PQ 1, PLQ 0

Une sage décision

Une attitude désinvolte

Tribune libre

Avec la nomination de Véronique Hivon à titre de vice-chef du Parti québécois (PQ), sommes-nous en train d’assister à la reprise du tandem Bouchard-Parizeau mis sur pied en plein milieu de la campagne référendaire de 1995 par Jacques Parizeau, sentant qu’il avait besoin d’un personnage charismatique pour ajouter plus de mordant au « oui ».


Si tel est le cas, force est d’admettre que la décision de Jean-François Lisée a dû lui demander beaucoup d’humilité, et qu’elle dénote à quel point le chef du PQ désire à tout prix exercer une remontée dans les sondages en choisissant une candidate dont le charisme est incontestable en plus de se situer nettement en faveur de la social-démocratie


L’arrivée de l’auteure de la Loi concernant les soins de fin de vie, Véronique Hivon, aux côtés de M. Lisée, redonne, à mon sens, un regain d’énergie bénéfique et opportun à ses troupes, déjà ébranlées par les résultats du dernier sondage qui les classe troisièmes eu égard aux intentions de vote. Le charisme et la détermination reconnus de la députée de Joliette redonneront certes du panache à un leadership qui tarde à récolter les fruits de ses efforts pour remonter dans les sondages. … Somme toute, une sage décision de la part de Jean-François Lisée.


Une attitude désinvolte


Alors que deux médecins de formation, soit Mm Couillard et Barrette, respectivement premier ministre et ministre de la Santé, sont à bout de solutions et que les infirmiers et infirmières sont à bout de souffle, nos éminents médecins ne trouvent rien de mieux à faire que de lancer un appel au personnel aux soins des malades pour qu’il trouve des solutions aux problèmes de surcharge de travail sur les étages des hôpitaux, une attitude désinvolte, voire irresponsable.


En fait, les services de santé font face à un cul-de-sac : les budgets pour l’embauche d’infirmiers et infirmières sont disponibles mais les candidats ne répondent pas de peur de se faire imposer une tâche surhumaine en plus d’heures supplémentaires « obligatoires ». De son côté, le personnel en place se dirige vers du temps partiel qui lui permet d’accomplir du temps supplémentaire « non obligatoire » en plus d’une tâche moins lourde. 


Pourtant, il m’apparaît que le problème du manque de main d'oeuvre serait en grande partie résolu si le ministre Barrette éliminait les heures supplémentaires obligatoires des offres d’emploi pour les substituer par du temps supplémentaire facultatif, une solution moins coercitive qui aurait, à mon sens, l’heur de trouver davantage preneurs. 



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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