VLB est un pamphlétaire. Il passe sous silence les aspects de la question de la religion qui nuancerait son propos. Mais il souligne des vérités incontournables. C’est le propre d’un pamphlétaire.
La religion catholique a sûrement sauvé le peuple québécois de l’assimilation. Tout comme les Jésuites ont sauvé le peuple Guarani en Amérique du sud de l’extinction. Mais les dirigeants religieux, le pape en tête de liste, ont souvent contribué puissamment à amoindrir l’action nationaliste du clergé dans ces deux exemples, ce qui suscite une rancœur tenace de plusieurs, ce qui justifie la charge de VLB.
Sur le plan international, la reconnaissance de l’État du Vatican a permis sans doute au Pape de se doter d’une diplomatie dont l’influence est presque sans égale. Mais les règles de la diplomatie exige souvent des contorsions avec le message chrétien qui en dégoûtent plusieurs, ce qui justifie l’outrance de VLB.
Les religions chrétiennes et musulmane sont-elles pour autant une pourriture ? Il est clair que la vision de l’humanité qu’elles offrent cause problème surtout aux intellectuels par ses messages empreints d’infantilisme (Le royaume de Dieu). Plus grave, cette vision encourage les excès en posant que la destinée humaine est une quête de progrès matériel sans insister sur la justice sociale. Les splendeurs du Vatican demeurent une injure aux personnes démunies des aliments indispensables à leur survie, quoiqu’on en dise !
Gilles Laterrière
Claude Morin "ride again"
Victor Levy Beaulieu a raison
VLB est un pamphlétaire
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2 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
11 avril 2010@ M. Gilles Laterrière:
Et si l'on voyait les choses, en séparant la foi (et la pratique d'une religion telle que le chritianisme), d'une part, et l'organisation mondiale qu'est l'Église, de l'autre?
L'église catholique, c'est une organisation, avec une structure bien déterminée. Elle a été créée par des hommes*, pour des hommes. Elle ne peut être, conséquemment, qu'imparfaite; elle n'est pas divine.
Au sein de cette église, dans sa hiérarchie, à travers les époques, se sont succédés un certain nombre de personnes imparfaites. Dont quelques papes simplement décadents, pour les oreilles de qui, on constituait des chorales de jeunes garçons châtrés, notamment...
Est-ce que cela veut automatiquement dire que les valeurs de partage et de pardon, traditionnellement enseignées par la religion en cause, ne sont que «pourriture» (sic)?
Quant aux problèmes posés par la religion à de condescendants intellectuels auto-proclamés... Je n'en fais pas grand cas!
Je suis tout à fait capable de formuler mes propres opinions sur ce genre de questions. Ce que ces gens qui se placent au sommet leur propre Tour d'ivoire, peuvent en penser, est le fruit de la réflexion degens qui ne savent pas plus que les autres, si par exemple, Dieu existe ou pas.
J-F
P.S.: j'utilise ici «hommes», au sens d'êtres humains, d'homo sapiens.
Georges-Étienne Cartier Répondre
11 avril 2010LE problême des religionsn`est PAS la croyance enl`existance de Dieu, car s`il existe , de toute façon toute créature lui est par définition "soumise" : la spomission à Dieu ( Allah, Jéhovah, l`Être Suprème, etc...) est un fait si tant est qu`il existe, qu`on y croie ou pas...
LE problème réside dans la "foi" donnée au discours improvisé d`un simple humain auto-proclamé "prophète" et unique détenteur privilégié de la pensée et des volontés de l`Être Suprème , dans l`ABDICATION de sa Liberté par le "coyant", le "fidèle", que cela implique nécessairement, et dans l`effacement de la RESPONSABILITÉ qui s`en suit ipso facto !
Le citoyen, en croyant ainsi, se dé-responsabilise, et S`ALIÈNE au sens propre du terme. Il S`INSTUMENTALISE au profit du prophète et de ses agents.
Voila qui fait de la religion une démarche CONTRAIRE À L`ORDRE PUBLIC...jusqu`a ce que l`État s`en saisisse pour "sacraliser" ( rendre indiscutable ! ) son povoir, le déguiser en "Autorité", et en faire un "orfre public" politique qui , dans sa perfection apparente , n`est alors que la suprème IMPOSTURE !...