Une pas pire chez Gesca

Dans la tête de ces gens, on n'est pas grand-chose

Tribune libre

Aujourd’hui, en lisant d’abord le texte de Pierre Cloutier Le-plan-Marois-un-piege-a-cons puis celui de Serge Charbonneau Le mystère des journalistes, il m’est revenu en mémoire ce texte que j’avais fait parvenir au quotidien Le Nouvelliste en réaction à un de leur éditoriaux. Mon texte n’avait pas été publié. Je le reproduis plus bas.
Mais voilà qu’en effectuant une recherche pour retrouver l’édito en question, je « tombe » sur un aberration gescaïenne.
Le 24 juin cet éditorial du Nouvelliste était signé Jean-Guy Dubuc, collaborateur gescaïn de La Voix de l’est et le 25 dans La Voix de l’Est, par Valère Audy, autre gescaïn du même quotidien. Mais voilà où le bat blesse, aucun des deux supposé « auteur » ne mentionne le fait que le même texte est paru sous la plume de l’autre. Pas pire hein ? Pourtant sur cyberpresse, il est attribué à M. Valère : http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/opinions/collaborateurs/201106/24/01-4412416-independantistes-oui-mais.php que je vous invite à le lire, ça vaut le détour question intox, d’autant que c’est à ce torchon que je répondais. Ce texte émanerait du Cénacle La Presse que je n’en serais nullement surpris. Ceci en référence directe au professinalisme journalistique dans les médias mainstream.
Prenant mon courage à deux mains et mon clavier de l’autre, j’ai donc écrit à la tribune éditoriale de mon quotidien Le Nouvelliste pour obtenir des réponses au questionnement que cet état de fait, chez Gesca, suscitait en moi.
Car si, en premier lieu je voulais fair parvenir cette copie, c’est à cause de la similitude des arguments entre mon texte et celui de Pierre Cloutier, à la lecture du texte de M. Charbonneau et du professionalisme qu’il questionne, à plus que bon escient, force m’a été faite de constater que cette aventure faisait en sorte que le texte que je vous soumets aujourd’hui est en rapport à chacun de ces deux excellents articles.
Bon, comme j’avais dans mon courriel, dit que je ferais parvenir ce texte à Vigile à 14 heures si je n’obtenais pas de réponse satisfaisante en mentionnant ce que j’écris plus haut et comme il est 2 heurs et que je n'ai reçu ni courriel ni appel, voilà :
En réponse à l’éditorial de M. Jean-Guy Dubuc intitulé :
_ Indépendantistes, oui, mais…
_ parue le 24 juin 2011
Promiscuité vs propriété
Monsieur Dubuc,
Je termine la lecture de ces deux textes où vous et votre collègue Jean-Marc Beaudoin nous serinez encore et ce, sur la base d’un autre sonfage Crop-Gesca dont on ignore la marge d’erreur, celle-ci n’étant même pas abordée ni dans les articles portant sur son sujet, ni sur la page http://pdf.cyberpresse.ca/lesoleil/crop230611.jpg nous offrant un tableau des résultats, nous serinez, dis-je, politique éditoriale oblige, ce sophisme ou ce paralogisme selon votre bonne foi, que l’idée d’indépendance au Québec serait moribonde parce que le martellement que vos journaux exerce en promouvant l’effet de celui que je ne puis désormais voir que comme votre « poulain » et qui, remet aux calendes grecques l’idée de tenir un référendum, montre le désintéressement des Québécois à vivre un jour dans leur pays.
C’est votre opinion et je la respecte, chacun y ayant droit et chacun à sa manière.
Mais là où je titube c’est quand vous nous dites : « vaut mieux travailler à se faire respecter à l’intérieur d’un grand pays que de se fragiliser sur un lopin de terre ».
Outre la condescendance lopin de terre, je remarque d’abord que vous convenez que le Canada, ce grand pays, ne nous respecte pas d’emblée et que le fardeau, en ce domaine, repose encore aujourd’hui, sur nos épaules.
Vous êtes peut-être de ceux qui préfère vivre dans une tour d’habitation plutôt que dans une maison unifamiliale car c’est moins de problème même si un ou deux ou trois voisins vous rendent la vie difficile. Qui sait?
Ce qui m’amène à vous poser cette question pour laquelle une réponse serait bienvenue.
Croyez-vous que tous ceux et celles qui sont propriétaires d’un petit lopin de terre, leur chez-eux, devraient l’abandonner pour aller vivre dans un grand 120 logements?
André Lemay
En terminant, voici la copie du courriel que j’ai fait parvenir à mon Nouvelliste.
Madame Gagnon ( elle est celle qui le plus souvent me confirme que l’on va publié mon texte),
le 24 juin dernier je faisais parvenir mon opinion sur le texte "signé" par votre collaborateur Jean-Guy Dubuc et intitulé: Indépendantistes, oui, mais...
Aujourd'hui, dans le cadre du suivi que j'exerce toujours sur mes mes interventions, publiées ou non, je suis stupéfait de constater que ce même éditorial est, sur cyberpresse, maintenant attribué à la plume de M. Valère Audy de La Voix de l'Est, paru le lendemain dans cette édition, le 25 juin.
Questionnement!
Qui est vraiment l'auteur?
En raison de quelle politique, éditoriale ou autre, deux "collaborateurs" peuvent-ils signer le même éditorial et ce, sans aviser les lecteurs? L'on pourrait qualifier, à juste titre, cette façon de faire de problématique sinon de carrément frauduleuse en ce qui a trait au respect que tout journaliste "honnête" doit à ses lecteurs.
À 14 heures, cet après-midi, je vais faire parvenir ce même texte, en donnant le lien cyberpresse, pour être publié sur Vigile.net en réaction à celui de Pierre Cloutier (http://www.vigile.net/Le-plan-Marois-un-piege-a-cons).
À défaut d'avoir reçu de votre part une réponse satisfaisante quant à sa pertinence, je mentionnerai cette incongruïté et le questionnement que cet état de fait suscite en moi.
Quand deux des quotidiens de Gesca se livrent à pareil subterfuge, il y a lieu, vous en conviendrez peut-être, de s'interroger sur la qualité de ses publications.
Si d'aventure, vous souhaitiez plutôt en discuter avec moi, je suis disponible d'ici là au xxx-xxx-xxxx.
André Lemay


