Le 13 juin 2022
Une ville, cela ne sert pas à abriter des êtres humains, mais à faciliter leurs communications. Et c’est parce que c’est toujours PAYANT de pouvoir communiquer facilement avec ses semblables que les habitants d’une grande ville comme Montréal acceptent de s’entasser par centaines de milliers dans des blocs appartements dont certains ont plus de dix étages.
Or, voilà que, pour se débarrasser de Denis Coderre dont ils n’aimaient pas la tête, les Montréalais ont élu et réélu (!) une idéologue comme Valérie Plante dont un des buts avoués est de nuire le plus possible aux communications des Montréalais. Elle le fait en réduisant le nombre de places de stationnement disponibles, en transformant des rues à double sens comme Bellechasse en rues à sens unique, en élargissant sans bon sens de nombreuses pistes cyclables (qui, au surplus, ne sont pas utilisables en hiver), etc.
Cette volonté de nuire à l’économie de la ville est si enracinée dans cette administration que, dans l’arrondissement Rosemont-La petite Patrie par exemple, qui est un quartier densément peuplé par des classes moyennes (avec voitures), SEIZE (16) PLACES DE STATIONNEMENT ONT ÉTÉ ÉLIMINÉES À CHAQUE COIN DE RUE pour être remplacées par des terre-pleins que la ville doit fleurir à grands frais à chaque printemps.
Au lieu de repaver les rues de Montréal qui en auraient bien besoin, Valérie Plante gaspille une autre partie des budgets destinés à la voirie en installant des « raques à vélos » mal conçus sur les trottoirs de même que d’étranges repose-pieds pour cyclistes au coin de certaines rues.
Notons qu’en nuisant le plus possible aux automobilistes, Valérie Plante, qui croit ainsi aider l’environnement, les obligent à quitter Montréal, ce qui a pour effet de favoriser l’étalement urbain et de réduire l’assiette fiscale de la ville. Or, Montréal a la chance d’être une des rares villes en Amérique du Nord où une forte proportion de la population vit à l’intérieur de la ville. (C’est à cause des ponts.)
Pour relancer l’économie de Montréal et réduire l’étalement urbain qui contribue tant à détruire notre planète, le successeur de Valérie Plante à la mairie de Montréal devra défaire en priorité toute cette partie de ses « réalisations ».
Signé : Un cycliste qui n’a pas de voiture, mais qui tolère mal la sottise!
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1 commentaire
Normand Bélair Répondre
15 juin 2022Beau résumé. Et dans le même filon, pourquoi ne pas donner une pause aux Montréalais du trop grand nombre de travaux, un an sur deux?
On pourrait au moins profiter de cette ville en lieu d'être en perpétuels chantiers...de cônes oranges!
Pourquoi pas diviser la ville en deux et faire des travaux un an sur deux, dans un des deux secteurs? (Est & Ouest)