C'est tellement comme le mentionne la dernière intervention d'O, c'est à dire comme le résume le dernier paragraphe de sa citation du texte de Benoît Rheault, que voici comment, le premier juillet 1867, l'un des principaux instigateurs de la Confédération canadienne, avec lequel firent alliance pour l'imposer Cartier, Macdonald et Galt, s'exprimait dans son journal "The Globe" de Toronto pour en souligner et fêter l'avènement: "Nous saluons la naissance d'une nouvelle nation. Une Amérique anglaise unie, forte de 4 millions d'habitants, prend place aujourd'hui parmis les plus grandes nations du monde." (*)

@Jean-François Le Québécois: 1) Il faut faire attention pour bien distinguer entre le contenu que colportait, avant la transaction, la rumeur d'entente et celui du protocole d'entente effectivement intervenu: La rumeur était à l'effet qu'Hydro-Québec assumerait la dette de 4.7 milliards d'Énergie N.B. alors que le réglement d'entente est plutôt à l'effet que c'est le Nouveau-Bruswick qui assumera cette dette. 2) Si l'entente prévoit un gel du tarif résidentiel de 5 ans, il ne faut pas par ailleurs oublier que , durant cette période, les résidents du New-Brunswick continueront de payer plus cher que ceux du Québec leur kilowatt heure puisqu'à la signature de l'entente, ils le payaient 11 cents alors que les Québécois, eux, le payaient 7 cents, donc qu'ils le payaient 60% plus cher que ceux du Québec. On estime que ce gel du tarif permettra, sur 5 ans, une économie de $600 par famille, savoir pour tous les résidents du N.B. une économie totale de 200 millions. Par contre, le tarif industriel semblable à celui applicable aux industries du Québec dont bénificieront durant cette période de 5 ans les industries du N.B. leur permettra durant cette période de payer 5 cents leur kilowatt heure au lieu de 7 cents comme auparavant pour une réserve limitée à 4.5 térawatts heure, ce qui diminuera leurs dépenses de 4.8 milliards*: Ce qui a fait dire à certains que les coûts d'acquisition des actifs d'Énergie N.B. par Hydro- Québec ne sont pas de 4.75 milliards mais de 9.75 milliards, savoir 4.75 pour les achats d'actifs + 200 millions d'économie pour les résidents pendant 5 ans + 4.8 milliards d'économie pour les industries durant cette même période de 5 ans, ce qui est totalement erronée car cette façon de calculer ne tient pas compte des profits qui seront générés par la vente d'électricité durant cette période et les subséquentes aux résidents et aux industries du Nouveau-Bruswick. 3) Il ne faut pas oublier aussi qu'au terme de cette période de 5 ans, cette entente prévoie une augmentation de tarif en fonction A) "des coûts de transport et de distribution à être déterminés par une institution du N.B. équivalente à notre Régie de l'énergie"; B) "des coûts de production, qui seront, eux, indexés en fonction de l'inflation(mesurée par l'indice qui inclut la composante plus instable de l'énergie)" (CF pour cette dernière information relative à l'ajustement des coûts d'augmentation après cette période de 5 ans "Le mariage de l'audace", Sophie Cousineau, le 29-10-09, dans La Presse Affaires)

Une chanson qui nous remue! De beaux mots, des mots qui parlent au coeur! Et une musique en harmonie avec la douceur de notre langue! Des mots et une musique qui franchissent l'espace et le temps pour rejoinre dans un même lieu la France et la Nouvelle-France, leurs habitants et nos ancêtres communs! Une grande chanson! Un grand poète!

Non seulement un coup fumant mais du bonbon! D'abord Hydro- Québec n'assumera pas la dette de 4.7 milliards d'Énergie N.B.: Le prix payé par Hydro Québec servira à diminuer d'autant la dette de près de 9 milliards du N.B., qui inclut le 4.7 milliards de la dette d'Énergie N.B., et en contre-partie Hydro-Québec ramassera tous ses actifs, sauf les problématiques, une nouvelle clientèle non négligeable et surtout un nouveau réseau de distribution qui lui permettra facilement d'atteindre une partie du marché américain sur lequel elle compte beaucoup, avec comme seules autres obligations celles de geler pour cinq ans les tarifs résidentiels qui sont déjà supérieurs de 60% à ceux du Québec et de faire bénificier les industries du N.B., pour une réserve de 4.5 térawatts heure qui leur est déjà attribuée par Énergie N.B., du tarif préférentiel dont jouissent actuellement les industries du Québec pour le faire passer de 7 cents à 5 cents le Kilowatt heure: Toute l'opération a quasiment les allures d'une vente pour une piastre par un vendeur déçu ,qui veut s'en débarasser, d'actifs non rentables à opérer à perte, avec des avantages tant pour ce dernier que pour l'acheteur. Pour le Québec, tant au niveau économique que politique, c'est un gain excessivement important. Et pour le mouvement indépendantiste, c'est une vrai bénédiction qui vient de piéger nos adversaires fédéralistes et le gouvernement très libéral, provincialiste de monsieur Charest: Tout ce qu'il y a de Canadians va être ameuté par le pit-bull Dany Williams qui va surfer sur leur haine naturelle contre le Québec en le diabolisant encore plus auprès d'eux, en en faisant même une question d'unité nationale, pour mieux essayer de faire échec à cette entente et aux prochaines qu'anticipe Hydro-Québec avec la Nouvelle-Écosse et l'Île du Prince Edouard. Déjà le Globe and Mail a commencé à aboyer: De 2 choses l'une, soit que l'entente soit confirmée en mars 2010, pour le plus grand bien du Québec, du N.B. et du mouvement indépendantiste, après une lutte féroce qui laissera des cadavres et la division chez nos adversaires fédéralistes ou soit qu'elle soit résiliée, auquel cas, bien des fédéralistes québécois viendront alors nous rejoindre car ils auront alors la preuve: 1) que pour les Canadians ils ne sont Canadians et aimés comme Québécois que lors des reférendums québécois; 2) qu'ils seront toujours traités comme des étrangers et des intrus dont on se méfie lorsqu'ils voudront, comme Québécois, brasser en tant que citoyens égaux d'un même pays des affaires avec les Canadians, constatant de ce fait que les Canadians, quand cela compte, ne les considèrent pas comme étant du même pays et qu'en conséquence mieux vaut donc pour eux vivre comme tel, c'est à dire comme des vrais citoyens d'un pays indépendant et distinct de celui du Canada.

