Les avions d'attaque
20 juillet 2010
Dette publique et achat d’armes importées
Pourquoi la dette du Québec qui atteint un chiffre astronomique en raison de la dépendance envers Ottawa continuera à augmenter, faisant que la pleine souveraineté du Québec soit beaucoup plus difficile à réaliser
La dette publique immédiate du Québec, celle qu’il faudrait rembourser sur le champ, s’élève à 135 milliards $ (80% du Produit Intérieur Brut du Québec) à laquelle il faut ajouter ce qu’il faudra payer demain inévitablement comme aliquote (21,9%) de la dette contractée par le fédéral auprès des institutions financières d’un montant qui se maintient autour de 460 milliards $, environ 101 milliards. Pour un total cumulatif de 236G $ (139% du PIB du Québec en 2006). L’actuel ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, "essaie" pourtant de maîtriser cette fabuleuse dette accumulée par ses prédécesseurs, mais n’y parviendra pas. Car le fédéral, avec ce nouveau gouvernement Harper —élevé par le pouvoir transnationaux des groupes d’intérêts qui composent entre autres, la Trilatérale, le Club Bilderberg, l’Anglosphère, etc.,— tiendra, une fois de plus, en otage le Québec en liquidant l’actuel surplus des comptes publiques qui servira encore à acheter des armes importées et en effectuant d’autres dépenses publiques décapitalisantes. Or il suffit de se rappeler que l’histoire de la dette publique fédérale est/sera toujours la même méthode classique employée pour arriver à enrichir ces groupes d’intérêts oligarchiques et pour arriver tout juste à payer les intérêts composés de cette dette publique originée de façon alégale au détriment de la grande majorité des Québécois qui veulent vivre dans un Québec libre de corsaires des finances publiques et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles.
JLP
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Note. Pour avoir une information exhaustive concernant cette dette astronomique contractée par Ottawa en endettant le Québec de manière perverse et antidémocratique, consulter l’article La dette publique du Québec : une combinaison d’immoralité, de trahison... (publié le 6 septembre 2007 à Tribune libre de Vigile).