Portrait sur fond de rumeurs d’élections

Le quitte ou double de Legault…le culot de Couillard

Tribune libre

Les rumeurs d’élections hâtives se faisant de plus en plus persistantes, le chef caquiste François Legault, telle une poule à l’épouvante, ne sait plus où donner de la tête. À entendre ses récentes déclarations des derniers jours, on a l’impression que le coq caquiste joue son va-tout politique…Ça passe ou ça casse!
Le dernier tir raté de François Legault visait l’implication du vérificateur général dans le Fonds de solidarité de la FTQ alors que l'ancien ministre péquiste sait fort bien que le v.g. n’en a pas du tout ce pouvoir.
Et que dire de son entêtement maladif eu égard à la comparution de Claude Blanchet en commission parlementaire dans une affaire qui ne tient pas la route, un épisode qui n’est pas sans nous rappeler la saga Duchesneau-Boisclair.
Enfin, le comble des incartades loufoques du chef caquetteux réside dans le fait que son parti prône l’atteinte de l’équilibre financier dès l’an prochain et cela, dans un contexte de baisses d’impôt…En clair, la chèvre et le chou!
À mon sens, les derniers sondages désastreux envers la baisse de popularité de la CAQ ont eu l’heur de créer la panique dans le clan des caquetteux, à tel point qu’ils tirent à près sur tout ce qui bouge et qu’on se demande s’il leur restera des munitions pour la campagne électorale.
Du côté des libéraux du chef Couillard, les augures ne sont guère plus positives compte tenu des contorsions malhabiles du chef concernant sa position sur le projet de loi 60, à tel point qu’il faut avoir un esprit bien tortueux pour suivre son raisonnement à cet égard, même s’il a le culot de clamer que la position de son parti est claire…Enfin, on repassera!
Pour ce qui est des élucubrations de Couillard sur le volet économique qu’il veut exploiter dans une prochaine campagne électorale, je doute fort que le successeur de l’autre aura quelque crédibilité, compte tenu du trou béant dans lequel Jean Charest a laissé le Québec après neuf longues et pénibles années à la tête du gouvernement du Québec.
Face à ce portait pour le moins nébuleux, il est fort à parier que Pauline Marois, qui dispose de cartes majeures dans son jeu, telles le projet de loi 60 qui rallie une majorité de Québécois, le projet de loi 52 visant l’aide médicale à mourir qui est prêt à passer aux voix, la loi 14 pour renforcer la Charte de la langue française ou la création de la Banque de développement économique du Québec, déclenchera des élections dans les prochaines semaines, avec ou sans présentation de budget…
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2014

    M. Le Hir parle du cas de M. Lucien Bouchard dans un article récent sur Vigile:
    http://www.vigile.net/Brutus-Diplodocus-et-Thomas
    Qu'en est-il de M. Legault? Était-il en mission commandée lorsqu'il était au PQ? Ce qu'on dit, c'est qu'il représentait une sorte d'aile droite affairiste au parti Québécois.
    Chose certaine, son parti la CAQ est en compétition avec le PLQ pour avoir les faveurs des chambres de commerce, là où se retrouvent la plupart de ceux qu'on ne pouvait sentir lorsqu'on était sur les bancs d'école: les contrôlants, les suffisants, les fendants et autres baveux du genre.

  • arseneault andre Répondre

    9 février 2014

    Je suis peut être un peu hors contexte mais ça va dans le sens de la charte, le crucifix a l'assemblée devrait être retiré a tout jamais et placé ailleurs car notre
    Seigneur Jésus Christ doit avoir son voyage d'entendre mentir et magouiller les Jean Charest de ce monde pendant plus d'une décennie ainsi que ses députés et ministres véreux toujours prêts à déchirer leurs chemises et s'arracher les cheveux pour appuyer ce menteur légionnaire mangé a tous les rateliers afin de saigner les Québécois(es) et nous donner en pâture au reste du Canada et a l'empire Desmarais. (Belle gagne de c.......s)

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2014

    Le vrai motif
    Je ne suis pas membre VIP du Journal de Montréal, je ne peux malheureusement pas donner le lien Internet de la dernière chronique de Mario Dumont qui en étonnera plusieurs par son incroyable malhonnêteté journalistique.
    Comme vous le savez, au lendemain de l'élection du parti québécois, en commençant par les radios poubelles de Québec, François Legault de la CAC puis Jean-Marc Fournier du parti libéral, on réclamait ni plus ni moins que le renversement du parti québécois et des élections au plus pressant pour se débarrasser de ce gouvernement minoritaire qui allait jeter le Québec dans l'abime et la banqueroute.
    Mario Dumont, lui, est surpris...
    " Si les observateurs des médias et les maniaques de politique peuvent dire l’avoir vu venir, j’ai senti depuis 48 heures que bien des citoyens sont pris par surprise par cette apparition subite d’un scénario électoral et n’en reviennent simplement pas de retourner aux urnes si vite."
    "Sondages à la hausse, partis d'opposition pris de vitesse, voila la chance d'aller se chercher un mandat majoritaire."
    Pas facile à suivre des fois, les joueurnaleux des tribunes du Journal de Montréal.