À qui appartient le Labrador ?
6 novembre 2010
Voici CORRIGÉ le lien non-fonctionnel de mon commentaire précédent:
http://quebeckyoto.org/Lettre-ouverte-a-la-Regie-de-l
Pierre Falardeau (1946-2009)
Incursion discrète vers une presse libre et sans préjugé défavorable au Québec!
Des boss anglais, bien appuyés par Toronto, comme ils veulent qu'on les aime!
As usual: Opportunisme politique et hypocrisie à la canadienne!
Faut-il croire à un quatrième secret!
1759-2009 - 250 ans de bonheur canadian...
Les renards et le corbeau !
6 novembre 2010
Voici CORRIGÉ le lien non-fonctionnel de mon commentaire précédent:
http://quebeckyoto.org/Lettre-ouverte-a-la-Regie-de-l
5 novembre 2010
Pour en connaître plus sur les opinions de monsieur Beauregard:
-Un vidéo où lui et monsieur Jacques R Lapierre, tous deux ingénieurs en électrité, ont présenté, le Ier mars 2005, un mémoire devant la Commission de l'économie et du travail en étude sur les besoins d'énergie du Québec (à remarquer l'intervention du ministre (Pierre Corbeil, je crois) et celle de madame Rita Marsolais en réponse aux propos de messieurs Beauregard et Lapierre), que l'on peut retrouver à:
http://www.assnat.qc.ca/en/video-audio/AudioVideo-13187.html
-Une lettre ouverte qu'il adressait à la Régie de l'énergie, le 16 février 2004, relativement au projet d'alors ''Le Suroît'', que l'on peut retrouver à:
http://quebeckyoto.Lettre-ouverte-a-la-Regie-de-l
-Un message envoyé par lui au Bape à propos de l'aménagement du complexe hydroélectrique alors envisagé sur la rivière Romaine, que l'on peut retrouver à:
http://www.ceaa.gc.ca/050/documents/31153/31153E.pdf
Voilà le paradoxe: Vous ne verrez jamais un Terre-Neuvien défendre les intérêts du Québec au détriment de Terre-Neuve, mais vous trouverez toujours quelques Québécois pour défendre les intérêts de Terre-Neuve au détriment du Québec , comme il s'en trouvera toujours pour défendre de la même manière les intérêts du Canada ou de quelqu'autre(s) province(s) que Terre-Neuve au détriment du Québec. WHY? Pourquoi?
Comme nos ancêtres disaient dans le temps: ''On serait-tu plus catholique que le pape?!''
26 octobre 2010
Monsieur Payne, vous avez tout à fait raison. Les propos, que vous dénoncez, en disent long sur une certaine insignifiance qui sévit actuellement au Québec et surtout à l'Assemblée nationale. C'est pas avec ce bois-là qu'on va construire et grandir le Québec et les Québécois.
26 octobre 2010
Monsieur Payne, vous avez tout à fait raison. Les propos que vous dénoncez en disent long sur une certaine insignifiance qui sévit actuellement au Québec et surtout à l'Assemblée nationale. C'est pas avec se bois-là, qu'on va construire et grandir le Québec et les Québécois. Une vraie honte!
21 octobre 2010
Super, monsieur Frappier! En plein dans le mille!
Charest est tellement soupe au lait et met tant de hargne à manipuler l'opinion publique avec les épouvantails qu'il imagine, qu'il ne se rend pas compte que la population le voit maintenant venir avec ses gros sabots et qu'elle ne lui accorde plus quelque crédibilité, de sorte que sa vieille recette ne marche plus et qu'avec ses dernières tentatives, il se tire dans les pieds. À preuve cette attaque contre Vigile qui est en train de produire l'effet contraire de celui qu'il désirait, dont notamment de multiplier le financement et l'engouement pour Vigile. Quel bonheur de voir l'adversaire nous donner ainsi un bon coup de main!
Bravo monsieur Frappier pour votre bon travail et votre dévouement. Vos efforts produisent et produiront toujours plus de résultats: Vigile.net est sur le point de pouvoir concurrencer efficacement, avec moins de moyens, la propagande perverse de Radio-Canada et de la Presse: De plus en plus de Québécois découvrent et s'attachent à ce site qui valorise la liberté d'expression et les intérêts du Québec et de sa nation.
