Les milliers de pseudo-demandeurs d'asile coûtent un demi-milliard par an aux Québécois
21 août 2024
Le gouvernement du Québec prend de nouvelles mesures pour réduire l'afflux des immigrants surnuméraires, reflétant ainsi le désir de la majorité des Québécois décontenancés par ce surnombre d'indésirables.
Ces mesures s'attaquent à plusieurs aspects du problème de la surimmigration aux ramifications tentaculaires, tant il est facile pour des étrangers profiteurs de déjouer le système d'immigration et de s'ingérer massivement au pays.
On sait que la surimmigration est une stratégie perfide du fédéral afin de noyer la population québécoise de souche dans le nombre et provoquer sa lente disparition.
Voici le communiqué officiel du cabinet du premier ministre:
MONTRÉAL, le 20 août 2024 - Le premier ministre, François Legault, et la ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Christine Fréchette, annoncent des mesures pour freiner la croissance du nombre de résidents non permanents à Montréal.
1- Ainsi, à partir du 3 septembre prochain, et ce, pour une période de six mois, la réception de demandes du Programme des travailleurs étrangers temporaires sera suspendue pour des emplois dans la région de Montréal dont le salaire offert est inférieur au salaire médian du Québec, soit 57 000 $.
2- Le gouvernement entend également se doter de leviers juridiques pour mieux encadrer la venue d'étudiants étrangers sur son territoire. Il est nécessaire de pouvoir limiter le nombre de demandes faites par les étudiants étrangers en fonction de plusieurs facteurs comme le type d'établissement, le nombre d'étudiants étrangers par établissement, la région, le niveau d'études.
3- Rappelons que le nombre de résidents non permanents présents au Québec, principalement des demandeurs d'asile, des travailleurs étrangers temporaires et des étudiants étrangers, a presque doublé entre 2021 et 2024, passant d'environ 300 000 à 600 000 au 1er avril 2024. Le gouvernement du Québec agit donc pour réduire le nombre d'immigrants à Montréal afin de protéger le français et limiter les impacts sur la disponibilité de logements ainsi que sur nos services publics.
4- Le premier ministre a également réitéré les attentes du Québec envers Ottawa afin de réduire de 50 % le nombre de demandeurs d'asile et de travailleurs étrangers temporaires.
Citations :
« On doit absolument réduire le nombre d'immigrants temporaires à Montréal pour protéger le français. On doit aussi protéger nos services publics et réduire la pression sur le logement. Le gouvernement fédéral est le grand responsable de l'explosion du nombre d'immigrants temporaires au Québec.
François Legault, premier ministre du Québec
« L'immigration temporaire pèse lourd sur le Québec - tant sur le français, que sur nos services publics et le logement. En effet, le Québec fait face à une pénurie de main-d'œuvre dans certaines régions, mais avec la hausse du taux de chômage et la présence en grand nombre de demandeurs d'asile sans emploi à Montréal, les entreprises de la métropole doivent faire un effort afin de recruter les gens qui sont déjà ici avant de faire venir de la main-d'œuvre étrangère. Le Québec pose aujourd'hui un geste fort pour réduire l'immigration temporaire avec les leviers dont il dispose et entend se doter prochainement d'un plus grand nombre d'entre eux pour mieux encadrer l'arrivée d'étudiants étrangers. »
Christine Fréchette, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration
Faits saillants :
- L'île de Montréal a accueilli près du quart (23,5 %) des travailleurs non agricoles du Programme de travailleurs étrangers temporaires au 31 décembre 2023. De plus, 81 % des personnes ayant présenté une demande d'asile depuis le Québec en 2022 et en 2023 résident sur l'île de Montréal.
- Chez les résidents non permanents, le taux de chômage dans la région métropolitaine de recensement (RMR) était de 13 %, comparativement à 6,1 % pour l'ensemble de la population en juin 2024.
- À compter du 3 septembre prochain, la réception de toute nouvelle demande d'EIMT pour les offres d'emplois du PTET situées dans l'île de Montréal dont le salaire offert est inférieur au salaire médian du Québec, qui s'élève actuellement à 27,47 $/h (soit 57 137 $ par année), sera suspendue pour une période de six mois. Cette suspension inclut les demandes présentées dans le cadre du traitement simplifié et celles visant à prolonger l'emploi d'un travailleur étranger occupant déjà un emploi au Québec.
(Fin des citations)
Source gouvernementale officielle: Ensemble de mesures gouvernementales pour réduire l'immigration
Comme on le voit, le fléau de la surimmigration nuit énormément au bon fonctionnement de la société québécoise. Les désavantages sont 10 fois plus grands que les quelques maigres avantages. Autant le gouvernement que la population en sont maintenant conscients, ainsi que de l'urgence d'agir pour la combattre. Idéalement, cela prendra un moratoire de 5 à 10 ans sur toute nouvelle immigration, temps de relocaliser le surplus qui étouffe le système.