Aujourd'hui le 29-10-09, Madame Sophie Cousineau dans sa chronique(Cf La Presse) intitulée "Le mariage de l'audace" répond à mes questions du 26-10-09 et confirme l'impression manifestée par moi à cette date. J'ajoute que, généralement, les informations et les avis étalés dans les chroniques de madame Cousineau s'avèrent assez justes.

Une question philosophique et son corollaire: Prouver que l'indépendance est mieux que la dépendance et par, incidence, que l'esclavage et l'asservissement sont préférables à la liberté et à l'indépendance? Moi, monsieur Turcotte, qui a toujours cru que la réponse était dans la question, que, déjà, se demander si l'une est préférable à l'autre, si les uns sont préférables aux autres, que, déjà, poser cette question, ces questions, c'était y répondre!

C'est ça monsieur Bousquet, vous êtes éblouissant. Dans la mythologie grecque, il y avait quelqu'un comme cela de patient, de très patient, de pas pressé par le temps et qui, stoique et immobile, gardait les portes de la cité: Quelques siècles plus tard, on l'y a retrouvé momifié, trasformé en statue, qui s'est désintégrée en poussière lorsqu'on l'a touchée.

Coudons, monsieur Turcotte, vous êtes-vous levé du mauvais pied ce matin? À vous lire aujourd'hui, je ne suis plus certain que vous êtes de notre bord!

Ce matin, ce 28 octobre, toujours sur Canoe( section Argent,onglet Nouvelles) la manchette suivante: "Achat d'Énergie N.B., la porte s'ouvre pour l'Hydro", dans lequel l'on nous apprend que, selon ce qu'en a appris l'Acadie Nouvelle, le gouvernement de Shawn Graham dévoilera Jeudi le 29 octobre les détails d'un Protocole d'entente qui permettra à Hydro-Québec d'acquérir Énergie N.B..

Chacun est libre de penser, de croire et de faire ce qu'il veut, mais il demeure un fait: Durant les derniers jours, trois jeunes gens ont été foudroyés en Ontario par ce sacré virus qui, en quelques jours, les a conduits à une mort inattendue, tous étant antérieurement en bonne santé et n'ayant évidemmemt pas été vaccinés. Personnellement, cela me parle beaucoup. Je crois que tout risque, fut-il en toute hypothèse dangereux lui-même, qui peut, à la rigueur, m'éviter la mort, m'apparaît préférable à celui qui ne peut me donner cette opportunité. Pour moi, recommander à quelqu'un de ne pas se faire vacciner pour les raisons invoqués par cette polémique, c'est un peu comme si on demandait à un chasseur muni d'une arme à feu chargée de prendre l'engagement de ne pas au besoin l'utiliser contre un animal enragé qui pourrait l'attaquer, sous prétexte qu'en faisant feu le canon de son arme pourrait exploser et qu'en conséquence il pourrait lui-même être blessé ou tué.

Monsieur Bousquet, il faudra bien finir par comprendre que ce n'est pas en regardant brûler la maison qu'on la sauve des flammes. Si on atted que 60% ou plus des gens soient d'accord pour qu'on éteigne l'incendie, c'est certain qu'elle va brûler et avec tous ses meubles d'ailleurs.

Monsieur Desbois, ce que vous nous racontez sur ce qui est arrrivé aux francophones de Pontiac, je ne sais si vous le savez, mais c'est exactement ce qui est arrivé à nos frères québécois qui, jadis, ont émigré massivement dans les états de la Nouvelle-Angleterre: Ils se sont d'abord regroupés dans des villes avec leurs églises et curés canadiens-français en y créant des écoles françaises. Mais les catholiques irlandais, par l'intermédiaire du clergé irlandais américain, ont réussi à tasser le clergé canadien-français puis à imposer l'anglais tant dans les églises que dans les écoles. Certains Canadiens-français ont voulu ne pas se laisser faire et ont combattu, dont l'un, dont je ne me rappelle plus le nom, a fondé un journal pour mieux lutter. On a tout fait contre lui, Rome s'en mêlant, jusqu'à vouloir l'excommunier, le clergé du Québec s'en mêlant lui-même, certains, patriotes, pour le défendre lui et les Canadiens-français de là-bas, d'autres se ralliant à Rome contre lui et finalement cet homme, qui était un fervent catholique très soumis à la papauté, comme tous les canadiens-français de l'époque, a dû, malgré son patriotisme et son désir de défendre sa langue et son identité, se résigner et cesser son combat pour ne pas être excommunié: C'est comme cela que ces Canadiens-francais de là-bas ont perdu leur français et leur identité.