Une jeune élue LREM enlevée et séquestrée par sa famille qui la contraint à se marier en Algérie

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Une jeune conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire a été enlevée et séquestrée par sa famille, hostile à son projet de mariage et qui souhaitait lui imposer un époux en Algérie, selon son avocat.


Mounia Haddad, jeune conseillère départementale LREM en Indre-et-Loire, se retrouve plongée en plein cauchemar depuis quelques mois. Le compagnon de cette cadre administrative au CHU de Tours, âgé de 29 ans, petit-fils de harki, lui a demandé sa main au printemps dernier.


Or, comme le révèle le Figaro le 26 juillet, sa famille s'est opposée à cette union, et ses parents, d'origine kabyle, ont décidé de prendre les choses en main et de lui imposer un parti qu'ils jugeaient «plus convenable pour elle». Dans la foulée, ils l'ont emmené en Algérie pour lui présenter son futur époux. Mounia Haddad a alors fait mine d’accepter cette union, avant de revenir début mai en France «régler les préparatifs», où elle a notamment retiré la somme de 41 000 euros sous la contrainte, selon son avocat Abed Bendjador.


Puis, le 18 juillet, alors qu'elle avait fait faux bond à sa famille depuis plusieurs mois et était partie s'installer dans les Alpes-Maritimes avec son compagnon, ce dernier a contacté la police pour signaler sa disparition. L'enquête a rapidement permis de géolocaliser le portable de Mounia Haddad et de suivre son parcours qui l'a ramené au domicile parental à Saint-Pierre-des-Corps, dans la périphérie de Tours, domicile placé sous surveillance.



Tais-toi salope !



Le 19 au matin, une rixe est survenue devant l'habitation entre membres des deux familles, entraînant finalement l'intervention de la police. La jeune femme a alors accouru vers les policiers, leur disant qu'elle avait été enlevée puis séquestrée. Des traces de contraintes ont été relevées sur ses bras, tandis qu'un témoin aurait entendu des cris et des insultes, notamment «tais-toi salope !»


Le père et deux oncles de la jeune femme ont été mis en examen pour «enlèvement» et «séquestration» avec libération avant sept jours, alors que son frère l'a été pour menaces de mort, envoyées par mail quelques semaines auparavant, selon la Nouvelle République. Tous les quatre ont été placés sous contrôle judiciaire.