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2011

    Avez-vous archivé les textes? S'ils sont en ligne, faite une copie.
    Il ne serait pas bête de faire une plainte au Conseil de presse et à la fédération des journalistes.
    Pas pour régler le dossier, mais pour avoir des éléments pertinents et documentés lorsque nous allons joindre à nos campagne des actions pour dénoncer la désinformation.
    Merci pour votre vigilance citoyen!

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 août 2011

    Monsieur Lemay,
    En premier, bravo pour votre texte qui n'a malheureusement pas été publié chez Gesca (vive Vigile !).
    En deuxième, merci de nous faire connaître cette… "bizaritude" à la fois surprenante et non surprenante.
    Cela fait partie du mystère du journalisme de nos journaux de masse.
    Comment un éditorialiste (journaliste) peut-il signer un texte qui n'est pas le sien ?
    Et comment un éditorialiste peut-il accepter qu'un autre fasse semblant d'être l'auteur de son propre texte ?
    C'est un mystère ?
    Audy de La Voix de l'Est a-t-il acheté le texte de Dubuc (incapable d'en pondre un aussi «bon» - (SIC) - ) ?
    Si oui, pour combien ?
    Et Dubuc est-il du genre à offrir son écriture au point de s'effacer totalement de son texte ?
    Ou encore est-ce vraiment Dubuc ou encore Audy qui en sont réellement les auteurs ou si l'auteur est bon réformiste-con relevant directement du Grand Premier Sinistre Harper ?
    ou d'un Grand patron gescain (probablement réformiste-con) ?
    C'est un mystère !
    Un mystère flagrant !
    Est-ce le fric ou l'idéologie qui a primé ?
    Probablement un savant mélange des deux, n'est-ce pas.
    Après tout, le capitalisme, le conservatisme, c'est avant tout une question de fric.
    Si on empêche le Québec d'être un pays reconnu, c'est que certains profitant allègrement (pour quelques peanuts) des ressources naturelles québécoises pensent probablement qu'ils perdront du fric.
    Qui sait ?
    Vraiment, vous nous avez offert une belle trouvaille, Monsieur Lemay.
    J'espère que vous nous tiendrez au courant s'il y a des développements.
    (Ce dont je doute. Généralement, le comportement de ces professionnels de l'information c'est de ne pas réagir. Les professionnels sont de moins en moins accessibles. Ils répondent de moins en moins.)
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec