Attentat à la grande mosquée de Québec

Une hirondelle ne fait pas le printemps

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Tribune libre

D’entrée de jeu, personne au Québec ne remet en question le caractère barbare de la tuerie de six victimes du 29 janvier 2017 à la grande mosquée de Québec, et quelle que soit l’adhésion religieuse des victimes, les Québécois auraient condamné vertement un acte d’une telle cruauté.


Toutefois, dans le cas des islamistes morts dans cette tuerie, force est de constater que les conséquences ont pris une ampleur telle que les Québécois se sont vus pressentis comme des islamophobes, alors que, dans la réalité, le geste a été posé par un détraqué.


À tel point qu’est ressurgi de ce brouhaha un climat tel que l’islamophobie est apparue non seulement sur les lèvres des islamistes mais aussi dans certains médias qui se sont servis de ce triste événement pour instrumentaliser une sorte d’islamophobie systémique ayant envahi le Québec.


En somme, pour reprendre l’argumentaire de Djemila Benhabib, « les Québécois doivent s'excuser pour un crime qu’ils n’ont pas commis, demander pardon pour une faute morale dont ils ignorent la nature », et toute cette mise en scène à cause du geste fou d’un détraqué…Comme le dit si bien le proverbe bien connu, « une hirondelle ne fait pas le printemps ».  



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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