Lettre ouverte à Jacques Drouin Directeur des élections

Vous êtes complice de la désinformation

Tribune libre

Monsieur Jacques Drouin, directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale,

Nous avons bel et bien pris connaissance de la réponse de votre employé et avocat à la DGEQ Me Benoît Coulombe. Il persiste et justifie son refus de toute intervention et ou enquête concernant l’empire médiatique de désinformation Gesca / La presse et de tous ses médias associés quant à cette question particulière d’un référendum au Québec délaissant par le fait tout autre sujet de débat d’importance capitale durant cette campagne électorale nationale.

Or à la suite de cette très grave et offensante bévue de la part du porte-parole DenisDion (rapporté par le Soleil), au sein même de votre organisme indépendant au Québec, qui rapporte à l’instar des médias de désinformation et de politiques sans scrupule que le DGEQ est en préparation du processus administratif pour un prochain référendum au Québec. Ce porte-parole révèle à sa face même u quasi penchant favorable de l’idéologie politique avancée par les partis d’opposition qui affirment qu’un tel processus est en cours de préparation au Québec dont le but évident est de semer la peur et la disqualification du Gouvernement minoritaire en place. Il n’en fallait donc pas plus pour que le DGEQ conforte ces idéologues politiques et ce, en pleine campagne électorale malgré qu’un tel enjeu n’ait été mis de l’avant. C’est donc dire que le DGEQ participe et ou se fait complice de cette désinformation dont nous avions pris la peine de déposer une plainte pour faire valoir en demandant une enquête à cet effet.

Nous sommes en conséquence d’avis que la DGEQ en rendant public qu’un tel processus administratif est en cours malgré des excuses de la part du DGEQ le peuple québécois est maintenant en droit de se poser la question : « À qui le crime paie-t-il? ». Une si grave contorsion aux règles fondamentales à la démocratie au sein même des troupes de la DGEQ ne peut qu’encourir une influence plus qu’importante de changements probable d’un électorat sensible à cette peur d’autant que c’est le DGEQ qui l’affirme en second et avec hauteur qu’un Référendum au Québec est en voie de préparation.

En guise de conclusion Monsieur Drouin, nous nous voyons maintenant dans l’obligation de rendre compte de notre compréhension de la situation le plus largement possible en demandant cette publication du présent message dans tous les médias du Québec. Ce qui est d’autant plus grave quant à cette atteinte au processus électoral et à la démocratie québécoise au sein même de la DGEQ est à l’effet que les réponses formulées plus tôt par votre employé / avocat quant à nos dénonciations sur le détournement de la démocratie et de désinformation sous l’égide de Gesca/La Presse l’intervention de votre porte-parole réduit à rien toute votre crédibilité pour la suite. Jusqu’à maintenant nous ne faisions que douter quant à votre probité en refusant d’air en chien de garde de le démocratie durant les élections. Mais dès cette sortie cavalière de votre porte-parole qui intervient à tous propos dans tous les médias d’information depuis belle lurette il va sans dire que votre refus systématique d’intervenir dans le processus démocratique électoral en cours semble trouver son explication.

C’est donc à regrets bien sûr que nous devons arriver à cette conclusion. De tout temps, notre croyance était celle que le DGEQ agit comme le chien de garde de la démocratie au Québec. Ce crime de lèse-majesté commis envers tout le peuple québécois ne peut seulement s’expliquer par un excès de zèle. Il apparaît à sa face même que cet état de fait ait été discuté derrière les portes closes. Vous deviez ou vous auriez dû être au courant Monsieur le DGEQ de cette éventuelle sortie publique à moins de dix (10) jours de la fin de la présente campagne électorale nationale du Québec. Vue l’extrême gravité de cette intervention de la part de celui qui semblait fait ombrage sur votre propre rôle nous ne pouvons arriver à d’autre conclusion en l’espèce. Ainsi le Québec a plus que jamais qu’un ménage en profondeur soit fait dans ses institutions qui œuvrent dans la sauvegarde de notre démocratie à commencer par cet institution qu’est la vôtre Monsieur Drouin. Entre temps comment comptez-vous faire œuvre de réparer ce terrible gâchis commis au sein même de votre institution si ce n’est de convoquer une nouvelle élection, le cas échéant?

(original signé)

André La Boissonnière, citoyen-plaignant
Montréal, Québec
c.c. - Les médias et chefs de partis politiques du Québec et Présidence de
l'Assemblée Nationale

Préparation d’un référendum : le DGE rectifie le tir Geneviève LAJOIE fr.canoe.ca
vendredi 28 mars

QUÉBEC – Embarrassé par les déclarations d’un de ses porte-parole, le Directeur général des élections (DGE) a nié vendredi devoir se préparer à tenir un référendum si le Parti québécois (PQ) est élu à la tête d’un gouvernement majoritaire le 7 avril.

Jacques Drouin a tenu à s’excuser auprès des électeurs québécois.

Dans une entrevue accordée au Soleil, le relationniste Denis Dion a déclaré que le DGE devait se préparer à tenir une vaste consultation populaire sur l’avenir constitutionnel du Québec pour ne pas être pris au dépourvu.

« Soyez sûr d’une chose : si le Parti québécois est élu majoritaire, on part. C’est clair, clair, clair qu’il va y avoir des plans parce que ça, c’est un exercice immense, a-t-il dit. On va prendre nos vacances d’été, mais ne vous cassez pas la tête, il va y avoir des plans très rapidement, le patron va se diriger très rapidement vers une préparation de cette affaire-là. »

Denis Dion a fait valoir que la préparation d’une consultation populaire portant sur l’avenir constitutionnel du Québec requérait énormément de préparation.

« C’est gros, il y a eu 93 % de participation la dernière fois (en 1995), un niveau d’émotivité immense et il y a des affaires qu’on fait là et qu’on ne fait pas d’autres fois », a-t-il confié au quotidien.

« Le DGE trouve regrettable et tient à démentir les propos tenus par un de ses porte-parole. Il n’a jamais été question au DGE, d’aucune façon, de se préparer à tenir un référendum dans un avenir imaginable et selon quelque échéancier que ce soit. Le DGE estime même que la Loi sur la consultation populaire devra être sérieusement mise à jour avant d’entreprendre quelque opération de ce genre à l’avenir », a fait valoir Jacques Drouin par voie de communiqué.

« Ce qui est publié ne reflète donc nullement les intentions du Directeur général des élections. Le DGE s’excuse auprès des électeurs et de la population pour la confusion que de telles déclarations pourraient engendrer », insiste-t-il.
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Source http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2014/03/20140328-093708.html


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2 commentaires

  • Jean Lépine Répondre

    28 mars 2014

    Monsieur Gignac
    Vous dites:"Si j’étais plus jeune, je saurais quoi faire, je vous l’assure !"
    Et moi aussi; je serais de votre gang.
    Jeune j'étais sage.Plus je prends de l'âge, moins j'ai envie d'être sage!
    "Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue."
    Albert Einstein
    Jean Lépine
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Monsieur La Boissonnière
    Il faut que le mouvement indépendantiste se radicalise. Des coups fourrés de la sorte, je n'en peux plus! Si j'étais plus jeune, je saurais quoi faire, je vous l'assure!
    André Gignac 28/3/14