21 octobre 2010
Frulla, ça rime avec Canada et Radio-Canada. Je ne sais si elle déjà reçu l'Ordre du Canada, sinon cela ne saurait tarder. Elle semble cependant avoir été faite grand chevalier de Radio-Canada où elle apparait, comme si elle était le saint-esprit, à propos de tout et de rien, dans des émissions très variées, y ergotant souvent la même rectitude en faveur des libéraux et des fédéralistes, miellant et beurant épais de feuilles d'érables la tartine Canada.
Jean-Pierre, qu'elle lui crie parfois, à trois ou quatre reprises d'affilée, sur un ton qui mêle l'exaspération et l'amitié, pour lui signifier son désaccord, comme s'ils étaient un vieux couple, avant de le semoncer par la rectitude. Et la demoiselle Grégoire, à l'apparence conviviale et sympathique, si jeune mais tellement vielle tant elle fait la morale, celle du statut quo et de l'enferment et de l'enchaînement du Québec et des Québécois. Pauvre homme! Comment il fait pour les endurer. Moi, je ne suis plus capable!
27 septembre 2010
Il serait sans doute bon de rappeler à Maclean's et aux deux personnages, qui sont à l'origine de cette ignominie, que la dernière filouterie, dont a été victime le Québec et les Québécois, a été entièrement conçue et fabriquée à TORONTO, ONTARIO, qu'elle a coûté au trésor Québécois, via la Caisse de dépôt, plus de 10 milliards de dollars, savoir la plus grande perte en cette matière de toute notre histoire. Faut croire que le fiel et le parti pris à l'encontre du Québec d'un anglais de Montréal et d'un autre anglais de TORONTO, ONTARIO, aient empêché nos dépisteurs de filous de voir que le Haut-Canada, capitale des Anglais de la conquête, n'avait en la matière, hypocritement dénoncée, aucune leçon à faire au Québec.
26 août 2010
Monsieur Julien, votre sens de la justice vous honore. Mais, dans le cas qui nous occupe, j'estime que vous faites montre d'une trop grande bonté:
Ce matin un sondage de la maison Léger nous apprend que "69% des Québécois croient que c'est Marc Bellemare qui dit la vérité, contre seulement 13% pour Jean Charest." Et il y a une raison à ce résultat: Cela fait assez longtemps que les Québécois voient aller Jean Charest pour qu'ils aient été en mesure de se faire une idée sur le bonhomme et sur sa crédibilité. Je ne répéterai pas ici toutes les couleuvres qu'il a essayé de nous faire avaler depuis qu'il est au pouvoir, notamment, peu avant les dernières élections, concernant l'état de santé de la Caisse de dépot du Québec et la connaissance exacte qu'il en avait. Je ne ferai pas également état de toutes les entourloupettes dont il nous a habitué, une des dernières étant l'élection partielle dans Vachon en pleine période estivale.
N'oublions surtout pas, relativement à la crédibilté des 2 hommes, que c'est un fait connu depuis longtemps que Marc Bellemare s'en était allé en politique pour changer les lois concernant l'assurance automobile et l'indemnisation des victimes d'acte(s) criminel(s)et qu'il l'avait quittée parce qu'on ne lui avait pas permis de le faire, ce qui donne un poids certain à l'affirmation qu'il a faite devant la Commission Bastarache lorsqu'il y a dit qu'il est venu en politique parce que Jean Charest lui avait promis qu'il pourrait faire ces réformes et qu'il l'a quitté parce qu'il voyait bien qu'on ne lui permettait pas de les faire, et ce qui, de surcroit, donne, par ailleurs, également de la crédibilité aux autres assertions qu'il a pu aussi faire devant la Commission.
Comme le dit, si bien, monsieur Le Hir:
"....Le Tribunal de l'opinion publique fonctionne selon des règles différentes de la justice..."
