Cuba : la déportation, moyen de triomphe du régime communiste
14 juillet 2010
Plus d’information sur la déportation castriste de Cubains qui luttent pour la LIBERTÉ, le PROGRÈS et la DIGNITÉ
Par la pression des démocraties libérales, surtout les États-Unis et l’UE, sauf l’Espagne gouvernée par les socialo-communistes qui financent et appuient le régime castriste afin de préserver les intérêts des sociétés espagnoles dans le secteur touristique et financier à Cuba, les sept premiers dissidents cubains qui avaient été incarcérés par la tyrannie communiste arrêtant 75 dissidents de conscience lors du "Printemps Noir" de 2003, sont sortis de prison et arrivés hier à Madrid –comme je le prédisais dans mon article--. Parmi ces dissidents il y a des intellectuels très connus qui, en mars de la même année, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 28 ans de prison pour avoir « attenté contre l'État » et de « miner les principes de la Révolution », entre autres accusations judiciaires.
Dans une conférence de presse improvisée à son arrivée à l'aéroport de Madrid-Barajas, l'un des dissidents libérés, Julio César Gálvez, a lu un communiqué au nom des autres compagnons dans lequel ils affirment : « La liberté de ces premiers dissidents est la conséquence des protestations du compagnon décédé Orlando Zapata Tamayo, du journaliste indépendant Guillermo Fariñas, du groupe d’opposition les Femmes en Blanc* et de la diaspora Cubaine dans l'exil en faveur d'une ouverture de la liberté dans l'île … L'ouverture du processus de dialogue entre le régime castriste et l'Église catholique cubaine a permis sa sortie de la prison, rendue possible par la lutte et l'appui décidé de milliers de Cubains au nom de la liberté, la démocratie et la paix ».
Pas un mot à l'attention des autorités espagnoles. Pourquoi une telle attitude ?
JLP
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*. Les Femmes en blanc (espagnol: Damas de Blanco) est un mouvement d'opposition à Cuba constitué à partir du «Printemps Noir » réunissant des épouses et membres des parents de dissidents emprisonnés par le gouvernement de Fidel Castro. Les femmes protestent contre ces emprisonnements en assistant à la messe chaque dimanche et portant des robes blanches, puis en marchant en silence dans les rues habillées de blanc. La couleur blanche est choisie pour symboliser la paix. Le mouvement a reçu le Prix Sakharov remis par le Parlement européen en 2005. Information extraite de Wikipedia.