La Syrie est désormais seule face aux islamistes tandis que la Russie ménage son nouveau client militaire turc
Lorsque l’armée syrienne a lancé son offensive, en avril, contre la province d’Idleb, dernier territoire tenu par les islamistes, chacun savait que l’affaire serait difficile. Elle s’avère encore plus complexe que prévu. En plus de trois mois de combats, des gains marginaux ont été obtenus, au prix de pertes importantes. Les bombardements russes se font rares et c’est l’aviation syrienne qui doit effectuer la majeure partie du travail. Or, son efficacité est loin de valoir celle de son homologue russe. La presse internationale se fait régulièrement l’écho des victimes civiles de ces bombardements, qui attendraient 700 victimes, chiffre qu’il est impossible de vérifier, ainsi que de faire la part entre les vrais civils et les djihadistes.