En parlant de justice, que dire de la façon dont l'un des deux belligérants dans ce combat de coq a décidé de son arbitrage, en en nommant lui-même l'arbitre, lequel dernier a lui-même décidé de ceux qui pourraient y intervenir, tant et si bien qu'à part le procureur de la Commission et celui de Me Bellemare, tous ceux qui pourront contre-interroger les parties, à part l'avocat représentant le Barreau, seront pour la grande majorité des avocats représentant soit le parti libéral, ou le premier ministre, ou, à la rigueur, s'il en est, des témoins proches du parti libéral. Aucun représentant des autres partis plolitiques, même si toute cette affaire relève grandement de la politique. Pauvre monsieur Bellemare, j'ai bien peur qu'en terme du poids et de l'ampleur des contre-interrogatoires, c'est sur lui que l'on s'acharnera: Justement "belle justice" en perspective! Et au bout de la ligne: L'état qui paiera pour la représentation du parti libéral et de monsieur Charest et ce dernier qui ne perdra, au surplus, aucun des émoluments de sa fonction politique, alors que monsieur Bellemare devra défrayer les honoraires de son avocat et qu'il devra , de surcoît, assumer le temps qu'il aura consacré en préparation et en audition pour cette Commission, qui sont autant de temps perdu qu'il aurait pu consacrer, dans le cours de sa profession, à ses propres clients, temps pour lequel, c'est légitime, il aurait pu recevoir des émoluments: Belle justice en effet!
21 août 2010
Tout à fait d'accord avec vous monsieur Le Gal, il nous faut larguer "Le Canadien" et "The Molson Canadian Nation": Notre peuple doit cessé d'être manipulé, méprisé et outragé par les édificateurs de la Canadian Nation et par la mise en application de leurs rêves assimilateurs.
Vivement l'arrivée des Nordiques de Québec pour que le peuple puisse se reconnaître enfin et pour que l'on cesse de tasser sur la bande la nation Québécoise.
Demain, contrairement à l'époque des Nordiques de Marcel Aubut, ce ne sera pas seulement Québec et tout l'est du Québec qui seront pour les Nouveaux Nordiques mais bel et bien l'ensemble du Québec, car vous verrez, la plupart des montréalais francophones se rallieront aux Nordiques, j'en ai la conviction: Cette équipe sera rassembleuse de notre peuple et lui fera reprendre conscience de son existence, ce qui constituera de sa part une amorce de reprise en mains de cette existence. Cette équipe fera contre-poids à la propagande "Canadian" de la Presse et de Radio-Canada et à la visibilté zéro que ces médias font à la nation québécoise et à son affirmation.
Concernant la prise en mains du Club de hockey Canadien par les Molson, j'attire votre attention sur 2 articles de Vigile, l'un du soussigné en date du 6 juillet 2009( Les Molson, des Montréalais, des Québécois,...une longue tradition avec le CH! Des boss anglais, bien appuyés par Toronto, comme ils veulent qu'on les aime!) et un autre de monsieur Marcel Haché en date du 13 août 2009( L'été des ouaouarons), lesquels sont quelque peu précurseurs de ce que vous avancez aujourd'hui, que l'on peut retrouver à:
http://www.vigile.net/Les-Molson-des-Montréalais-des (Il semble qu'il ne sera pas donné suite au lien; en conséquence, tapez le titre à l'item "RECHERCHER" de Vigile)
http://vigile.net/L-ete-des-ouaouarons
Dans le même esprit, voir également les articles de Louis Préfontaine( Les deux nationalismes)(Vigile 24 mai 2010) et de Luc Archambault( Les canadianisateurs ont repatrié les Canadiens au Canada) (Vigile le 20 juin 2009) à:
http://www.vigile.net/Les-deux-nationalismes
http://www.vigile.net/Les-canadianisateurs-ont-repatrie-les-Canadiens-au-Canada (Comme, il semble que là aussi le lien ne fonctionne pas, tapez donc, pour le retrouver, le titre à l'item RECHERCHER de Vigile)
7 août 2010
À consulter également LECLERC Jacques dans "Aménagement linguistique dans le monde", à l'item "La Nouvelle-France (1534-1764)" : "L'implantation du français au Canada", au chapitre 2.3: "Les filles du roi" ( La politique des mariages + les origines des émigrantes) et chapitre 2.4: "La qualité des émigrants", et 4.2 "La cause de l'unification linguistique" (en rapport avec "La langue des filles du roi"), sur le site:
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQC_s1_nlle-France.htm
7 août 2010
À consulter également LECLERC Jacques dans "Aménagement linguistique dans le monde", à l'item "La Nouvelle-France (1534-1764)" : "L'implantation du français au Canada", au chapitre 2.3: "Les filles du roi" ( La politique des mariages + les origines des émigrantes) et chapitre 2.4: "La qualité des émigrants", sur le site:
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQC_s1_nlle-France.htm
5 août 2010
Merci madame Morot-Cyr pour ce rappel historique si bien présenté.
