Gilles Harvey
candidat au doctorat en sociologie, UQAM [http://www.bock-cote.net->http://www.bock-cote.net]
(et réflexions sur un éventuel programme nationaliste)
C’est le vieux rêve progressiste: l’homme nu, épluché de sa culture. L’homme qui accède à la plénitude de son humanité sans la médiation d’une histoire, d’une religion, d’une langue, d’une citoyenneté.
Un parti politique n’est pas une auberge espagnole. Il est temps pour Legault de le faire comprendre à ses nouveaux amis. Pour éviter d’être cocu en sa propre demeure.
La respectabilité médiatique qu'il quête piteusement se paie du prix de son insignifiance idéologique.
La vie des peuples est faite de paradoxes. Car si jamais l’indépendance n’a paru aussi éloignée, jamais elle n’a été aussi nécessaire.
Mais, partout en Occident, la politique est dévalorisée. Conséquence ? Le règne de politiciens incultes, sans vision.
Car 2011 a confirmé, pour ceux qui en doutaient encore, que notre société est en crise. Je prends quatre événements parmi d’autres pour l’illustrer.
Cette guerre contre Noël serait pourtant sans résultat si elle rencontrait une certaine fermeté chez nos élites. Mais celles-ci ont le «trouillomètre» très sensible.
Nous avons intériorisé la contrainte du bilinguisme