Trump : Une menace existentielle pour le Canada
26 janvier 2017
Quel manque d’information historique sur les visées géopolitiques de Napoléon
« Napoléon a commis l’erreur de croire que l’avenir du monde ne se jouait qu’en Europe… » Gilles Verrier
Cet extrait de mon article intitulé L’Histoire écrite par les vaincus* pourra aider à mieux faire comprendre pourquoi le Bas Canada (Québec) ne fut pas abandonné à son sort ni libéré par la France. Et tout particulièrement par Napoléon Bonaparte en raison du Front commun des monarchies absolutistes qui étaient contre son plan d'en finir avec ces monarchies féodales :
*. De ces vaincus il y a ceux qui composent la famille des Martel, dont je suis l’un d’eux (l’auteur de cet article), descendant de la lignée de ma grand-mère qui fut la petite-fille du jeune brigadier Jean-Louis Martel venu en Espagne en 1813 pour libérer les espagnols de l’oppression absolutiste des Bourbon lors de la Guerre d’Indépendance (1807-1813). Ce valeureux soldat faisait partie des troupes napoléoniennes qui ont envahi le territoire de la péninsule Ibérique pour défendre la première Constitution libérale du monde qui fut votée par les Cortes de Cadix (Andalousie) en 1812 par les constituants réunis à Saint Philippe Néri (dénommée La Pepa , cette Constitution établissait le suffrage universel, la liberté de presse, abolissait l’Inquisition, accordait la répartition des terres et la liberté d’exercer le commerce et l’industrie, entre autres dispositions socio-économiques et politiques). Cette Guerre d’Indépendance fut aussi entreprise en conséquence de la terrible défaite franco-espagnole de Trafalgar en 1805, dans le golfe de Cadix dominé par les Anglais à partir de la forteresse du Rocher de Gibraltar. Napoléon, confronté à l’armée britannique en Espagne, commandée par le général Irlandais Arthur W. Wellington défendant la monarchie absolutiste de Charles IV d’Espagne, voulait chasser les troupes britanniques d’Espagne pour s’emparer de Gibraltar et par la suite en finir avec la tutelle (sorte de protectorat) que les Anglais exerçaient sur le Portugal, afin de pouvoir à son tour dominer l’océan Atlantique, ce qui donnerait le contrôle et la défense des colonies d’outre-mer. Dans ce contexte de rivalités entre des pouvoirs absolutistes et des mouvements pour les abolir, comme ceux prônés par ladite Constitution, Ferdinand VII a détrôné son père Charles IV, forçant celui-ci à abdiquer. De plus, il fit appel aux monarchies européennes pour qu’elles organisent des hordes de mercenaires qui composeraient le corps expéditionnaire dénommé les Cent Mil Fils de Saint-Louis , hordes commandées par le duc d’Angoulême, fils de Charles X de France, nommé commandant en chef de l’armée des Pyrénées (dénommée Sainte-Alliance et formée par la Russie, la Prusse, l’Autriche et la France, pour restaurer l’absolutisme en Espagne)(8). Cette Sainte-Alliance composée de mercenaires Suisses, Basques, Navarrais, Russes, Français…, est venue en 1823 à la rescousse du parjure et félon roi Ferdinand VII d’Espagne qui n’avait pas respecté l’allégeance faite à la Constitution de Cadix, laquelle il révoqua en 1814. Par ces faits cet autre Bourbon devint un autre traître de la liberté démocratique des espagnols et qui, en remportant cette bataille contre la souveraineté politique de tout un peuple, mit par la suite des méthodes expéditives telles les crimes d’État, des prélèvements d’impôts illégaux et le rétablissement de l’Inquisition (1814) entre tant d’autres moyens d’extermination… Cette période fut dénommée la Décennie Abominable (1823-1833).
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JLPM
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Note. Pour en savoir davantage sur cette période des conflits armés visant la domination du Monde, veuillez consulter http://vigile.quebec/L-Histoire-ecrite-par-les-vaincus