Permettez-moi deux remarques concernant cet évènement:
D'abord un rappel et une anecdote: Suite à l'accord sommaire intervenu à Montréal en août 1700 en conséquence de négociations préléminaires (début septembre et début août de la même année) avec des représentants des 6 nations iroquoises( 19 chefs iroquois) et de plusieurs autres tribus, les participants se donnèrent rendez-vous au mois d'août 1701: À l'ouverture de cette nouvelle scéance, lors du discours du grand chef huron Kondiaronk, surnommé "Le Rat" par les Français, ce dernier fut soudainement pris d'un malaise et, après une pause pour récupérer un peu de vigueur, il reprit son allocution, qu'en raison de sa grande faiblesse, il a réussi à terminer qu'avec beucoup de difficulté, étant par la suite transporté à l'Hôtel-Dieu où il décéda dans la nuit. On lui fit le 3 août 1701 de grandes funérailles à lesquelles assistèrent plusieurs citoyens de Montréal, son cercueil étant porté par 6 chefs de guerre, le cortège funèbre comprenant 60 soldats sous les armes, 16 guerriers hurons, vêtus de longues robes de castor, le visage peint en noir et le fusil sous le bras; la cérémonie eut lieu en l'église paroissiale où le défunt fut inhumé, son épitaphe étant la suivante: "Cy git Le Rat, chef des Hurons" ( le tout presque textuellement rapporté par Jacques Lacoursière, à la page 185 du tome 1 de son "Histoire populaire du Québec). Ce chef huron Kondiaronk n'était pas n'importe qui et avait valeur de symbole dans l'histoire des relations entre les Français et les Indiens de la Nouvelle-France: D'abord c'était un survivant à la traitrise iroquoise à l'égard du peuple huron qui fut presque totalement anéanti en conséquence de celle-ci. Contrairement aux survivants hurons qui s'enfuiyèrent alors,en 1649, sous la conduite du père Raguenaud, vers la région de Québec pour s'installer d'abord à l'île d'Orléans, les ancêtres de Kondiaronk( et peut-être lui-même enfant s'il était alors né) se réfugièrent dans la région du Michigan, à Michilmachenic, à côté d'un village algonguin. Il a combattu avec assiduité et ardeur les Anglais et les Iroquois avec les français et les Canadiens dans plusieurs batailles et ceux-ci le considéraient comme le plus brave de tous les indiens. L'on dit qu'il favorisa grandement par ses actions et paroles l'avènement de cette grande paix, quoique certains sont d'opinion que vers 1688-1689 ses intrigues ont risqué de tout faire échouer (cette opinion aurait-elle un rapport avec son surnom "Le Rat"?); Lors des négociations préléminaires de 1700 qui conduisirent à un accord sommaire, après que le gouverneur Callière, en réponse aux discours des chefs iroquois, eut déclaré qu'"il se saisit de leurs haches de guerre et de celles de ses alliés pour les mettre avec les siennes et tous les autres instruments de guerre, dans une fosse qu'il fait profonde, sur laquelle il met un gros rocher et y fait passer une rivière, afin qu'on ne les puisse plus trouver pour s'en servir les uns contre les autres.............", Kondiaronk prend la parole à son tour et déclare; "J'ai toujours obéi à Onontio; il prend les haches de toutes les nations. Pour moi, je jette les miennes à ses pieds; qui serait assez hardi pour aller contre sa volonté, lui qui est ici notre père? Je ne doute point que les gens d'en haut ne suivent ce qu'il souhaite. C'est à vous autres, nations iroquoises, à en faire de même aussi." En d'autres temps, au sujet de la paix et de la guerre il démontra ses qualités de tribun dans ce discours où il déclara: "Vois-tu, mon frère, disait-il, nos chiens s'accordent parfaitement bien avec ceux des Iroqupois