hui, les militants et sympathisants à la cause n’ont plus le goût de répéter les sempiternelles courbures avilissantes devant un ROC mesquin et roublard à l’endroit de notre identité française.
Enfin, aujourd’hui, la voix du citoyen est devenue la voie vers l’indépendance. Aux partis indépendantistes d’en pendre bonne note et de s’empresser d’emboîter le pas avec lui dans une nécessaire coalition qui nous conduira enfin à destination!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2020 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2011

    Vous êtes lassant avec votre coalition.
    Elle existe déjà, c'est le PQ! Les souverainistes qui n'y sont pas se sont exclus eux-mêmes. À eux de rentrer au bercail et d'essayer de faire avancer leurs idées à l'intérieur du parti.
    La solution au problème de la division chez les souverainistes n'est pas dans une structure de plus. Simplifions, plutôt. Moins de structures (en l'occurence moins de partis politiques). Le PI, QS et ON sont engagés dans des cul-de sacs. Le lest lâché par Marois sur la ligne de parti au PQ est le début de la solution. Tout les votes devraient être libres. Et tout les souverainistes devraient être au sein du même parti tant que le pays est une province.