Xavier Camus s'est-il déjà excusé à ceux qu'il a diffamé?

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Les dérives de l'extrême gauche toujours passées sous silence

Xavier Camus s’est-il déjà excusé ?


Ça me peine d’offrir plus de visibilité à cet individu mais faut remettre les pendules à l’heure.


D’abord, cette entrée de blogue n’est PAS une caution des allégations faites par la candidate Michelle Blanc. Loin s’en faut. Des allégations stupides. Que celui qui en a fait les frais ait demandé réparation est tout à fait normal et légitime. Xavier Camus a, en quelque sorte, accepté les excuses de Mme Blanc sur sa page Facebook publique; non sans prendre le soin d'attaquer le PQ par le fait même.


L’affaire n’est toutefois pas sans ironie.


Xavier Camus fait son pain et son beurre comme blogueur en diffamant le tout-venant. La liste des gens qui ont gouté à son infecte médecine est bien longue. Ma collègue Lise Ravary fait partie de ceux-ci et elle l’avait dénoncé ici. En insistant que ce blogueur « était chanceux de ne pas se faire poursuivre ».


Le procédé est simple, fouiller dans internet, sur Facebook par exemple, regarder la liste des « membres » d’un groupe honni comme La Meute, accuser ceux qui se trouvent dans ledit groupe de sympathies d’extrême-droite et de racisme, etc. C'est que le groupe La Meute semble fasciner ce blogueur, sujet de nombre de ces textes. le «Roi de l'amalgame» tel que l'avait nommé Lise Ravary, se fait un devoir d'associer le PQ le plus souvent possible au groupe La Meute. 


Faire une vérification auprès de ceux qu’il s’apprête à salir n’est jamais passé par la tête de ce « spécialiste des groupes d’extrême-droite » tels que certains s’amusent à décrire Xavier Camus.


Car s’il est une chose que l’on peut déplorer de Facebook, c’est cette capacité qu’avaient les créateurs ou gestionnaires d’un groupe sur cette plateforme d’ajouter d’autres utilisateurs sans leur consentement. Ça s’améliore, on demande maintenant à l’utilisateur son approbation quand quelqu’un veut l’ajouter à un groupe.


Le blogueur ne s’enfargeait pas dans les fleurs du tapis. Ainsi, par ce procédé malhonnête, Camus a accusé l’historien Éric Bédard de sympathies d’extrême-droite. Tout simplement dégueulasse quand on sait à quel point cet homme est un humaniste, un homme de tolérance.


Avoir ce blogueur sur le dos peut être achalant sans bon sens. Il est suivi par quelques radicaux qui n’hésitent pas à lancer leur vindicte contre ceux que pointent Camus. J’ai gouté à cette médecine infecte moi-même pour avoir publié un texte que le blogueur avait trouvé trop critique de Québec solidaire.


Le tout a dégénéré très vite. Menaces, intimidation. Publier des textes d’opinion au sein d’un média comme ceux de Québecor c’est accepter la critique. Pas de problème avec ça. Mais être pointé par Xavier Camus sur sa page Facebook par exemple vous expose à bien plus que de la critique, croyez-moi.


Voilà pourquoi j’ai beaucoup de difficulté à éprouver quelque sympathie que ce soit pour ce Xavier Camus, diffamateur en série.


Quiconque a été victime de ses bêtes appels inquisitoires vous dira la même chose.


Xavier Camus s’est-il déjà excusé envers ceux à qui il a causé du tort ? Ceux qu’il a visé par des allégations fausses et mensongères, ceux qu’il a accusé de sympathies d’extrême-droite, soit quiconque n’obéit pas à SA conception de la chose ?


Xavier Camus s’est-il déjà excusé aux dizaines de personnes qu’il a diffamé dans ses torchons à partir de groupes Facebook ou l’on ajoutait des membres sans leur approbation ?


Michelle Blanc s’est excusée. Plusieurs attendent que Xavier Camus fasse de même.