La question nationale n'est toujours pas réglée
3 mai 2008
Madame Marois et la loi 101.
De :
Envoyé : 2 mai 2008 05:18:08
À : dmacpher@thegazette.canwest.com
Monsieur Don McPherson, Journal TheGazette
Vous dites: "...would she deny government services in English to those who need them?"
Pourquoi quelqu'un, au Québec, aurait-il besoin de services gouvernementaux en anglais? Que croyez-vous que font les francophones hors Québec?
Le Canada bilingue de Trudeau, vous savez mieux que nous tous que ça n'a jamais marché. J'ai vécu une année en Saskatchewan et j'ai vite compris que parler français dans un restaurant t'expose à des représailles visuelles ou parfois verbales. Alors au Bureau de Postes ou même à la cour municipale, pour une contravention routière, le français n'était pas fonctionnel! Et les gens de B.C., partez-moi pas là-dessus, à propos de leur haine congénitale des Québécois...
Alors les francophones, les stats le confirment, s'assimilent, au Canada. Pourquoi les résidents du Québec ne feraient pas le même effort que vous-même avez consenti pour tout simplement apprendre le français? Ils espèrent, comme Galganov, notre disparition à brève échéance? Si c'est ça, qu'ils s'attendent à frapper un os!
Enfin, pour la francisation, toute normale des commerces, pas nécessaire d'installer une police à chaque dépanneur. À date, ceux qui ont enfreint la loi, se sentaient encouragés par des législateurs complaisants. Si la volonté politique s'exprime clairement à tous les niveaux, l'ensemble des 4 millions de francophones se fera un devoir bénévole de rappeler à l'ordre les petits récalcitrants (souvent francos) de la rue Crescent qui croient obsolète l'usage de la langue officielle du Québec. C'est même pas délation, simple exigence de ses droits. En dehors de ce noyau allophone non francisé au coeur de Montréal, les commerçants ne voudront pas faire mauvaise figure devant leur clientèle.