Bienvenue en Absurdistan
11 avril 2015
En tant que porte-parole officieux de la crise qui sévit actuellement contre l’austérité du gouvernement Couillard, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante [ASSÉ] m’apparaît avoir perdu le contrôle sur la situation et, pire encore, ne pas avoir réussi à mobiliser une majorité d’étudiants à sa cause.
Les actes de vandalisme perpétrés dans les locaux de l’UQAM la semaine dernière démontrent à quel point le conflit a dégénéré en violence inacceptable contre les forces policières. Une situation dénoncée par six Québécois sur dix dans un dernier sondage mené par la firme Léger.
À mes yeux, les fédérations étudiantes universitaires et des cégeps doivent prendre le contrôle de la situation à commencer par un appel au calme et un réalignement stratégique axé sur la négociation avec le gouvernement en ce qui a trait aux conséquences des coupures proposées en éducation.
C’est seulement dans ces conditions que les Québécois pourront comprendre les raisons qui justifient une telle attitude de la part des étudiants, via leurs associations, et, qui sait, se ranger derrière les revendications des étudiants. En attendant, la population, voire même une forte partie des étudiants, semblent se lasser de l’ASSÉ qui doit se sortir de l’arène pour le plus grand bien de la démocratie au sein des fédérations étudiantes.