et ceux des Iroquois avec ceux des français. Je ne sais point que les animaux de la même espèce se fassent la guerre à l'exemple des hommes qui paraissent moins naturels en cela que les bêtes. Pour moi, je crois que si les animaux pouvaient penser, raisonner et se communiquer leurs sentiments, il leur serait facile de tout détruire le genre humain. Car, enfin, si les ours et les loups étaient capables de former une république, qui les empêcherait de s'attrouper dix ou douze mille et de venir fondre sur nous? Aurions-nous, en ce cas-là, de quoi nous défendre? Rien ne leur serait plus aisé que d'escalader nos villages pendant la nuit, renverser nos cabanes et nous dévorer. Pourrions-nous entreprendre une chasse sans courir le danger d'être déchirés? Nous serions réduits à vivre de glands et de racines, privés d'armes et de vêtements et toujours en risque de tomber entre les pattes de ces animaux féroces. Ne serions-nous pas obligés de céder à leur force et à leur adresse? Concluons-donc, mon cher frère, que la raison des hommes est le plus grand instrument de leur malheur et que, s'ils n'avaient point la faculté de penser, de raisonner et de parler, ils ne se feraient pas la guerre, sans aucun égard à l'humanité et à la bonne foi.
Par ailleurs, et il s'agit là de ma seconde remarque, mon opinion est que, par cette grande paix, les Français cherchaient avant tout à neutaliser les Iroquois de sorte qu'ils ne puissent plus favoriser et aider les Anglais à chasser les Français de la Nouvelle-France, et, qu'en ce qui concerne les Iroquois, de plus en plus craintifs des Français qui avaient pris ces dernières années de nouvelles mesures à leur égard (1-Denoville avait reçu, en 1687, l'ordre de Versailles de s'emparer le plus possible de guerriers Iroquois afin de les envoyer aux galères du roi, ordre qu'en août 1687, il avait mis à exécution en envoyant en France, à cette fin 36 prisonniers Iroquois, dont 13 survécurent aux Galères du roi et que Frontenac, à son retour en Nouvelle-France en 1689, ramena avec lui pour mieux favoriser la reprise des négociations de paix avec les Iroquois. 2- Depuis le massacre de Lachine en 1689 par les iroquois, les gouverneurs avaient mis plus de pression tant sur les Iroquois que sur les Anglais, les attaques, au coeur même des villages Iroquois étant plus fréquents et les raids ravageurs et sanglants sur les villages des colons anglais par les Canadiens et leurs alliées indiens étant maintenant une nouvelle donnée : pensons à ceux, en 1690, de Schenectady (Corlaer, près d'Albany), de Salmon Falls( près de Portsmouth) et de Casco (Falmouth, Portland, Maine)), de sorte qu'ils étaient de plus en plus disposés à négocier avec les Français pour s'éviter des maux pires, cherchant avant tout à négocier une espèce de neutralité, qui ne metterait pas en péril leurs relations amicales avec les Anglais, ce que les Anglais, en 1713, ont cherché à remettre en cause en tentant d'amoindrir la portée de cette neutralité décrétée par La Grande Paix de Montréal, en faisant inclure dans le traité D'Utrecht, à sa clause 15, que la France reconnaissait que les Iroquois étaient des sujets britanniques (pas certains qu'ils aient consulté à ce propos les Iroquois!):
"Les habitants du Canada et autres sujets de la France, y lit-on, ne molesteront point à l'avenir les Cinq-Nations ou Cantons des Indiens soumis à la Grande-Bretagne, ni les autres nations d'Amérique amies de cette couronne; pareillement les sujets de Grande-bretagne se comporteront pacifiquement envers les Amérindiens sujets ou amis de la France."
Personne ne suit Gaston Boivin. Soyez le premier!