Malgré sa promesse, Valérie Plante hausse les taxes au-delà de l'inflation

Terminée la lune de miel?

Le sourire de Valérie viendra-t-il à son secours?

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Tribune libre

Malgré sa promesse ferme faite en campagne électorale, la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déposé un budget qui prévoit pour 2018 des augmentations de taxes dépassant l’inflation, imposant aux Montréalais des hausses moyennes de 3,3 %. Une décision qui a soulevé un tollé de contestations tant dans l’opposition à l’hôtel de ville qu’auprès de l’ensemble des maires des villes de banlieue.


De son côté, la mairesse demeure inflexible et répète qu'elle a respecté sa promesse de ne pas augmenter les taxes au-delà de l’inflation., tout en concédant qu’elle aurait dû informer la population montréalaise que la Ville avait l’intention d’augmenter la taxe de l’eau, gelée depuis 2013, au cours de sa campagne électorale. « La taxe de l’eau, au-delà de l’avoir mal expliquée – parce que j’entends le message des Montréalais –, j’aurais pu faire comme mon prédécesseur et refiler la facture dans les arrondissements et couper dans les services », lance Mme Plante.


Un argumentaire qui n’a pas l’heur de calmer le mécontentement populaire, notamment Pierre Pagé du groupe citoyen Montréal pour tous qui presse l’administration Plante-Dorais de reculer au sujet des hausses de taxes. « Ce n’est pas une question de chiffres, c’est une question de lien de confiance. On fait un appel pour que la mairesse n’endommage pas ce lien de confiance ».


Quoi qu’il en soit, la « lune de miel » entre l’exubérante Valérie Plante et ses supporters qui a débuté lors de sa victoire comme mairesse de Montréal « en a pris pour son rhume » avec ce premier budget… Reste à voir si le « lien de confiance » avec la population continuera de s’effriter davantage ou si le « sourire » de Valérie viendra à son secours en réussissant à exercer son charme à nouveau!



Henri Marineau

Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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