Ville «sanctuaire» du camouflage...

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Malversation, copinage et corruption





Il y a de quoi rendre fou le contribuable le plus moyen, le plus docile, celui qu’on a rompu à toutes les absurdités.


Ces histoires de polices corrompues qui n’en finissent plus de ressurgir, ici, là, à la SQ et à Montréal, l’égout pluvial des sales histoires...


Quand l’une de ces superbes organisations se retrouve dans le pétrin, c’est l’autre qui enquête.


Mais doit-on attendre autre chose d’une société sclérosée par les pouvoirs claniques clandestins?


Et revoilà donc la SQ qui a eu à gérer récemment ses propres misères et la turpitude de ses hauts gradés. L’usage qu’ils ont fait de fonds secrets destinés à des informateurs, des mouchards, des témoins payés pour parler...


On a pigé dans la cagnotte pour s’offrir des primes de départ, arrondir des retraites déjà graisseuses. Avec la facilité d’une écoute électronique.


No-fault


C’est moins subtil qu’à l’Université du Québec où les faisans d'un conseil d’administration se réunissent en douce pour bonifier leurs propres conditions.


Tout s’est terminé pareillement, dans le même silence, dans le secret qui entoure habituellement les pourparlers menant à la retraite des coupables; un congé payé, même s’il coûte cher et s’étire jusqu’à la mort, sera toujours moins honteux qu’un procès...


Au pays du no-fault, plus rien, mais absolument rien ne doit plus surprendre le pauvre contribuable saigné jusqu’à la pâleur par des bureaucraties insatiables et toujours impunies.


Une vieille femme restera quatre heures au sol avec une hanche cassée; on ne trouvera pas de coupable. Les responsables, méprisables mais protégés par l'omerta, ne seront accusés de rien...


Ailleurs, des grévistes tentent de saboter le parcours scolaire d’étudiants universitaires pendant que la mairie de la Grosse Poire défend l’allocation de trois ans de salaire à un fonctionnaire parti au bout de deux...


Et il faut fermer les yeux devant un chauffeur d’autobus qui dort à poings fermés au volant de son véhicule, à deux coins de rue du poste de police...


Au temps des soviets, il ne fallait pas que les usagers du tramway de Moscou disent un mot en attendant le chauffeur parti boire sa vodka au café du coin... Les plaignants finissaient au goulag...


Autre temps mais mœurs similaires...


Camouflage


Alors maintenant que la police de Montréal est dans la merde, qui met ses cuissardes pour faire croire à la population que tout est sous contrôle et que l’étable sera nettoyée?


C’est la SQ qui termine à peine d’aérer ses propres locaux...


La ville «sanctuaire» de la police camouflage n’en finit plus de nous divertir.


Faut-il être naïf pour croire que cette police est honnête? Quand un type se fait tirer, le service délègue un agent de liaison syndiqué au Bureau des enquêtes indépendantes. Peut-on y voir autre chose que de la duplicité?


Durant des années, à peu près toutes les activités municipales ont été contaminées, à divers degrés, par la malversation, le copinage et la corruption.


La gangrène avait atteint un tel niveau que des fonctionnaires pouvaient prendre tranquillement l’avion avec le chef de la mafia pour aller jouer au golf dans le sud.


Des délégués syndicaux visitaient les chantiers avec la Ferrari du patron et s’enivraient dans les restos de la mafia.


Montréal dépensait des fortunes pour se refaire une beauté mais restait une chiure : nids-de-poule, trottoirs défoncés, cul-de-sac lézardés.


Montréal, un drain bouché soumis finalement à la purge d'une commission d’enquête.


Sous le regard bovin de sa police.


 


 




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